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Des centaines de sinistrés du séisme dans les provinces d’Al Haouz ont participé à une manifestation devant le Parlement, exigeant une révision du mode de répartition de l’aide royale allouée à la reconstruction des habitations détruites. Les manifestants ont exigé la création d’un comité indépendant pour traiter le dossier de soutien et garantir la transparence dans la distribution de l’aide. Les personnes touchées ont dénoncé les manipulations et les violations dans le versement de l’aide, car beaucoup d’entre elles ont été exclues des bénéfices, malgré la destruction de leurs maisons.

samedi 31 mars 2018

Tuerie lors de la manifestation pour le droit au retour des palestiniens de Gaza

Salah Elayoubi
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12 morts et 1100 blessés parmi les palestiniens, dans ce que les médias occidentaux présentent, toute honte bue, comme des affrontements avec l’armée Israëlienne.
En réalité, une manifestation pacifique pour le droit au retour des Palestiniens de Gaza dont on veut faire oublier la condition de fils et petits fils des réfugiés chassés par Israël, lors de la proclamation de l’Etat hébreux et qui vivent entassés dans une bande de terre d’une quarantaine de kilomètres sur six, à deux millions d’âmes sous embargo depuis plusieurs années, coincées entre Israël et l’Egypte complice.
Le silence de la communauté internationale n’a d'égal que la complicité des régimes arabes dont les dirigeants n’hésitent même plus à officialiser les relations qu’ils entretiennent depuis toujours avec le sionisme. En échange le régime criminel israélien et le lobby sionistes fournissent à nos dirigeants aide, soutien et protection.

Appel de Fatorini du MRAP aux africains à soutenir la protection des droits de l’homme au Sahara occidental


30/3/2018

ALGER - Le représentant de l’Association des juristes américains, expert auprès du Comité des droits de l’homme (CDH) à Genève, Gian Franco Fattorini, a appelé, vendredi à Alger, les organisations africaines à se joindre au groupe de soutien pour la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental.
"Je saisis ma présence, ici à Alger, pour appeler les organisations africaines pour se joindre au groupe de Genève pour présenter un front fort et uni devant les instances onusiennes", a souligné M. Fattorini, rappelant qu’en septembre dernier, il a été constitué un groupe de soutien pour la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental qui comprend aujourd’hui 150 organisations.
Dans sa communication intitulée : "Les violations des droits de l'homme dans les Territoires occupés du Sahara occidental et le Droit international humanitaire", M. Fattorini qui est également le représentant du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), a rappelé qu’en octobre 2016, un groupe de soutien au Sahara occidental composé de 14 Etats avait été créé.
Selon lui, le groupe a a mis en œuvre une politique qui consiste à "organiser de petites conférences en marge du Conseil des droits de l’homme, mais qui portent des arguments et des questions essentielles par rapport aux violations des droits de l’homme au Sahara occidental occupé".
Il a en outre, rappelé que, Le Sahara occidental, qui est un territoire non-autonome, est le seul territoire qui n’a pas de puissance occupante administrante reconnue, ce qui porte sur l’organisation des Nations-Unies "une responsabilité particulière que ce soit au niveau du Secrétaire général, de l’Assemblée générale (AG) ou/et du Comité pour la décolonisation et des instances onusiennes chargées des droits de l’homme".
A ce titre, il a mis l’accent sur la responsabilité des Etats. "Chaque année, l’AG des Nations-Unies adopte une résolution portant les activités économiques dans les territoires non-autonomes. Parmi une des dispositions de l’une de ces résolution, stipule que chaque Etat doit rendre les dispositions législatives administratives et autres pour empêcher toute entreprise ou personne de développer des activités non-souhaitées dans les territoires non-autonomes", a dit M. Fatorini.
Etant donné son statut d’un territoire occupé, depuis 1975, le Sahara occidental est éligible à l’application du droit international humanitaire, a-t-il insisté.
M. Fattorini, n’a pas manqué, à l’occasion de rendre hommage aux prisonniers politiques du groupe Gdeim Izik, qui ont eu le courage devant les tribunaux marocains d’invoquer le droit international humanitaire, ce qui a permis d'"ouvrir une nouvelle page".

L'ONU réclame un mécanisme indépendant de surveillance des prisons au SO



  30/3/2018 

NEW YORK - Les Nations Unies ont demandé au Maroc d’établir un mécanisme indépendant de surveillance des prisons tel que prévu par le protocole facultatif à la Convention contre la torture, s’inquiétant de la persistance des violations des droits de l’homme perpétrées contre les détenus sahraouis.
La demande a été formulée par le sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture qui s’est rendu au Maroc du 22 au 28 octobre pour discuter de la question, selon la copie préliminaire du rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara Occidental, consulté par l’APS.
"Jusqu’au 27 février, le gouvernement marocain n’a ni établi ni désigné cet organe", relève le chef de l’ONU, Antonio Guterres qui révèle que " les négociations sont toujours en cours " pour la mise en place de ce mécanisme.

Lire aussi: Le président Ghali tire la sonnette d'alarme sur l'état de santé des prisonniers politiques sahraouis


Au cours de son séjour au Maroc la délégation onusienne a évalué les conditions d’incarcération et les mesures de protection des personnes privées de liberté contre la torture et les traitements inhumains. Le sous-comité a remis ensuite un rapport confidentiel de l’évaluation au gouvernement marocain, selon le rapport.
"La torture et les mauvais traitements dans les lieux de détention (...) continuent d'être signalés. Selon diverses sources, l’absence d’obligation de rendre des comptes des violations des droits humains à l’encontre des Sahraouis a été une préoccupation majeure pendant la période sous revue ", précise le SG de l’ONU.
"Les organisations internationales et locales faisant état d’une absence persistante d'enquêtes sur ces allégations", relève le rapport qui cite le cas des prisonniers de Gdeim Izik, condamnés à des peines allant de deux ans à perpétuité lors d’un procès inéquitable.
Le document note que "plusieurs groupes sahraouis de défense des droits de l'homme ont continué d'éprouver des difficultés à mener leurs activités, le gouvernement marocain ayant rejeté leurs demandes d'enregistrement".

