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Télégrammes

Crise du bétail : le Maroc se tourne vers l’Australie
Le Maroc prévoit d’importer jusqu’à 100.000 moutons vivants d’Australie chaque année, une priorité urgente avant l’Aïd Al-Adha. Cette décision vise à compenser la forte baisse du cheptel national due à la sécheresse. Les experts critiquent l’échec du plan “Maroc Vert”, accusé d’avoir aggravé la crise de l’élevage. Ils dénoncent aussi le manque de soutien aux éleveurs locaux, la spéculation et la priorité donnée aux cultures d’exportation au détriment de la sécurité alimentaire nationale.

mercredi 31 janvier 2024

* Appel de la Confédération paysanne aux autres syndicats agricoles pour la garantie d'un revenu digne à toutes les paysannes et tous les paysans !

GAUCHE DÉMOCRATIQUE & SOCIALE

Syndicats

Appel de la Confédération paysanne aux autres syndicats agricoles

Nous reproduisons ici une adresse du secrétariat national de la Confédération paysanne à l'ensemble des syndicats agricoles.

Appel de la Confédération paysanne aux autres syndicats agricoles pour la garantie d'un revenu digne à toutes les paysannes et tous les paysans !

Face aux attentes très fortes qui s’expriment dans le monde agricole, la Confédération paysanne lance un appel aux autre syndicats agricoles afin d'obtenir des mesures structurantes et des engagements forts sur le revenu paysan de la part du gouvernement.

En France, depuis deux semaines, le monde agricole est mobilisé pour faire entendre ses revendications. Un point commun se retrouve dans tous les blocages, dans toutes les colères exprimées par les agriculteurs et agricultrices : alors que notre métier est d'utilité publique, nous ne gagnons pas toutes et tous correctement notre vie. Dans un esprit de solidarité et de responsabilité, nous lançons un appel urgent aux autres syndicats agricoles à se positionner clairement et fermement sur deux mesures cruciales pour garantir l'avenir de nos fermes.

La première de ces mesures serait de réclamer conjointement l'arrêt des accords de libre-échange et la suspension immédiate de toutes les négociations, dont l'accord avec le Mercosur*, car ils mettent en concurrence les agriculteurs et agricultrices à travers le monde, et nous empêchent de nous rémunérer au juste prix.

La deuxième de ces mesures serait d'exiger ensemble l'interdiction formelle de l'achat des produits agricoles en dessous de leur prix de revient (coût de production + revenu agricole). Cette démarche doit être soutenue par une législation contraignante, efficace et contrôlée par les services de l'État. Il s'agit enfin de mettre en place une vraie protection du revenu des agriculteurs et des agricultrices, contrairement à la loi EGALIM qui repose sur le bon vouloir des industriels. Le revenu des paysan·nes ne doit plus être la variable d'ajustement de l'ensemble de la chaîne agroalimentaire !

C'est en unissant nos voix, en rassemblant les forces de tous les syndicats agricoles, que nous serons à même d'obtenir des mesures structurantes et des engagements forts de la part de nos dirigeants politiques.  Face à la gravité de la situation actuelle et à l'insatisfaction partagée suite aux annonces du Premier ministre, ce socle est notre plus petit dénominateur commun. Il est indispensable pour porter haut et fort notre revendication d'un prix rémunérateur, garantissant l'avenir de notre métier.

La question n'est pas seulement économique, elle touche à la justice sociale : l'agriculture ne peut pas être le seul métier sans rémunération ! C'est pourquoi nous appelons tous les syndicats agricoles à se positionner publiquement sur leur volonté de porter ensemble ces propositions d'avenir pour l'agriculture.

Bagnolet le 29 janvier

Le Secrétariat national de la Confédération paysanne

* Mercosur : Marché commun de l'Amérique du Sud

Lire aussi :

Communiqué de la Confédération paysanne

Déclaration du comité national de la Confédération paysanne

 

mardi 30 janvier 2024

EN 2024 UNE URGENCE : La libération des prisonniers politiques sahraouis

Sahara Info Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique
Septembre / décembre 2023 - Numéro 193

EN 2024 UNE URGENCE : La libération des prisonniers politiques sahraouis. 

