Alors
que Mohammed VI a gracié 60 membres du hirak rifain pour l’Aïd, le père
de Nasser Zefzafi, leader de la contestation, raconte le quotidien de
son fils en prison, et celui d’Al Hoceima, sous pression des forces de
l’ordre
Ahmed Zefzafi rend visite à Nasser, son fils, condamné à vingt ans de prison, chaque mercredi (AFP) Thérèse Di Campo, 5/6/2019
Soixante détenus condamnés pour leur implication dans le soulèvement du Rif en 2016-2017 ont été graciés par le roi à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Aucun leader du hirak n’est concerné par cette mesure.
Soixante détenus condamnés pour leur implication dans le soulèvement du Rif en 2016-2017 ont été graciés par le roi à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Aucun leader du hirak n’est concerné par cette mesure.
Le 6 avril, la justice marocaine a même confirmé en appel les peines
de prison allant jusqu’à vingt ans pour les meneurs du mouvement. Parmi
eux : Nasser Zefzafi,
39 ans, qui s’est imposé comme le visage de la contestation populaire
dans le nord du Maroc, avec ses discours virulents contre l’État
« corrompu » ou « l’arbitraire » du pouvoir.
Jugé en appel aux côtés de 41 autres accusés, cet ancien chômeur
détenu depuis mai 2017 était absent à l’énoncé de la sentence : comme
tous ses compagnons détenus, il boycotte les audiences depuis janvier
pour dénoncer un procès « non équitable ».
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