Massacre de civils palestiniens à Gaza: ils demandent la Liberté et recoivent des balles d'Israel!



Mise à jour sur la pétition


Change 30 /3/ 2018 —
 Aujourd'hui, Journée de la Terre en Palestine occupée et dans le camp de concentration de Gaza: les manifestants ont été attaqués par les militaires israéliens et les colons selon l'habituelle tactique qui vise à réprimer en continu et à serrer plus encore l'étau à chaque manifestation d'insoumission et de colère des Palestiniens qui refusent le statut d'infériorité dans lequel l'apartheid israélien les relèguent. La répression militaire israélienne a déployé sa superpuissance de feu, de violence et de haine: 12 Palestiniens assassinés dans la bande de Gaza, 1300 blessés, de nombreuses arrestations en Cisjordanie. 
 Que font nos gouvernants? Que n'ont-ils de cesse de courtiser Netanyahou et sa clique d'extrême-droite? Jusqu'à quand les 2 millions de Palestiniens de Gaza devront-ils endurer l'emprisonnement imposé par Israel et ses complices Egyptien et Américain?
Parlez de Gaza autour de vous, ne laissez pas mourir ces incroyables résistants que sont les Palestiniens! Ils sont pour nous tous un exemple de ténacité, de dignité, de refus de la soumission! Vive la Résistance du peuple Palestinien!

Hautes-Alpes : La Région et la Préfecture en tempêtes migratoires

Au procès du CHUM, à la recherche de la famille du nouveau né : Que se passe-t-il ? Est-ce que nos institutions ne sont pas en train de perdre les pédales ?

Ainsi l’Établissement Public Foncier (EPF) PACA, propriétaire des locaux du CHUM (Centre d’Hébergement Urgence des Mineurs Exilés) fait un procès pour chasser les squatters, des gamins qui ont déjà subis mille souffrances, histoire de leur apprendre que la vie « bonne » n’est pas pour eux et d’ajouter à l’insécurité de leur quotidien. Ô bien sûr, dira EPF (PACA), « ce n’est pas à nous de nous occuper des migrants mineurs. L’État est défaillant, nous n’y sommes pour rien ! » On connaît la chanson, le maire de Gap a la même pour ne pas lever son petit doigt en faveur des migrants. Mais au moins qu’on laisse les citoyens qui trouvent des solutions poursuivre leur action ! Certes l’État est non seulement défaillant mais contre productif, il fait tout dans une légalité « élastique », le Préfet des Alpes-Maritimes vient une quatrième fois d’être condamné pour illégalité des mesures de reconduction à la frontière mais il est toujours en poste. L’État peut être condamné cela ne lui fait ni chaud ni froid. On peut se demander si nous sommes toujours dans une état de droit ! À l’évidence, non ! 
Bon et ce procès fait au CHUM qu’a-t-il donné ? 
 Le CHUM a-t-il été condamné  à quitter les lieux ? Et bien que vous le croyez ou pas, l’association demanderesse de l’évacuation du CHUM, l’EPF(PACA) ne s’est pas présentée au procès, n’a pas envoyé le moindre avocat. Leur attitude est grossière, c’est une mascarade. Le procès est renvoyé au 5 avril. Vendront-ils ces jeteurs à la rue de migrants non accompagnés? On n’en sait encore rien ! Bilan, une belle manifestation de soutien dénonçant la politique menée par Macron et Collomb, (Hou, Hou) mobilisant les énergies, unifiant les volontés de résistance, du temps gagné pour les jeunes accueillis et leurs

Et le père et les frères de Daniel, ce bébé né à l’hôpital de Briançon après un trajet des plus rocambolesque, mais qui aurait pu très mal finir vu l’attitude honteuse de la PAF, que deviennent-ils ?

Pour le savoir voici la suite de leur aventure. Le maraudeur Benoit Ducos, terminait son récit ainsi : « Pendant ce temps-là, le premier bébé des maraudes vient de naître à Briançon. C’est un petit garçon, né par césarienne. Séparé de son père et de ses frères, l’hôpital somme la PAF de les faire revenir pour être au côté de la maman. 
Les flics finissent par obtempérer. Dans la nuit, la famille est de nouveau réunie ». On aurait pu en rester là, sur cet heureux happy-end. Mais non, au pays des migrants rien n’est simple. Ce matin, mardi 12 mars, personne ne savait où se trouvaient le père et les frères de Daniel. Apparemment, ils étaient sur Gap,  le 115 ayant été incapable de leur trouver un logement sur Briançon pour être auprès de la maman et du bébé alors qu’il y a une semaine, le 115 voulait renvoyer 12 migrants à Briançon pour les loger ! A Gap mais où ? Commence une longue recherche dans tous les logements habituels du 115. Rien, nulle part, ils semblent être nulle part ! Les coups de téléphone au 115 ne donnent rien. Sont-ils toujours à Gap ? Ont-ils été mis en centre de rétention ? La tension monte. Et la maman et le bébé savent-ils où ils sont ? Non ! Alors, les manifestant-e-s mobilisé-e-s pour défendre le CHUM décident d’aller au 115 pour savoir. Manifestations devant l’A.P.A.S.E qui gère le 115. Demande d’entretiens, conciliabules, finalement une responsable craque. Ouf ! ils sont à Gap dans un logement ouvert exprès pour eux car les logements habituels étaient tous occupés. L’administration est toujours en retard sur des besoins qui sont pourtant prévisibles. Vont-ils pouvoir retourner à l’hôpital de Briançon voir la maman et le bébé ? Demain une militante les prendra en charge pour les mener à l’hôpital. Que deviendrait l’administration sans les militants et les militantes ? Que deviendraient surtout les personnes migrantes sans la chaîne des citoyen-e-s, des maraudes aux conseils juridiques, de la cuisine aux vêtements, des cours de français en recherche de logement, etc… ?
La France « terre d’asile », ce mot d’ordre martyrisé par Collomb et Macron, est toujours un guide d’action pour des milliers de militants bénévoles, des « milivoles » comme on les nomme à Calais. Ici, la PAF veut les empêcher de rentrer, là bas la même PAF veut les empêcher de partir ! Les tempêtes migratoires ne sont-elles pas le fruit d’une politique folle ?
Jean-Paul Leroux