Pour ce dernier numéro 2023, nous vous proposons de partager bilan et perspectives de notre engagement associatif qui a un seul objectif : le droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui. Ce début décembre, c’est une dizaine de délégués français représentant associations et villes qui ont participé aux côtés de 260 participants à la conférence EUCOCO, dont la 47e édition se tenait cette année à Tolède.
Rencontre de travail, conférence de soutien qui chaque année s’adresse aux institutions interna-
tionales pour leur rappeler le droit de la décolonisation et saluer la résistance du peuple sahraoui.
Occasion aussi cette année d’envoyer un message de soutien et de solidarité avec le peuple pales-
tinien.
Nous allons très vite démarrer 2024 en tenant notre Assemblée générale à Ivry/Seine. Ville désomais symbole qui a signé en 2023 un protocole d’amitié et de solidarité avec Mijek, daïra des campements de réfugiés.
Mais c’est aussi la déclaration du Groupe de travail sur la détention arbitraire qui enjoint, ce 11 octobre, le Maroc à libérer les 18 prisonniers  e Gdeim Izik car leur détention est illégale, qui nous invite en 2024 à développer notre soutien à tous les prisonniers politiques sahraouis.
En multipliant les parrainages et en appelant nos autorités à peser vigoureusement en faveur de leur libération. Ce soutien aux prisonniers, la défense du droit de visite de leurs familles, le plaidoyer en faveur de leur libération, nous espérons cette année 2024 l’incarner avec une grande marche qui devrait relier, du 1er avril au 1er juillet 2024, Ivry à Kénitra, autour de Claude Mangin Asfari, épouse privée depuis trop d’années de son droit de visite.
Nous aurons besoin de vous tous, associations et comités à Paris et en province, adhérents, militants ou amis partenaires, membres de la diaspora, pour nous aider à réussir cette marche, faire exister en France le peuple sahraoui, peser en faveur de la libération de tous les prisonniers et gagner pour Claude le droit de retrouver son mari, Naâma, à la prison de Kénitra.
Régine Villemont, décembre 2023
Banderole brandie devant le Ministère des Affaires Etrangères en avril 2018, les prisonniers sont toujours en détention en 2023.
 

Maroc : Le pouvoir s’oppose à la création d’un nouveau parti

Maroc : Le pouvoir s’oppose à la création d’un nouveau parti

La loi marocaine ne permet pas la création de partis politiques sur des bases religieuses, ethniques ou régionalistes. Tamunt pour les libertés pourrait être lié au mouvement rifain du Hirak.

Le tribunal administratif de Rabat a été saisi par le ministère marocain de l’Intérieur en vue d’empêcher la création du Parti Tamunt pour les libertés, rapporte la presse locale.

Dans un communiqué, le parti affirme avoir rempli toutes les conditions légales et que le ministère utilise des arguments erronés et illégaux pour lui refuser le droit à l’existence politique.

Le parti regrette que cette démarche intervienne à un moment où le Maroc préside le Conseil international des droits de l’homme aux Nations Unies.

Le parti a mis en place un comité de défense pour défendre ses droits devant les tribunaux. Il défend la liberté d’expression politique et rejette les abus du Makhzen.

Selon Maghreb Intelligence, « la loi marocaine ne permet pas la création de partis politiques sur des bases religieuses, ethniques ou régionalistes. Tamunt pour les libertés est dirigé par le secrétaire national Salmane Ben Ichou ». 


 

samedi 27 janvier 2024

Et après les manifestations contre la loi Darmanin-Le Pen-Ciotti ?

Et après les manifestations
contre la loi Darmanin-Le Pen-Ciotti ?

Après celles du 14 janvier appelée par un grand nombre de collectifs et d’organisations, les manifestations du 21 janvier ont été soutenues par la quasi totalité des organisations politiques de gauche, les syndicats et les organisations démocratiques. De très nombreux artistes et personnalités ont signé un appel dit des 201 relayé par l’Humanité et Médiapart.

Photo Didier Raynaud                                                                                                                                     (Photo Didier Raynaud)

Ce large front démocratique est porteur d’espoir d’unité permanente, tant pour contester cette loi que pour organiser concrètement le soutien aux sans papiers et aux migrants. Ce soutien devrait permettre de renforcer les chaines de solidarités locales, d’organiser la résistance aux atteintes aux droits avec les organisations démocratiques, LDH, Cimade, RESF, les collectifs locaux, les syndicats, les collectivités locales que sont les municipalités et les départements.

Faire front sur le terrain social

L’inflation des produits de consommation courante, l’augmentation des coûts de l’énergie, le poids du logement dans la part des revenus des salariés créent une situation explosive. Le mouvement des agriculteurs pose la question du revenu garanti des paysans et celui du modèle de l’agro industrie défendu par une FNSEA liée aux trusts et aux banques qui étouffent ces mêmes paysans. C’est pourquoi la GDS soutient sans réserve les revendications de la confédération paysanne. Celles-ci mériteraient une campagne de solidarité nationale pour détacher les agriculteurs de la main mise clientéliste de la droite.

Le gouvernement, comme le RN, défend la dérégulation des normes dans l’agriculture sans remettre en cause la libre circulation des marchandises et en même temps prépare une nouvelle remise en cause des droits des salariés. L’augmentation du smic, l’indexation des augmentations de salaires sur les augmentations des prix, la revalorisation des minimas sociaux et des revenus garantis pour les paysans font partie de l’urgence sociale que les syndicats et les partis de gauche doivent porter ensemble sur le terrain des luttes et sur le plan législatif.

