Onze
associations déposent un référé-liberté vendredi matin au tribunal
administratif de Lille, pour obliger l’administration à venir en aide à
des centaines de migrants.
Il n’y a plus que le droit qui puisse faire avancer la cause des migrants à Calais (Pas-de-Calais). C’est en tout cas ce qu’estiment les associations qui, chaque jour, sont empêchées de venir en aide aux 500 ou 600 exilés qui se terrent là pour tenter, la nuit, de passer au Royaume-Uni. Vendredi matin, onze ONG, dont les « historiques » du Calaisis, et plusieurs dizaines de migrants, devaient déposer conjointement un référé-liberté qui sera examiné par le tribunal administratif de Lille dans les prochains jours.
Alors que le Défenseur des droits, Jacques Toubon, s’est inquiété, mercredi, d’atteintes aux droits « d’une exceptionnelle et inédite gravité » à Calais, parlant de « conditions de vie inhumaines », voire de « traque », les associations demandent prioritairement la reconstitution d’un lieu d’accueil et une meilleure prise en charge des nombreux mineurs qui errent en périphérie de la ville.Lire l'article :
www.lemonde.fr/.../des-associations-attaquent-l-etat-pour-que-les-migrants-puissent-se-d..
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