vendredi 30 mars 2018

TERRE DE PALESTINE / La Grande Marche du Retour marque le début d'une nouvelle campagne de défi des Palestiniens


Date de publication sur Tlaxcala : 31/03/2018
Original: Palestine: The Great Return March, a new defiance campaign


La Grande Marche du Retour marque le début d'une nouvelle campagne de défi des Palestiniens


Iqbal Jassat اقبال جاسٹ
Traduit par  Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي


Dans une approche remarquablement fraîche de leur résistance contre les sept décennies de colonialisme d'Israël, les Palestiniens se sont mobilisés en masse dans ce qui a été baptisé la Grande Marche du Retour. Dès le vendredi 30 mars, des milliers et des milliers de personnes se sont dirigées vers les foyers et les terres d'où elles ont été expulsées depuis 1948. Victimes d'expulsions et de nettoyage ethnique qu’ Israël n'a jamais reconnu, malgré leur reconnaissance officielle par les Nations Unies, elles sont parfaitement fondées, en vertu  du droit international, à retourner dans leurs terres et à réclamer ce qui leur appartient.

Même si  le mois de mars a vu la commémoration du Jour de la Terre chaque année depuis 1976, cette année, il s'est développé de manière très créative. Le sentiment populaire partagé par les Palestiniens de la diaspora ainsi que par ceux des  territoires étouffant sous l’occupation est simple: «Le retour à nos terres et foyers volés est légal selon le droit international et les résolutions de l'ONU.» La Grande Marche du Retour est donc une affirmation de ce droit inaliénable garanti par un nombre important de conventions internationales.
Les informations de Gaza révèlent qu'une réponse militaire agressive et hostile à des êtres humains exigeant ce qui leur appartient légitimement est maintenant en cours. Les fuites du QG de guerre de Benjamin Netanyahou ont fait état de menaces de tuer tout Palestiniensqui ose s'approcher des barrières de l'apartheid - les fameuses  «clôtures» - qui empêchent la population autochtone  de rejoindre ses foyers et ses terres . Au soir du vendredi 30, 17 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens, alors qu'ils n’étaient pas armés et manifestaient  pacifiquement; des milliers d'autres ont été blessés.
Au grand dam d'Israël, la Grande Marche du Retour n'est pas prévue pour être un événement d'une seule journée. Pour ajouter au cauchemar de relations publiques d'Israël, la couverture médiatique va probablement revisiter les questions au cœur de cette manifestation populaire à travers une analyse approfondie et des images historiques de sa brutalité systématique.
http://mediareviewnet.com/wp-content/uploads/2018/03/grm1.jpg

Cependant, exprimer son mécontentement à travers les médias dominants  et piquer sa crise - la réaction israélienne habituelle - n'aidera pas les campagnes de hasbara (propagande) du régime de droite. En fait, une telle réaction sera totalement contre-productive, comme le National Party, à l'apogée de l'apartheid sud-africain, l'a appris à ses dépens.


Lire :  www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=23111



jeudi 29 mars 2018

Détenus politiques sahraouis au Maroc: près de 200 ONG saisissent le CICR


Détenus politiques  sahraouis au Maroc: près de 200 ONG saisissent le CICR
PARIS- Près de 200 ONG internationales ont attiré l'attention du président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, sur la situation de 19 défenseurs des droits humains sahraouis, détenus séparément dans des prisons du Maroc.
"Compte tenu du statut juridique internationalement reconnu du territoire non autonome du Sahara occidental et de celui du Royaume du Maroc dans ce territoire (puissance occupante), le peuple sahraoui doit être considéré comme une "personne protégée" conformément à l'article 4 de la quatrième Convention de Genève", ont souligné, dans une correspondance au président du CICR, ces ONG de plusieurs pays européens, latino-américains et africains, dont le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS).
Les signataires de cette correspondance, au nombre de 193, ont fait observer au président du CICR que les 19 défenseurs des droits de l'homme sahraouis, ainsi que d'autres prisonniers sahraouis "auraient dû être jugés par les tribunaux siégeant dans le territoire non autonome du Sahara occidental et devraient y être détenus", indiquant que 18 détenus ont été transférés de la prison d'El Aarjat vers différents lieux de détention sur le territoire du Maroc.