Face au bloc des droites l’alternative passe par l’union de toute la gauche sociale et écologiste

L’échéance des élections européennes de juin 2024 doit être considérée comme une occasion. La division rendrait plus difficile les démarches unitaires pour les prochaines échéances électorales.

Ce scrutin proportionnel fixe un minimum de 5% pour avoir des représentants. Comme cela était prévisible le PCF s’auto élimine puisqu’il est donné en dessous de ce seuil. Les autres partis EELV, LFI et PS sont évalués à moins de 10 %. Les sondages de juin n’attribuaient que 30 % à une liste commune tout en valorisant des listes dissidentes sociales libérales et écologistes. C’est sous estimer le sursaut que susciterait l’unité après notamment le vote de la loi Darmanin - Le Pen - Ciotti. C’est l’espoir qui mobiliserait les abstentionnistes et permettrait d’atteindre un score de 40%.

Le meilleur rempart à l’extrême droite c’est l’unité immédiatement sur la ligne générale d’un programme qui existe déjà. Le chapitre 8 du programme de la NUPES (programme signé par EELV, FI, G.s, PCF et PS,  et soutenu par de nombreux autres « plus petits » partis (GDS, Ensemble, Nouvelle Donne) est une bonne base pour une liste commune. Les dirigeants des organisations de jeunes en avaient extrait 166 propositions.

Une rencontre entre tous les partis reste bien la première urgence politique.

 

Mohamed Mbougar Sarr. « Loi immigration, la centrale du tri »

Loi immigration : la course aux droites extrêmes Chronique

Alors que le Conseil constitutionnel se prononce le 25 janvier sur le texte voté fin décembre, l’écrivain sénégalais, Goncourt 2021, pointe dans un texte pour Mediapart le risque de cette « loi indigne » : « Constituer des catégories de bons et de mauvais étrangers. »

Mohamed Mbougar Sarr

25 janvier 2024 à 06h57

Je suis venu en France en 2009 pour y commencer mes études supérieures. On m’a souvent demandé pourquoi j’avais choisi ce pays plutôt qu’un autre afin de poursuivre mon chemin dans la vie. J’invoquais, entre maintes raisons, de grands vocables aux pesantes majuscules : Littérature, Humanisme, Philosophie, République, Lumières, Droits de l’Homme, Égalité. Je n’ignorais pas, pour être né et avoir grandi sur une terre où elles avaient eu cours et laissé de profondes cicatrices, les atrocités que la France avait commises au nom de ces nobles emblèmes et principes ; mais je ne voulais pas juger tout un pays − un pays qui m’accueillait pour me former − en le réduisant à son passé ensauvagé et criminel.

J’arrivai donc à Compiègne. Il ne fallut pas un trimestre pour que la vie politique française achevât de me déniaiser et de me dépiter. J’admirais Balzac ; on m’offrit l’opportunité empoisonnée de vivre mes Illusions perdues. À l’époque, sous l’impulsion des gaies figures politiques de l’UMP, le débat sur l’identité nationale faisait rage et fureur.

Pour être honnête, je le trouvais intéressant en son principe : qu’un pays se demande ce qui fondait sa culture, quelles vertus donnaient sens à sa devise, à partir de quelles valeurs, de quelle histoire, de quelle vision du passé, du présent, de l’avenir il faisait nation et société ne me paraissait pas être une mauvaise discussion en soi. C’était avant que je ne me rende compte que les termes de ladite réflexion étaient faussés dès le départ, et qu’il s’agissait moins d’un débat que d’un procès. Ou d’une puante inquisition, à tout le moins. 


Mohamed Mbougar Sarr à Stockholm, en Suède, le 20 avril 2023. © Photo Caisa Rasmussen / TT News Agency via AFP

À la barre des accusés ? facile : les mêmes que d’habitude, les usual suspects : les étrangers, les métèques, les barbares, les musulmans, les Noirs, les Arabes, les Roms, les immigrés du Sud. Moi. Nous n’avions pas besoin de commettre un crime particulier. On nous en prêtait l’intention et cela suffisait. Nous étions suspectés ab initio et a priori. Je découvrais l’existence de la présomption de culpabilité, du péché sans faute. Il n’était pas du tout question de penser l’identité française, mais de l’aligner sur un patron réactionnaire, violent et discriminatoire envers des catégories déjà fragiles de la société.  

Je suis pourtant resté vivre dans ce pays. J’en aime bien des aspects, et bien des gens qui l’habitent m’émeuvent beaucoup. J’y suis devenu un homme et un écrivain. Mais je n’oublie jamais, où que j’y sois, même couvert de ses honneurs les plus prestigieux, que j’y demeure − je connais les nuances sémantiques, mais elles convergent vers la même peur − un étranger et un immigré ; que, donc, j’appartiens de facto (et, de plus en plus, de jure) à la menace à venir : celle qu’on agitera quel que soit le problème, que divers gouvernements − de tous bords − manipuleront pour d’indignes intérêts politiques, qu’on n’aura nul scrupule à criminaliser.

