Le
Conseil Constitutionnel devait se prononcer sur les nombreux procédés
antidémocratiques utilisés par le gouvernement : recours à un projet de
loi de financement rectificative de la sécurité sociale, ainsi qu’aux
articles 44-3, 47-1 et 49-3 pour étouffer le débat démocratique et
parlementaire.
Ses
9 membres, nommés par le président, le Sénat et l’Assemblée, n’ont donc
rien trouvé à redire aux manœuvres de l’exécutif. Et ce alors même que
le projet du gouvernement s’est vu opposer un mouvement social d’une
durée et d’une ampleur historique, soutenu par une écrasante majorité de
la population. Une mobilisation qui par ailleurs fait l’objet d’une
violente répression, provoquant une indignation d’ampleur nationale et
internationale.
Le
Conseil constitutionnel a manqué une occasion historique de s’affirmer
comme le garant de la démocratie et des libertés face aux coups de force
du gouvernement et à l’instrumentalisation d’un PLFRSS et de certains
articles de la constitution aux seules fins d’imposer brutalement sa
réforme.
Mais
sa décision n’ébranle en rien notre détermination. Nous ne lâcherons
rien et nous continuerons à combattre cette réforme injuste et
injustifiée, dont l’illégitimité est désormais patente. Plus encore,
nous continuerons à dénoncer et combattre le projet d’un gouvernement au
service des plus riches, dont la violence sociale n’a jamais été aussi
évidente.
Continuons
le combat : dès ce soir 14 avril, Attac appelle à se rassembler sur les
places pour dénoncer la décision du Conseil constitutionnel de valider
la réforme. Dans les prochains jours, nous nous mobiliserons pour exiger
le retrait et la non application de cette réforme !
Vous
pouvez nous aider financièrement à mener nos mobilisations : nos
ressources reposent uniquement sur les adhésions et les dons. Tous les
soutiens sont les bienvenus !
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