Rachid Oufkir, 30/4/2018
Selon Asmae El Ouadie, du collectif des avocats de la défense des détenus politiques rifains, les détenus politiques rifains affirment qu’ils ont été victimes de
torture durant les interrogatoires, ce qui va à l’encontre des
engagements internationaux du Maroc et de la loi marocaine.
Les avocats de la défense ont demandé d’effectuer une expertise médicale pour tous les mis en cause dans ce dossier et au Parquet de prendre au sérieux les accusations des détenus mais rien n’a été fait jusqu’à présent. Le procureur s’est contenté de nier et d’attester que la police marocaine n'a plus recours à de telles méthodes en balayant ces accusations d’un revers de la main.
Les avocats de la défense ont demandé d’effectuer une expertise médicale pour tous les mis en cause dans ce dossier et au Parquet de prendre au sérieux les accusations des détenus mais rien n’a été fait jusqu’à présent. Le procureur s’est contenté de nier et d’attester que la police marocaine n'a plus recours à de telles méthodes en balayant ces accusations d’un revers de la main.
Nature de la torture : torture systématique et méthodique.
le but : l’ humiliation et l’avilissement
le but : l’ humiliation et l’avilissement
Nasser Zefzafi, a porté des accusations très graves à l’encontre des agents de la police chargés de l’interroger
il a dévoilé au juge que ces derniers ont inséré leurs doigts puis un bâton dans son postérieur. Certains d’entre eux ont commencé à faire des youyous après que le sang ait coulé de son fessier dans l’unique but de l’humilier et de l’affecter moralement.
Zefzafi a toujours une blessure au niveau de la tête qu’il n’avait pas lors de son arrestation et cela prouve qu’il a dû être victime de coups de la part de ses interrogateurs.
De même que Nasser Zefzafi, lors d’une séance du procès, avait assuré avoir été battu avec une barre de fer qui lui avait causé une blessure à la tête, comme il aurait aussi reçu des coups au visage assénés avec des menottes.
il a dévoilé au juge que ces derniers ont inséré leurs doigts puis un bâton dans son postérieur. Certains d’entre eux ont commencé à faire des youyous après que le sang ait coulé de son fessier dans l’unique but de l’humilier et de l’affecter moralement.
Zefzafi a toujours une blessure au niveau de la tête qu’il n’avait pas lors de son arrestation et cela prouve qu’il a dû être victime de coups de la part de ses interrogateurs.
De même que Nasser Zefzafi, lors d’une séance du procès, avait assuré avoir été battu avec une barre de fer qui lui avait causé une blessure à la tête, comme il aurait aussi reçu des coups au visage assénés avec des menottes.
La réponse du procureur Hakim El Ouardi :
"Les agents qui ont opéré l'arrestation ont été entendus et ont nié les assertions de l'accusé. Le diagnostic d'un médecin légiste confirme cela. Une seule blessure à la tête a toutefois été observée, elle résulte de la résistance de Zafzafi lors de son arrestation"
"Les agents qui ont opéré l'arrestation ont été entendus et ont nié les assertions de l'accusé. Le diagnostic d'un médecin légiste confirme cela. Une seule blessure à la tête a toutefois été observée, elle résulte de la résistance de Zafzafi lors de son arrestation"
Quid du rapport du CNDH ??
Ces allégations de torture ont été corroborées par les examens médico-légaux des détenus conduits par des médecins légistes commissionnés le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).
Lors de l'audience du 20 décembre, l'avocat de la défense Me Mohamed
Aghnaj avait soumis à la Cour un document du CNDH, qui contiendrait les
conclusions des examens médicaux de médecins légistes, selon lesquels 16
prévenus auraient fait l'objet de maltraitance et de torture. Le
représentant du ministère public avait alors demandé au juge de refuser
ce document "photocopié", le qualifiant d'"extra-judiciaire".
Mustapha El Khalfi, cité par L’Économiste, avait déclaré que "ce document manque d’objectivité et de précision". "Au Maroc, l’autorité judiciaire est indépendante. Lorsqu’elle reçoit des plaintes sur de prétendues tortures, elle ouvre des enquêtes"
Mustapha El Khalfi, cité par L’Économiste, avait déclaré que "ce document manque d’objectivité et de précision". "Au Maroc, l’autorité judiciaire est indépendante. Lorsqu’elle reçoit des plaintes sur de prétendues tortures, elle ouvre des enquêtes"
La DGSN avait
exprimé "son rejet catégorique des accusations et allégations graves
portées à l'encontre de ses services et ses fonctionnaires, avancées
comme sûres par certains, en se référant à un document partiel attribué
au Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), qui a fait l'objet
d'une fuite en dehors du cadre officiel".
Le ministère de la Justice, a reçu le rapport en question, a ensuite annoncé "l'avoir renvoyé aux procureurs généraux du Roi près les Cours d’appel de Casablanca et d’Al Hoceima". L'intégralité du document n'a pas été rendu public.
32 manifestants condamnés sur la foi de leurs « aveux » à la police. Tous les plaignants s’étaient par la suite rétractés face au procureur et au juge, et la grande majorité a déclaré que la police les avait passés à tabac et contraints à signer leurs « aveux » sans les autoriser à les lire au préalable.
Lors d’un discours télévisé à l’occasion de la Fête du Trône du 30 juillet, le roi, à l’inverse, semblait dédouaner les forces de l’ordre de toute responsabilité dans les troubles survenus à Al Hoceima, chef-lieu de la région du Rif, affirmant qu’elles avaient fait preuve de « retenue et […] d’un grand respect de la loi ».
Le roi a ignoré des rapports de médecins légistes qui, après avoir examiné des détenus du Rif, ont constaté des lésions accréditant les accusations de violences policières
« L’éloge royal inconditionnel des forces de sécurité, malgré les accusations qui pèsent contre elles, ne fera qu’ancrer la certitude qu’au Maroc, on peut abuser d’un détenu sans répondre de ses actes », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
Sources : h24info.maLe ministère de la Justice, a reçu le rapport en question, a ensuite annoncé "l'avoir renvoyé aux procureurs généraux du Roi près les Cours d’appel de Casablanca et d’Al Hoceima". L'intégralité du document n'a pas été rendu public.
32 manifestants condamnés sur la foi de leurs « aveux » à la police. Tous les plaignants s’étaient par la suite rétractés face au procureur et au juge, et la grande majorité a déclaré que la police les avait passés à tabac et contraints à signer leurs « aveux » sans les autoriser à les lire au préalable.
Lors d’un discours télévisé à l’occasion de la Fête du Trône du 30 juillet, le roi, à l’inverse, semblait dédouaner les forces de l’ordre de toute responsabilité dans les troubles survenus à Al Hoceima, chef-lieu de la région du Rif, affirmant qu’elles avaient fait preuve de « retenue et […] d’un grand respect de la loi ».
Le roi a ignoré des rapports de médecins légistes qui, après avoir examiné des détenus du Rif, ont constaté des lésions accréditant les accusations de violences policières
« L’éloge royal inconditionnel des forces de sécurité, malgré les accusations qui pèsent contre elles, ne fera qu’ancrer la certitude qu’au Maroc, on peut abuser d’un détenu sans répondre de ses actes », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
>>https://www.hrw.org/…/maroc-le-roi-ignore-des-preuves-de-vi…
>>https://www.hrw.org/…/maroc-le-chef-dun-mouvement-de-protes…
>>http://telquel.ma/…/hirak-hrw-sexplique-sur-son-rapport-qui…
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