Qui me le rappelle ? l’homme de la rue, parfois ; la loi, régulièrement ; et toujours, les visages de cette famille damnée et silencieuse que forment les étrangers de ce pays. Je les regarde : ces visages peuvent être apeurés ou courageux, désespérés ou combatifs, encolérés ou joyeux, vaincus ou triomphants, enragés ou conciliants. Tous, cependant, se ressemblent en ce qu’ils sont lucides. Ils savent où ils sont. C’est aux étrangers de ce pays qu’il faut poser la question de l’identité française. Ils la connaissent par sa honte. Le mieux, par conséquent. Ils savent les ombres de la France, le revers noir de ses légendes dorées, sa lâcheté, ses mensonges, sa violence historique et quotidienne ; nul ne les dupera à ce sujet à coups de rhétorique et de réécriture ; et nul mieux qu’eux ne saura décrire les passions tristes de ce pays, ce qu’elles furent, ce qu’elles sont, ce qu’elles deviennent.  

Presque quinze ans ont passé depuis les joyeusetés identitaires des barons de l’UMP. Fin 2023, pourtant, ils passeraient presque pour d’inoffensifs drilles. Dans des circonstances constitutionnelles catastrophiques pour l’État de droit, le gouvernement français (qui faut-il mettre en avant : Emmanuel Macron ? Gérald Darmanin ? Élisabeth Borne, débarquée depuis ?) faisait voter une loi immigration dont la dureté et l’injustice contre les immigrés n’envient rien aux propositions de l’extrême droite française, laquelle a d’ailleurs vu dans cette décision, dont elle s’est félicitée qu’elle fût adoptée, « une victoire idéologique ».

Cette revendication seule eût pu suffire à en signer la honte et à embarrasser la majorité. Mais nous n’en sommes plus là : plus aucune haine documentée, plus aucun passé d’indignité, plus aucune peste n’est infréquentable politiquement. Il serait aisé, peut-être trop, d’accabler le seul espace politique. C’est aussi dans la société, dans ses profondeurs, que les digues anciennes ont peu à peu reculé avant de rompre totalement. Mais le monde politique a accepté, accéléré, institutionnalisé ce mouvement en lui donnant une légitimité, en l’embra(s)sant au lieu de le combattre. Que s’est-il produit, pour que les vieux loups bruns passent aujourd’hui pour des agneaux blancs ? Qui porte la responsabilité de cette déchéance-là ?

À lire aussi

Il est certain, en tout cas, que l’actuel gouvernement français en a une, et cette tache le poissera à jamais. Pour qui a attentivement suivi les différentes lois liées à l’immigration depuis quelques années, il n’y a, une fois passée la stupeur morale (ainsi donc, l’extrême droite est − était ? − déjà au pouvoir ?), aucune surprise. Tout est bassement cohérent. Je ne dresserai pas ici l’historique précis de ces lois et mesures (de l’augmentation des frais de scolarité des étudiants étrangers au refus des visas accordés à des ressortissants de certains pays africains), non plus que je ne répéterai toutes les funestes raisons, ainsi que leurs conséquences odieuses, qui sont attachées à cette loi.

Je me refuse également à défendre les immigrés et étrangers de ce pays en mettant en avant, pour prouver qu’ils peuvent tout de même y réussir (certains remportent même le Goncourt), les plus célèbres et glorieux parmi leurs rangs. Il n’est pas question d’eux ici, ou plutôt : ils ne sont pas les plus menacés par cette loi. Ce n’est pas eux qu’elle humiliera et détruira le plus violemment. J’ai vu circuler de gentilles images, des sortes de Who’s who de Français illustres issus de l’immigration (beaucoup de morts, quelques vivants) qui devaient montrer l’apport important des étrangers à la France.

L’intention est sans doute louable, mais je ne suis pas sûr que le fond d’une telle démarche ne constitue pas subrepticement une alliée de cette loi indigne : constituer des catégories de bons et de mauvais étrangers, trier parmi les immigrés des personnes acceptables, visibles, désirables, et d’autres sans intérêt, invisibles, importunes.

À ce propos, qu’on ne s’y trompe pas : les législations sur les étrangers sont toujours des galops d’essai politiques, des laboratoires. L’horizon de cette loi n’est pas seulement de désigner, dans la population des immigrés, qui est gardable et qui est irregardable, mais bien de distinguer chez les Français eux-mêmes, parmi lesquels, bien sûr, se trouvent des gens aux origines étrangères, entre vrais et faux. Oui, ça pue. Le langage de la souche n’est pas loin. On moisit déjà sous terre.  