Lire aussi: Sahara Occidental: l'Algérie appelle au pourvoi d’une composante Droits de l’homme dans la MINURSO

Dans leur correspondance, dont une copie est parvenue à l'APS, les 193 ONG déclarent attirer l'attention que les prisonniers politiques protestent contre les mauvaises conditions d'emprisonnement, le refus d'accéder aux médicaments dont ils ont besoin et exigent leur transfert sur leur territoire natal.
Elles rappellent qu'une dizaine d'entre eux, dont Naâma Asfari, ont entamé une grève de la faim illimitée.
"C'est pour cette raison que les organisations signataires dénoncent une fois de plus la violation par le royaume du Maroc de l'article 76 de la Quatrième Convention", ont-elles affirmé, demandant au président du CICR d'envoyer en "urgence" une délégation dans les lieux de détention des 19 condamnés conformément à l'article 143 de la Convention et d'inviter le Maroc à respecter les Conventions de Genève "auxquelles il a adhéré en 1956".
Plusieurs prisonniers politiques sahraouis sont en grève de la faim dans les prisons marocaines pour dénoncer leurs conditions d'incarcération et revendiquer et défendre le droit à l'autodétermination, rappelle-t-on.
Le militant sahraoui Naâma Asfari a entamé une grève de la faim illimitée le 27 février dernier en déclarant solennellement "mieux vaut mourir pour la dignité que de vivre sans elle". Il a été rejoint, le 9 mars, par 8  autres prisonniers du groupe de Gdeim Izik, malgré leur dispersion par le pouvoir marocain dans plusieurs prisons et leur mise à l'isolement.
Les Sahraouis, grévistes de la faim, veulent faire entendre leur appel au droit à l'autodétermination de leur peuple qui en est privé depuis plus de 40 ans et réclamer l’application du droit international humanitaire qui exige de la puissance occupante, le Maroc, de les transférer dans une prison du territoire du Sahara occidental.
Dernière modification le : mercredi, 28 mars 2018 12:20

Un brunch à Pâques en solidarité avec Ali Aarrass (Dimanche 1er avril au Brass’Art de 11h à 14h)






 Chère amie, cher ami,
Nous vous invitons chaleureusement au brunch pour Ali Aarrass organisé au Brass’Art.
Le 1er avril 2018, Ali Aarrass sera en prison depuis exactement dix ans. A cette occasion une journée de solidarité et de partage est organisée pour nous souvenir de ces dix ans d’injustice et de ces dix ans de résistance.
La campagne pour Ali Aarrass continuera jusqu’à sa libération. Votre soutien reste indispensable autant pour lui que pour sa famille.
Au plaisir de vous retrouver nombreux !
Le Comité Free Ali.

Programme
10 h : ouverture
11-14 h : Brunch/Auberge espagnole, merci d’amener quelque chose
12.30 h : Maître Dounia Alamat sur la situation actuelle d’Ali Aarrass
14-20 h :  projection en boucle de clips, documentaires, reportages, et stands d’information.
Evénément Facebook
Brass’Art Digitaal Café Place Communal de Molenbeek 28, 1080 Molenbeek



      

mercredi 28 mars 2018

L'instrumentalisation du Forum de Crans Montana dénoncée en Afrique du Sud

26/3/2018

PRETORIA - Le Maroc persiste à piller illégalement les ressources naturelles du territoire du Sahara occidental occupé et tente d'utiliser le Forum de Crans Montana comme plate-forme pour "discuter des questions d'intérêt pour l'Afrique", a dénoncé récemment le principale journal hebdomadaire sud-africain "The Sunday Independant", appelant l'Union africaine (UA) à démasquer le double visage du Maroc et le forcer à résoudre le conflit sahraoui à travers un référendum onusien indépendant.
Cette dénonciation a été exprimée dans une contribution publiée dans The Sunday Independant, sous le titre : "Playing into hands of colonialist policy (Jouer dans les mains de la politique colonialiste)", de la Journaliste analyste sud-africaine, Shannon Ebrahim.
Elle a expliqué que le Maroc tente de se présenter comme "un leader continental progressiste" en organisant le Forum de Crans Montana et "l'utiliser comme plate-forme pour discuter des questions d'intérêt continental telles que la sécurité alimentaire, l'agriculture durable, les énergies renouvelables, la santé publique, les migrations vers l'Europe et la participation des femmes à l'économie et le développement politique".
Face à ces pratiques, la journaliste a exhorté l'UA à lever le voile sur le double visage du Maroc et l"amener à résoudre définitivement la question du Sahara occidental à travers un référendum indépendant parrainé par les Nations unies.
Mme Ebrahim a également souligné que malgré le nombre important de décisions judiciaires internationales, "le Maroc persiste dans le pillage illégal des ressources naturelles du territoire occupé", à travers le lancement d'un certain nombre de projets d'infrastructures afin de faire du Sahara occidental "une plaque tournante pour la communication et l'échange avec les pays d'Afrique subsaharienne".
"La stratégie est claire: le Maroc veut exploiter le territoire qu'il occupe illégalement comme une passerelle vers le continent africain afin de séduire les investisseurs et sortir de son isolement diplomatique", a écrit l'analyste-éditorialiste, au lendemain du Forum Crans Montana.
En janvier dernier, l'UA a décidé que ses Etats membres devraient boycotter le Forum de Crans Montana, qui s'est tenu, il y a une semaine, dans la ville sahraouie de Dakhla occupée, exhortant le Forum à s'abstenir d'organiser ses réunions dans cette ville.
L'organisation d'un tel événement à Dakhla, a dénoncé Ebrahime, tend à "légitimer une occupation illégale et brutale qui viole les droits de l'homme et refuse à tout un peuple son droit inaliénable à  l'autodétermination et à la liberté".


Témoignage de Simone Bitton : Je suis juive, je vis à Paris, et serai bientôt une vieille dame.


