La Résolution 2602 invite à la violation du Droit International au Sahara Occidental et encourage le Maroc à poursuivre sa rébellion contre la légalité
Au moment où la dimension citoyenne populaire attachée aux valeurs nobles de l’humanité, épris de paix, de justice et de liberté, s’attendait que l’organisation des Nations unies (ONU) qui a une responsabilité légale à assumer à l’égard des populations des territoires non autonomes comme c’est le cas au Sahara occidental, il est regrettable de constater que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 30 octobre dernier, la résolution 2602 portant renouvellement d’un an, du mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), résolution nourrissant l’injustice et l’impunité, encourageant le royaume du Maroc à poursuivre sa rébellion contre le droit international et à intensifier les violations des droits de l’Homme des Sahraouis, dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Par Mahrez Lamari *
Ce vote, il faut le souligner n’a été possible que grâce et sur pression et forcing de certains membres influents du Conseil de sécurité dont la France qui se réclame pays des droits de l’Homme, alors qu’elle persiste à continuer de soutenir une politique coloniale du royaume du Maroc au Sahara occidental, en pesant de tout son poids pour couvrir le Maroc et encourager son entêtement à ne pas se plier à la légalité internationale. La France officielle et son gouvernement doivent reconsidérer leur position et abandonner leur alignement sur les thèses expansionnistes coloniales marocaines qu’il maintient au détriment de la légalité internationale. De même, le Conseil de sécurité de l’onu ne doit pas compromettre sa crédibilité et altérer son image en encourageant les thèses expansionnistes marocaines.
L’ONU doit relever les défis et faire preuve de détermination et de fermeté pour qu’elle oblige le Maroc à stopper sa politique d’arrogance qui ne cesse de défier la communauté internationale et montre aujourd’hui plus que jamais que la monarchie coloniale marocaine se complaît dans le statu quo au Sahara occidental, qu’elle perpétue et s’emploie à maintenir la charte et doctrine des Nations unies en matière de décolonisation. La Résolution 1514 adoptée par L’AG de l’ONU décembre 1960, plusieurs fois réaffirmé par les instances onusiennes qualifiant et inscrivant et reconnaissant le cas du Sahara occidental comme question de décolonisation, doivent trouver de toute urgence leur concrétisation par l’application du plan de règlement signé par les deux parties en conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, et adopté unanimement par le Conseil de sécurité qui doit aussi prendre ses responsabilités en tant qu’organe chargé de la préservation et du maintien de la paix et de la sécurité pour assurer paix, stabilité et développement de tous les pays de la région, dont la République arabe sahraouie démocratique (RASD), pays fondateur et membre de l’Union africaine.(...)
TÔT OU TARD LE DROIT IMPRESCRIPTIBLE À L’AUTODÉTERMINATION TRIOMPHERA
AU SAHARA OCCIDENTAL ET L’HISTOIRE EST LÀ POUR EN TÉMOIGNER.
M. L.
(*) Militant des droits de l’Homme et des peuples et ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui.
Le Courrier d’Algérie, 03/11/2021
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