Alors, que faire ? tout ce qu’on a toujours fait dans ces circonstances, qui n’est pas grand-chose et qui est déjà beaucoup : dire non, marcher, écrire, protester, se réunir, parler, se parler, refuser d’être plus atomisés qu’on l’est déjà. Que chacun lutte, comme il peut, avec ses armes miraculeuses, avec ou sans espoir. J’imagine que rien de tout cela n’émeut vraiment ceux et celles qui dirigent ce pays, ainsi que les gens qui les soutiennent. Mais qu’importe, c’est tout ce qu’il nous reste devant cette hideuse loi : la dénoncer toujours, et lutter fraternellement, jusqu’au bout.

Mohamed Mbougar Sarr

Loi immigration : la course aux droites extrêmes

Dossier


 

Du nord au sud du Royaume, des associations se mobilisent pour les SDF


Telquel
 
 
Mardi 02 janvier
 



 
 
Au Maroc, le sans-abrisme est une réalité immuable. Mais en hiver, les conditions de vie des SDF se durcissent face à la baisse des températures. Des militants associatifs, qui œuvrent sans relâche aux côtés des sans-abri, témoignent de leur travail sur le terrain pour leur venir en aide.
 
 

 

L’Appel des 201 contre la loi immigration


Le Club de Mediapart : Participez au débat



Tribune 7 janvier 2024

Dans cet espace, retrouvez les tribunes collectives sélectionnées par la rédaction du Club de Mediapart.


Deux cent une personnalités d’horizons divers, dont l’ex-Défenseur des droits Jacques Toubon, appellent à marcher le dimanche 21 janvier dans toute la France pour demander au Président de la République de ne pas promulguer la loi immigration.


Signé notamment par Jacques Toubon, Défenseur des droits de 2014 à 2020, et Thierry Beaudet, président du Conseil économique social et environnemental (CESE), cet appel vise à rassembler toutes celles et tous ceux qui, dans leur grande diversité, considèrent que la loi immigration constitue un danger pour notre République, aux antipodes des principes de solidarité, de liberté, d’égalité et de fraternité.

Dénonçant les marchands de haine et les mécaniques de division sans fin de notre société, la pluralité inédite des signataires de l’appel vise à faire primer l’essentiel : le rassemblement et la solidarité. Publié conjointement par L’Humanité et Mediapart, il réunit des personnalités de tous milieux – intellectuels, universitaires, scientifiques, culturels, artistiques, syndicaux, religieux, associatifs, mutualistes, politiques, etc. – dont les noms figurent à la fin de ce billet.

Les dirigeant·e·s des principales organisations syndicales en sont signataires : Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT ; Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT ; Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA ; Murielle Guilbert et Simon Duteil, co-porte-paroles de Solidaires ; Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. Tout comme les dirigeant·e·s des principales associations d’accueil et de lutte contre la pauvreté : Henry Masson, président de la Cimade ; Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde ; Antoine Sueur, président d’Emmaüs France ; Véronique Devise, présidente du Secours Catholique ; Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d’Asile.

Les responsables des associations de lutte pour les libertés et contre le racisme en sont évidemment signataires (Ligue des Droits de l’homme, Syndicat de la magistrature, Syndicat des avocats de France, SOS Racisme, etc.) tout comme des figures des quartiers populaires, tels Farid Bennaï, porte-parole du Front uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP), et Toumi Djaïdja, co-initiateur et symbole de la Marche pour l’égalité de 1983.

Également soutenu par les dirigeant·e·s des grandes organisations de l’économie sociale et solidaire comme la Fédération nationale de la Mutualité française et l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (UNIOPSS), cet appel est aussi signé par des élu·e·s de sensibilités politiques diverses (Fabien Roussel, Cécile Rilhac, Guillaume Lacroix, Benjamin Saint-Huile, Marine Tondelier, Olivier Faure et Manuel Bompard).
Illustration 1
@RAAR

Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité

Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi.

Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »


Les 201 signataires :