De Simone Bitton ;
  Je suis Mireille Knoll, et je pleure sa mort terrifiante comme si elle était ma mère ou ma sœur. Sur les photos, la gentillesse de son regard et de son sourire me retourne les tripes
 Comme elle, je vis seule dans un quartier populaire où il y a beaucoup de musulmans et beaucoup de juifs, et j’ai un peu trop tendance à ouvrir ma porte aux uns comme aux autres, et à tout le monde en fait. Il y a aussi plein de noirs d’Afrique , de chinois, de pakistanais, des kurdes, et que sais-je encore . Il y a des migrants qui dorment dans la rue et des voisins gentils qui leur servent un petit déjeuner chaque matin depuis plus de deux ans. Il y a de tout, même des bretons et des portugais. L’école des Loubavitch et la boucherie Halal sont sur le même trottoir, des deux côtés de la bibliothèque publique. Il y a aussi quelques junkies et autres dealers . C’est un super quartier très joli et super branché, mais parfois un peu chaud .
 Pourquoi je dis tout ça? Parce que j’ai une déclaration importante à faire , que voici:
Si un jour je suis trucidée par un voyou cinglé drogué du quartier qui en profiterait pour crier AllahouAkbar en emportant mon porte-monnaie , j’interdis à quiconque de venir avec un drapeau israélien et une carte du CRIF au rassemblement ému que vous ne manquerez pas, mes amis, d’organiser à ma mémoire. Et si Meyer Habib s’avisait de venir danser sur ma tombe, j’espère que quelques costauds parmi vous le chasseront avec des pierres. Ok ?

mardi 27 mars 2018

Afrique du sud : l’ANC rappelle le Maroc à l’ordre sur le Sahara occidental

Un Sahraoui brandit un drapeau du Front Polisario dans la région d'Al-Mahbes face aux soldats marocains qui surveillent le mur séparant la partie du Sahara occidental contrôlée par le Polisario, du Maroc, le 3 février 2017. C'est la plus vieille barrière de sécurité au monde.

Publié le 27/03/2018 à 11H56

Un mois et demi après le départ forcé de l’ancien président Jacob Zuma, l’Afrique du sud inflige un revers à la diplomatie du roi Mohamed VI. Malgré le retour du Maroc, après 30 ans d’absence, au bercail de l’Union Africaine, le parti de Nelson Mandela a tenu à rappeler son soutien aux droits du peuple sahraoui et annoncé la nomination d’un envoyé spécial sur la question du Sahara occidental.

Alors que l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, s’apprête à comparaître le 6 avril 2018 devant la justice pour corruption, le Congrès national africain (ANC), le parti de Nelson Mandela, au pouvoir, s’est empressé d’enterrer son héritage concernant la question du Sahara occidental.
Un symposium «pour justifier l'occupation du Sahara occidental» 
Là où l’ancien chef de l'ANC affirmait «n’avoir jamais eu de problème avec ses homologues marocains» et qu’il était normal d’entretenir des relations avec le Maroc, «une nation africaine», allant jusqu'à renouer avec ce pays lors du sommet de l'Union Africaine d'Abidjan, la nouvelle direction du parti s’insurge contre la politique de Mohamed VI dans ce territoire disputé et remet ses pendules à l'heure.

Suite à l’organisation d’un symposium, les 19 et 20 février 2018, sur «l’appui du Maroc aux mouvements de libération africaine : Afrique du Sud, Mozambique, Angola, Guinée Bissau et Cap Vert», l’ANC a appelé la diplomatie marocaine à «s’abstenir d’utiliser de tels forums pour justifier son occupation du Sahara Occidental».
 

Sahara occidental : la guerre pour les ressources naturelles a commencé



Reda Zaireg's picture
24 mars 2018

En se prononçant sur les accords conclus avec le Maroc, la Cour de justice de l’UE renvoie le Maroc à ses responsabilités vis-à-vis du Sahara occidental. Il est appelé à plus de concertation avec les populations de ce territoire
RABAT - Mardi 27 février, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a statué sur l’accord de pêche signé entre le Maroc et l’Union européenne. Le verdict est similaire à celui qu’elle avait rendu en 2016 au sujet de l’accord agricole Maroc-UE : si elle ne l’a pas invalidé, la Cour a jugé que dans sa forme actuelle, il ne peut s’appliquer au Sahara occidental. 
Territoire annexé par le Maroc en 1975 et contrôlé à près de 80 % par le royaume, il est au centre d’un conflit de près d’un demi-siècle qui oppose le Maroc au Front Polisario, un mouvement indépendantiste qui souhaite y établir une république.
L’accord de pêche signé entre le Maroc et l’UE inclut le Sahara occidental en tant que territoire « relevant de la souveraineté ou de la juridiction du Royaume du Maroc ». Une formule que la Cour a jugée faussée. Car bien qu’il existe dans les faits une effectivité de la juridiction marocaine sur ce territoire – il est soumis aux lois marocaines et au découpage administratif officiel du royaume –, la CJUE a rappelé que le Sahara occidental est un territoire non autonome qui ne saurait simplement être considéré comme un espace relevant de la juridiction du royaume.
Le Sahara occidental comporte 1 200 kilomètres de côtes entre le Maroc et la Mauritanie. Pour le Maroc comme pour l’Union européenne, l’enjeu est de taille. L’accord de pêche est doté d’une enveloppe de 40 millions d’euros et offre un bon retour sur investissement pour l’Union européenne : chaque euro investi par l’UE est censé supporter la création de 2,78 euros de valeur ajoutée pour le secteur de la pêche de l’UE.
Il prévoit l’accès d’un maximum de 126 navires de pêche de l’UE et, sur la période 2014-2017, une moyenne de 69 navires de l’Union européenne ont sollicité des autorisations de pêche. Les captures halieutiques des navires de l’UE s’élèvent à environ 83 000 tonnes par an, dont 91 % dans les eaux du Sahara occidental, selon un rapport d’évaluation réalisé par l’Union européenne.
En juillet 2017, le Maroc a adopté deux textes de loi visant à délimiter son espace maritime au large du Sahara occidental, face aux îles Canaries, et à « cimenter la tutelle » du royaume sur ces eaux au statut toujours indéfini (Envisat/ESA)
L’arrêt de la CJUE ouvre la voie à un cortège de conséquences juridiques et diplomatiques. Il soulève, plus largement, la problématique du statut du Maroc dans le Sahara occidental.
La puissance administrante de jure de ce territoire est l’Espagne. En effet,malgré le fait que l’Espagne ait mis fin à sa colonisation du Sahara occidental en 1976 et se considère, depuis, déchargée de toute responsabilité relative à l’administration de ce territoire, elle est toujours considérée par l’ONU comme sa puissance administrante. Le Maroc est quant à lui considéré comme « puissance administrante de facto », mais ce statut n’a pas de fondement juridique.
L’arrêt de la CJUE met à mal l’UE, qui a longtemps dévié de la position de l’ONU en considérant le Sahara occidental comme un simple territoire sous juridiction marocaine.

