Si
certains avocats du collectif de la défense des détenus du Hirak du Rif
se sont abstenus, lundi 10 juillet, de toute déclaration à la presse à
l’ouverture du procès de Nasser Zefzafi à la Cour d’appel de Casablanca,
Me Naima Erroukani a bien voulu nous confier les éléments suivants.
« La
comparution du lundi est la première d’une série d’audiences de
l’interrogatoire détaillé et approfondi que mène le juge d’instruction
et au cours de laquelle la défense a présenté une des doléances
relatives à cette affaire », a-t-elle précisé.
L’avocate
a fait savoir que Nasser Zefzafi est convaincu de la justesse de sa
cause et n’a aucun rapport avec les questions politiques, le séparatisme
et tout ce dont on l’accuse, relevant au passage que le dossier de
Zefzafi comporte des revendications sociales et économiques légitimes.
Elle
a relevé par ailleurs que Zefzafi a affirmé qu’il y a bien eu une
violation de la loi et de la procédure judiciaire et que le Maroc a
« violé ses engagements constitutionnels et ceux signés avec l’ONU ».
Elle a dénoncé la maltraitance et les différentes formes de torture
qu’il a subie.
Erroukani a conclu sa déclaration au Site info en soulignant que « nous sommes loin d’un procès équitable et ce depuis son arrestation et le début de l’enquête ».
Bouchra Bazzine
www.lesiteinfo.com/maroc/video-nasser-zefzafi-a-bien-ete-torture-avocate/
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