    Serge Abiteboul, informaticien, membre de l’Académie des sciences
    Emile Ackermann, rabbin
    Syrine Aït Si Ali, présidente de la FIDL
    Fleur Albert, réalisatrice, documentariste
    Christophe Alévêque, comédien
    Anne Alvaro, actrice
    Hakim Amokrane, musicien
    Mouss Amokrane, musicien
    Hortense Archambault, responsable théâtrale
    Pierre Arditi, comédien
    Swann Arlaud, acteur
    Ariane Ascaride, comédienne
    Ana Azaria, présidente de Femmes Égalité
    Josiane Balasko, comédienne
    Étienne Balibar, philosophe
    Christian Baudelot, sociologue
    Patrick Baudouin, président de la LDH
    Thierry Beaudet, président du Conseil économique social et environnemental
    Karim Benaïssa, recteur de la mosquée de Créteil, président du RAM 94
    Farid Bennaï, président du Front uni des immigrations et des quartiers populaires
    Lucie Berelowitsch, metteuse en scène, directrice du Préau CDN Normandie-Vire
    Marlise Bété, actrice, scénariste, réalisatrice
    Laurent Binet, écrivain
    Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT
    David Bobée, metteur enscène
    Manuel Bompard, député
    Pascal Bonitzer, réalisateur
    Mosco Levi Boucault, réalisateur
    Patrick Boucheron, historien, professeur au Collège de France
    François Bourdillon, médecin de santé publique
    Rachida Brakni, actrice
    Stéphane Braunschweig, directeur de l’Odéon
    Michel Broué, mathématicien
    Émilie Capliez, codirectrice Comédie de Colmar CDN
    Antoine Chambert-Loir, mathématicien
    Patrick Chamoiseau, écrivain
    Noëlle Châtelet, écrivaine
    Éric Chenut, président de la Mutualité française
    Margot Chevalier, co-présidente de Chrétiens en monde rural
    Malik Chibane, réalisateur
    Hervé Chneiweiss, biologiste, directeur de recherches au CNRS
    Gilles Cohen-Tannoudji, physicien
    Philippe Corcuff, professeur de science politiques à Lyon
    Karine Cornilly, co-présidente de l’Action catholique ouvrière
    Mathieu Cruciani, codirecteur Comédie de Colmar CDN
    Chloé Dabert, metteuse en scène, Comédie de Reims
    Fanny De Chaillé, metteuse en scène, Théâtre national de Bordeaux
    Julie Deliquet, metteuse en scène, Théâtre Gérard Philippe
    Christian Delorme, prêtre, co-initiateur de Marche pour l’égalité de 1983
    Marc Deluzet, président de l’Action catholique des milieux indépendants
    Philippe Descola, professeur émérite au Collège de France
    Véronique Devise, présidente du Secours Catholique
    Martial Di Fonzo Bo, metteur en scène, directeur du Quai CDN Angers
    Fatou Diome, écrivaine
    Alice Diop, cinéaste
    David Diop, professeur des universités et écrivain
    Toumi Djaïdja, co-initiateur et symbole de la Marche pour l’égalité de 1983
    Nasser Djemaï, metteur en scène, Théâtre des Quartiers d’Ivry, CDN Val-de-Marne
    Cécile Duflot, directrice d’Oxfam France
    François Dunoyer, comédien
    Annie Duperey, comédienne
    Simon Duteil, co-porte-parole de Solidaires
    Nadia El Fani, réalisatrice