« Le principe de la primauté des intérêts des habitants »

Car après avoir affirmé, durant des années, que les accords ne s’appliquent pas au Sahara occidental, la Commission de l’UE a par la suite estimé que « des accords peuvent être conclus avec le Royaume du Maroc en ce qui concerne les ressources naturelles du Sahara occidental », en se référant à l’avis rendu en 2002 par le Suédois Hans Corell, ancien conseiller juridique de l’ONU : selon lui, bien que l’ONU n’a jamais reconnu le Maroc en tant que puissance administrante de ce territoire, le Sahara occidental faisant partie, depuis 1963, de la liste des territoires non autonomes, le Maroc est alors contraint de respecter les obligations qui s’imposent aux puissances administrantes.
Dans son article 73, la Charte des Nations unies exige des États membres qui administrent des territoires non autonomes de respecter « le principe de la primauté des intérêts des habitants de ces territoires », et d’accepter « comme une mission sacrée l’obligation de favoriser dans toute la mesure possible leur prospérité, dans le cadre du système de paix et de sécurité internationales ».

pour un papier

Samira Kinani a commenté une publication du 26 mars 2013.
ELLE  est jeune
elle est fonctionnaire
elle est mariée
son mari jeune cadre travaillant en france
elle veut levoir
demande un visa
qu'elle obtient
arrive en France
on l’arrête
le 23 mars
motif:elle aurait annulé  sa réservation d’hôtel
elle croupit toujours dans les geôles à l'aéroport
la police aurait même refusé
d’écouter la déposition de son mari!!!
ça se passe en France
le pays des droits de l'Homme
le pays des lumières
tfffffffffou
j'ai la rage
je bouillonne de colère
contre la France
contre ceux qui nous gouvernent
hagrouna ou zalouna
hta wlina jfaif
3and li yswa ouli mayswa
jusqu'à quand
allons nous supporter
ces comportements racistes
arrogants
dédaigneux
de ces anciens colons
qui continuent
à se comporter chez nous
en pays conquis
et qui interdisent leurs portes
même aux malades
souvenez vous
Aïcha Mokhtari
jusqu'à quand mes compatriotes
accepteront
d’Être humiliés devant les ambassades
pour un papier
qui ne les soustrait même pas
aux mauvais traitements
au racisme basique
je m'adresse
à vous
tous
n'est-il pas temps
de riposter
de dénoncer
ce que vivent nos compatriotes
là bas
quand ils y vivent
et ici
quand ils veulent
y aller ?
http://www.youtube.com/watch?v=2RQHsn2ilf

lundi 26 mars 2018

SOS cancer dans le nord du Maroc… les séquelles de la guerre du Rif








Les victimes de la guerre du Rif attendent toujours des autorités qu'elles reconnaissent le lien entre l'utilisation du gaz moutarde et le taux de cancer mortel élevé dans la région. Le Maroc garde le silence.
«Il n’est pas une famille rifaine qui n’ait parmi ses parents au moins une personne atteinte du cancer. Mon père en est mort… » Mohamed Yakhloufi, comme tous les militants du Rif, revendique une reconnaissance officielle du lien entre l’utilisation du gaz moutarde lors de la guerre du Rif (1921-1926) et le taux élevé de mortalité par cancer qui caractérise la région. « En Espagne, le roi Felipe s’est saisi du dossier, et des partis politiques admettent la responsabilité de leur pays. Pourtant, les autorités marocaines ne font rien… Elles refusent de défendre ce dossier et n’assurent même pas la prise en charge nécessaire de la population », s’insurge Hakim Chemla, leader d’un collectif de 200 associations rassemblées sous la bannière du Mouvement de volontaires pour le Grand Nador.

