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Lire la suite De nouveau la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU revient au goût du
jour. C'est la France qui est revenue à la charge avec une proposition
concernant un aspect du fonctionnement du Conseil: l'usage du veto. Il
était attendu à tout le moins que Paris remette en cause l'existence du
veto qui met cinq pays au-dessus du droit international, réputé commun
pour toutes les nations. Confortant Paris, le Haut-commissaire aux
droits de l'homme, le Jordanien Zeid Ra'ad Al Hussein estimait, samedi
dernier, «intéressante» la proposition de la France indiquant: «C'est un
code de bonne conduite qui prévoit que les cinq membres permanents du
Conseil de sécurité n'usent pas de leur droit de veto lorsqu'il y a
génocide ou crime contre l'humanité.» Certes! Mais encore? En fait, le
droit de veto par son existence est déjà un fait inique et va à
l'encontre du droit international censé s'appliquer de la même manière à
tous.
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