    Marie-France Eprinchard, présidente d'Emmaüs solidarité
    Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA
    Philippe Faucon, réalisateur
    Olivier Faure, député
    Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean Jaurès
    Marina Foïs, comédienne
    Nathalie Garraud, codirectrice Théâtre 13 Vents Montpellier
    Fabien Gay, directeur de l’Humanité
    Julie Gayet, actrice
    Caroline Glorion, réalisatrice
    Éléa Gobbé-Mévellec, réalisatrice
    Daniel Goldberg, président de l’Uniopss
    Emmanuelle Gourvitch, metteuse en scène, présidente du Synavi
    Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde
    André Grimaldi, professeur émérite de médecine
    Anouk Grinberg, comédienne et peintre
    Joanna Grudzinska, réalisatrice
    Murielle Guilbert, co-porte-parole de Solidaires
    Alain Guiraudie, cinéaste
    Hanja Hamidi, présidente de l’UNEF
    Benoît Hamon, directeur général de SINGA
    Philippe Hardouin, ex-président d’En Commun
    Cédric Herrou, responsable Emmaüs Roya
    Albert Herszkowicz, porte-parole du RAAR
    Clotilde Hesme, comédienne
    Nancy Huston, écrivaine
    Jonathan Israël, réalisateur
    Kaori Ito, directrice TJP CDN Strasbourg-Grand-Est
    Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement
    Jok’Air, musicien
    Pierre Joliot, biologiste, membre de l’Académie des sciences
    Élisabeth Jonniaux, réalisatrice
    Jean Jouzel, paléoclimatologue, co-lauréat du Prix Nobel de la paix 2007 avec le GIEC
    Karim Kacel, chanteur
    Sam Karmann, comédien, réalisateur
    Issam Krimi, musicien, compositeur
    Judith Krivine, présidente du Syndicat des avocats de France
    Thomas Lacoste, auteur et réalisateur
    Guillaume Lacroix, conseiller régional
    Leslie Lagier, cinéaste
    Hélène Langevin-Joliot, physicienne
    Sébastien Laudenbach, cinéaste
    Lionel Lecerf, co-président de l’Action catholique ouvrière
    Messica Lee Fou, Espace Bernard-Marie Koltès Metz
    Cyrille Legrix, metteur en scène, président du SNMS
    Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT
    Arrigo Lessana, chirurgien du cœur, écrivain
    Danièle Linhart, sociologue
    Émilie Loizeau, chanteuse, musicienne
    Christine Malard, directrice Théâtre Jean Lurçat Aubusson
    Anna Marmiesse, scénariste et réalisatrice
    Corinne Masiero, comédienne
    Henry Masson, président de la Cimade
    Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, coprésidente du GIEC 2015-2023
    Joris Mathieu, metteur en scène, CDN Lyon
    Nicolas Mathieu, écrivain
    Murielle Mayette-Holtz, directrice CDN Nice Côte d’Azur
    Dominique Meda, professeur d’université Paris-Dauphine
    Guillaume Meurice, humoriste
    Perrine Michel, réalisatrice
    Jean-Pierre Mignard, avocat
    Maria-Carmela Mini, directrice de Latitudes contemporaines
    Sandrine Mini, directrice TMS scène nationale Archipel de Thau
    Dominik Moll, réalisateur
    Gérard Mordillat, écrivain et cinéastes
    François Morel, acteur, humoriste
    Arthur Nauzyciel, acteur et metteur en scène
    Maëlle Nizan, présidente de la FAGE
    Gérard Noiriel, directeur d’études à l’EHESS
    Bridget O’Driscoll, réalisatrice
    Erik Orsenna, écrivain
    Céline Pauthe, metteuse en scène, CDN Besançon Franche-Comté
    Antoine Pelissolo, professeur de psychiatrie
    Willy Pelletier, collectif Coudes à Coudes
    Patrick Pelloux, urgentiste
    Aude Pépin, actrice, scénariste, réalisatrice
    Gilles Perret, réalisateur
    Ella Perrier, directrice adjointe CDN Nice Côte d’Azur
    Michelle Perrot, historienne, professeur émérite des universités
    Ernest Pignon-Ernest, plasticien
    Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart
    Maëlle Poésy, metteuse en scène, directrice CDN Dijon Bourgogne
    Francesca Poloniato, directrice ZEF Marseille
    Claude Ponti, illustrateur et dessinateur jeunesse
    Alexia Portal, cinéaste
    Alain Prochiantz, professeur émérite au Collège de France
    Olivier Rabourdin, acteur
    Robin Renucci, acteur et réalisateur
    Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature
    Jean-Michel Ribes, dramaturge
    Chantal Richard, réalisatrice
    Cécile Rilhac, députée
    Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre
    Sébastien Roché, sociologue
    Pierre Rosanvallon, professeur émérite au Collège de France
    Élisabeth Roudinesco, historienne et psychanalyste
    Michel Rousseau, coprésident de Tous Migrants
    Fabien Roussel, député
    Olivier Saccomaro, codirecteur Théâtre 13 Vents Montpellier
    Jérôme Saddier, président d’ESS France
    Ludivine Sagnier, actrice
    Latifa Saïd, cinéaste
    Marcela Saïd, cinéaste
    Benjamin Saint-Huile, député
    Thomas Salvador, réalisateur
    Lydie Salvayre, écrivaine
    François Sauterey, coprésident du MRAP
    Sylvie Sema Glissant, auteur, artiste plasticienne
    Pierre Serna, historien
    Gauvain Sers, chanteur
    Caroline Simpson Smith, directrice Théâtre Sénart
    Bruno Solo, comédien
    Dominique Sopo, président de SOS Racisme
    Benjamin Stora, historien
    Antoine Sueur, président d’Emmaüs France
    Benoît Teste, secrétaire général de la FSU
    Caroline Thibaut, artiste, directrice CDN Montluçon
    Samuel Thomas, président de la fédération des Maisons des potes
    Claire Thoury, présidente du Mouvement Associatif
    Marine Tondelier, conseillère régionale
    Jacques Toubon, ancien Défenseur des droits
    Chloé Tournier, directrice La Garance-Cavaillon
    Camille Trouvé, metteuse en scène, codirectrice CDN Normandie-Rouen
    Marion Truchaud, réalisatrice
    Najat Vallaud-Belkacem, présidente de France Terre d’Asile
    Alice Vaude, secrétaire nationale de l’Organisation de Solidarité Trans
    Marie-Pierre Vieu, co-présidente de la Fondation Copernic
    Jean Vigreux, historien
    Cédric Villani, mathématicien, médaille Fields
    Claude Viterbo, mathématicien
    François Vitrani, président de l’Institut du Tout-monde
    Raphaël Vulliez, collectif Jamais Sans Toit
    Uli Wittmann, écrivain
    Serge Wolikow, historien
    Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac
    Alice Zeniter, écrivaine
    Rebecca Zlotowski, réalisatrice

Cour Internationale de Justice : Israël au banc des accusés, victoire du droit !