Le 4 février, à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre le cancer, des milliers de Rifains ont battu le pavé à Nador pour réclamer un centre hospitalier d’oncologie

Sahara Occidental : L'AIDE AMÉRICAINE N'EST PAS UN BLANC-SEING POUR L'ANNEXION PAR LE MAROC

Washington met Rabat sous "tutelle"

Par

Le département d'Etat américainLe département d’État américain
L'octroi de toute aide financière pour le Maroc, de surcroît lorsqu'elle touche le domaine militaire, est subordonnée au respect des droits de l'homme au Sahara occidental, stipule une loi adoptée par le Congrès au mois de décembre 2011.
Le Congrès américain a voté le 22 mars le budget fédéral pour l'année 2018. Une aide financière a été attribuée au Maroc. Elle ne pourra cependant être attribuée dans les territoires sahraouis occupés sans l'approbation du département d’État. Si la loi a rendu ces financements destinés au Maroc disponibles à l'assistance au Sahara occidental, elle stipule, cependant, que ce feu vert est soumis à l'approbation du département d’État. «Les fonds alloués sous le titre III de la présente loi sont rendus disponibles à l'assistance au Sahara occidental à condition que 90 jours après la promulgation de la loi, et avant l'engagement des fonds, le secrétaire d’État, en consultation avec l'administrateur de l'Usaid, engagent des consultations avec la commission des appropriations sur l'utilisation proposée de ces financements», souligne une disposition adoptée par les élus de la chambre basse et du Sénat américains. Le Maroc n'a pas hésité une seconde pour y voir une caution à son projet d'autonomie qui conforte sa mise sur le Sahara occidental. 

 La commission du Sénat en charge des dotations budgétaires a rectifié le tir en 2017. Tous les fonds accordés aux territoires sahraouis occupés seront gérés par la Mission pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental (Minurso), en consultation avec le Sénat, avait-elle affirmé dans un chapitre consacré à l'aide accordée au Sahara occidental séparé de celui du Maroc. Une décision qui souligne que le Sahara occidental est un territoire distinct du royaume. Au même titre que l'arrêt rendu par la Cour de justice européenne dans l'accord de pêche qui lie le Maroc à l'UE. Pas question donc pour l'administration américaine de reconnaître une quelconque «marocanité» au Sahara occidental qui figure sur la liste des territoires autonomes de l'ONU qui restent à décoloniser. La Commission du Sénat américain a écarté ce quiproquo. Aucun élément dans ces lois budgétaires «ne pourra être interprété comme un changement de la politique des Etats-Unis sur la question sahraouie qui consiste à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable au conflit» ont tenu à préciser ses membres. L'aide américaine n'est donc pas un blanc-seing pour l'annexion du Sahara occidental.
 lire l'article : www.lexpressiondz.com/internationale/289157-washington-met-rabat-sous-tutelle.html

dimanche 25 mars 2018

Pétition : Jerada, ville martyre ! Que cherche le pouvoir marocain ?

Larbi Fennich Maâninou et Mohammed Qnouch ont partagé la publication de Abdellatif Laâbi.

J'apporte ici mon adhésion pleine et entière à la pétition lancée par des dizaines d'associations pour soutenir le mouvement protestataire des citoyens de la ville de Jerada.
Abdellatif Laâbi

Texte de la pétition:
Nous, organisations et réseaux, affirmons notre soutien total à la lutte légitime de la population de Jerada (nord-est du Maroc) , mobilisée depuis plus de trois mois pour des revendications sociales et économiques de base, souvent de survie !
La manifestation pacifique de ce 14 mars, organisée en dehors de la ville, a fait l’objet d’une répression sauvage .
L'ampleur de la crise sociale, au Maroc est telle que des mouvements sociaux perdurent depuis plusieurs mois. Au Nord comme au Sud ces mouvements expriment les mêmes revendications : Le droit à des besoins de base tel que le droit à la santé, au travail des jeunes, aux infrastructures pour les zones marginalisées. Bref, à une vie dans la dignité et pour l'égalité des chances.

La réponse des autorités marocaines se résume en deux attitudes programmées d'avance : Tergiverser puis réprimer.
La région du Rif (région du Nord du Maroc) a connu un mouvement (Hirak) sans précédent depuis l'année dernière, avec la participation de la population d'une façon pacifique pour leurs droits économiques, sociaux et culturels. Réponse des autorités : des centaines de jeunes et de moins jeunes croupissent dans les prisons du royaume. Leurs leaders sont actuellement poursuivis pour des motifs extravagants.
Depuis plus de trois mois, la ville minière de Jérada ( Nord-Est du Maroc) vit plusieurs drames successifs : Au fait, la région de Jérada est sinistrée depuis la fin des années 90, suite à la fermeture des mines de charbon acculant des centaines de mineurs à risquer leur vie pour extraire clandestinement du charbon. Aucune perspective n'est offerte aux populations. En décembre dernier, décès de 2 frères dans un puits désaffecté de charbon, suivis de ‘un autre décès. L'exaspération de la population s'est exprimée, comme dans la région du Rif, d'une façon civilisée. Les revendications pacifiques des manifestants se sont centrées sur la nécessité d' « alternatives économiques » à l'extraction clandestine du charbon. La réponse du gouvernement s'est résumée à des promesses, avant de passer à l'arrestation de militants et l'interdiction de toute manifestation, ce qui a eu pour résultat un état de siège de la ville et des heurts entre manifestants et police . La population continue à se mobiliser en appelant à une grève générale et à une marche vers Rabat la capitale.
Nous, associations et organisations signataires, tout en affirmant notre totale solidarité avec les mouvements sociaux au Maroc pour leurs droits économiques, sociaux et culturels
exigeons :
-L’arrêt de la répression contre les mouvements sociaux au Maroc.
-La libération de tous les prisonniers politiques.
-L’ouverture de négociations sérieuses avec les représentants des mouvements sociaux sur leurs revendications
Nous appelons toutes les forces démocratiques maghrébines à soutenir ces mouvements sociaux et à dénoncer la criminalisation des mouvements sociaux pacifiques, au Maroc et au Maghreb.
Nous appelons les démocrates et les épris de paix et de justice, à travers le monde, à apporter leur soutien et leur solidarité avec ces mouvements en lutte pour la dignité, la justice sociale et la liberté.