Lettre d'information du 20 au 26 janvier 2024


Association France Palestin  e Solidarité

17:23 (il y a 2 heures)



La Cour Internationale de Justice (CIJ) a rendu ce vendredi 26 janvier sa décision sur les mesures conservatoires demandées par l’Afrique du Sud contre Israël au sujet du génocide en cours dans la bande de Gaza. Elle a affirmé sa (...) 
La Cour internationale de justice s’est prononcée sur les mesures provisoires proposées par l’Afrique du Sud dans le cadre de l’affaire de génocide qui l’oppose à Israël La Cour internationale de justice (CIJ) a rendu un arrêt provisoire appelant (...) 
La Cour indique des mesures conservatoires LA HAYE, le 26 janvier 2024. La Cour internationale de Justice a rendu ce jour son ordonnance sur la demande en indication de mesures conservatoires présentée par l’Afrique du Sud en l’affaire relative à (...) 

Une initiative palestinienne prévient les gouvernements européens de leur intention d’engager des poursuites pour complicité dans les crimes d’Israël à Gaza

Communiqué commun : Palestine Institute for Public Diplomacy (PIPD), European Legal Support Center (ELSC) et Law for Palestine (Law4Palestine), 26 janvier
Amsterdam, 22 janvier 2024 L’Initiative « Justice & accountability for Palestine » a lancé un avertissement sévère aux membres des gouvernements autrichien, français, allemand et néerlandais, les informant qu’ils pourraient être tenus (...) 

A Khan Younis, l’armée israélienne mobilise la symbolique coloniale

#endirectdepalestine #thisisapartheid #Violencedelarmée #violencedescolons #Gaza #GazaUnderAttack, 25 janvier
Depuis plusieurs jours, le siège de la ville de Khan Younis a encore atteint un nouveau stade dans l’horreur. L’armée israélienne y mène des exactions quotidiennement. Tout cela dans un contexte où les armées israéliennes ont volontairement coupé les (...) 

A Khan Younis, l’armée israélienne poursuit sa guerre sale contre le peuple palestinien

#endirectdepalestine #thisisapartheid #KhanYounis #GazaUnderAttack #GazaGenocide, 24 janvier
Depuis plusieurs jours, le siègee de la ville de Khan Younis a encore atteint un nouveau stade dans l’horreur. L’armée israélienne y mène des exactions quotidiennement. Tout cela dans un contexte où les armées israéliennes ont volontairement coupé les (...) 

Des colons creusent des tombes symboliques devant l’école d’une communauté bédouine de Jéricho

#endirectdepalestine #thisisapartheid #violencedescolons #CisjordanieOccupée #Bedouins, 23 janvier
Le 23 janvier 2023, à Maarjat, au nord-ouest de la ville de Jéricho, l’école de la communauté bédouine Al-Ka’abna a été ciblée par une attaque de colons venus de Mehovot Yeriho. Face à l’école de la communauté, le groupe de colons armés a creusé plusieurs (...) 

48h d’agression du camp Nour Shams à Tulkarem : 8 palestiniens tués

#endirectdepalestine #thisisapartheid #violencedelarmée #Tulkarem #Refugies, 22 janvier
Durant une attaque qui aura duré deux jours, de la nuit du 16-17 à celle du 18 janvier 2024, l’armée israélienne a tué huit palestiniens, en a blessé des dizaines par balles et laissé un bilan humanitaire catastrophique dans le camp de réfugié.es Nour (...) 
Ils ont laissé derrière eux leurs maisons avec tout ce qu’elles contenaient et n’ont pas pu y retourner, pas même pour récupérer leurs affaires. Quiconque a osé revenir a été battu, arrêté ou a vu son véhicule brûlé. Photo : la communauté bédouine de Wadi (...) 
L’accusation raciste de misogynie portée par Julia Hartley-Brewer contre Mustafa Barghouti incarne le refus de voir les hommes palestiniens comme des victimes, écrit Hebh Jamal. Photo : Munir Qeshta al-Masry forcé par les troupes israéliennes à (...) 
Le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR), Al Mezan et Al-Haq expriment leur profonde appréhension face à la prolifération d’épidémies et de diverses maladies infectieuses parmi les populations déplacées résidant dans des abris et des (...) 
Les groupes de défense des droits de l’Homme affirment que les soldats israéliens à Gaza se sont livrés à des vols de biens et à des pillages dont la valeur est estimée à 25 millions de dollars. Photo : source The New Arab Au cours de la guerre de (...) 

Catastrophe sanitaire  : l’invraisemblable laisser-faire

Palsol 87 par Dr Aed Yaghi, 20 janvier
Système de santé effondré… Génocide… et la communauté internationale qui observe sans bouger… Le Docteur Aed Yaghi, directeur de la Palestinian Medical Relief Society de Gaza, nous a fait parvenir ce témoignage hallucinant. Le 7 décembre, le ministère (...) 
Dans cette lettre ouverte à Emmanuel Macron, plus de 260 intellectuels et artistes, parmi lesquels Etienne Balibar, Nada Yafi ou Alain Lipietz, réclament des sanctions contre Israël et la reconnaissance d’un État palestinien démocra­tique. Monsieur (...) 

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