Le 23 mars 2018
Signataires :
Associations et organisations

Immigration :
- Associaiton de Travailleurs Maghrébins en France - ATMF
- AIDDA
- Associaiton des Tunisens et Tunisennes de Suisse - ATTS
- Associaiton des Tunisiens du Nord d la France – ATNF
- Association Démocratique des Tunisiens en France - ADTF
- Association des Marocains en France – AMF
- Association des Tunisiens en France – ATF
- Association N’aouara – Bruxelles
- Asssociation de Défense des Droits de l’Homme au Maroc – ASDHOM
- Collectif Agir pour la Démocratie en Algérie – ACDA
- Collectif Culture et Citoyenneté – 3C
- Comité de Starsbourg de soutien au mouvement populaire du RIF
- Comité de Vilance pour la Démocratie en Tunisie – Belgique CVDT
- Comité Pour le Respect des Libertés et des Droits d el’Homme en Tunisie - CRLDHT

- El Ghorba Associaiton – Lyon
- Femmes plurielles – France
- Immigration Developpement Démocratie – IDD
- Plateforme Euo-Marocaine Migration Développement Citoyenneté et Démocratie
- Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture - REMCC
- SOS Migrants - Bruxelles
- Union des Tunisiens pour une Action Citoyenne – UTAC
- Association Sahraouie pour le Développement, la Démocratie et les Droits Humains - AS3DH
- Euro-Mediterraan Centrum Migratie &Ontwikkeling – EMCEMO Pays-Bas
-Association des Tunisiens de l’Isère Citoyens des Deux Rives

Maghreb :
Association Amal "Femmes en Mouvement pour une Vie Meilleure"
Association Carrefour des Initiatives (Maroc)
Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis AFAPREDESA
Association Lumière sur L'Émigration au Maroc ALECMA
ASSOCIATION MAINS LIBRES جمعية ايادي حرة
Association Marocaine des Droits Humains – AMDH
Association Relais Prison /Société
-Association Réseau National anti-Corruption – Tunisie
Association Tunisienne des Femmes Démocrates ATFD
Association Vigilance pour la Démocratie et l’ Etat Civique – Yaquadha – Tunisie
Centre Marocain de Réhabilitation des Victimes de la Torture
Centre Marocain pour la Démocratie des Elections
Centre Marocain pour la Démocratie des Elections
Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM)
CONFEDERATION GENERALE DU TRAVAIL (CGT MAROC)
Confédération Démocratique du Travail (CDT)
COORDINATION MAGHREBINE DES DROITS DE L'HOMME (CMODH)
Federation Nationale des Associations Amazigh (FNAA)
FORUM AL KARAMA POUR LES DROITS DE L'HOMME منتدى الكرامة لحقوق الإنسان
Forum Marocain des Alternatifs Sud – FMAS
Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux – FTDES
GASO( groupe anti gaz de schiste d'Oran
Instance Marocaine des Droits de l'Homme (IMDH)
JEUNESSE OUVRIERE MAROCAINE
Ligue Algerienne de Defense des Droits de l’Homme – LADDH
Ligue Marocaine pour la Citoyenneté et les Droits de l'Homme
Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme – LTDH
Mouvement Anfass Démocratique
Observatoire Marocain des Libertés Publiques – OMLP
Organisation pour les Libertés d'Information et d'Expression - OLIE
Rassemblement Jeunesse Algérie - RAJ
Réseau de Redevabilité Sociale au Maroc
Réseau des Associations de Quartiers de Casablanca RESAQ
RESEAU MAROCAIN POUR LE LOGEMENT DÉCENT الشبكة المغربية من أجل السكن اللائق
Syndicat Autonome des Personnels de l’Administration Publique, Algérie – SNAPAP
Syndicat National des Journalistes Tunisiens SNJT
Association Femmes pour l'Egalité et la Démocratie-MAROC
Forum Marocain pour l'Enseignement (Maroc)
Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc CCSM
Association marocaine pour un contrat mondial de l'eau (ACME-Maroc)
Association Neama pour le Développement (Maroc)
Observatoire Marocain des Prisons
Instance Nationale de protection des Biens Publics au Maroc-I.N.P.B.P.M.
INSTITUT DE FORMATION DES AGENTS DE DEVELOPPEMENT-IFAD MAROC
TRANSPARENCY MAROC
Association Femmes pour l'Egalité et la Démocratie-MAROC
Forum Marocain pour l'Enseignement (Maroc)
Collectif des Communautés Subsahariennes au Maroc CCSM
Association marocaine pour un contrat mondial de l'eau (ACME-Maroc)
Association Neama pour le Développement (Maroc)
Observatoire Marocain des Prisons
Instance Nationale de protection des Biens Publics au Maroc-I.N.P.B.P.M.
Jeunes Femmes pour la Démocratie – Maroc
Organisation Démocratique du Travail – ODT Maroc
Association Démocratique des Femmes du Maroc - ADFM
Forum Social de la Justice Climatique
Association Marocaine pour le Journalisme d'Investigation (AMJI)
Forum Marocain des Femmes
Association Action Citoyenne et Ecologique (AACE) - Maroc

Organisations Régionales :
- Coordination Maghrébine des Organisation de Droits de l’Homme – CMODH
- Euromed Droit – REMDH

Europe :
- Cedetim
- Europe Ecologie Les Verts - EELV
- Initiative Pour un Autre Monde - IPAM
- Ligue des Droits de l’ Homme – LDH France
- Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples – MRAP
- Nouveau Parti Anti-Capitaliste – NPA
- Parti Communiste Français – PCF
- Réseau Sortir du Colonialisme - France
- Union Syndicale Solidaires – SUD
- Partenia 2000 – France
– Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne-ATTAC�- Global Social Justice-Bruxelles
- Droit Devant – France
- Le Mouvement LE CRI – France