Syndicats,
associations et citoyens se sont réunis sur la place de la Concorde pour
protester contre « Macron, ses ordonnances et sa loi travail XXL ».
Au lendemain des élections législatives, le Front social lance sa troisième mobilisation en face de l’Assemblée nationale. « Aujourd’hui, c’est un tour de chauffe, sans mauvais jeu de mots »,
plaisante Éric Beynel de l’union syndicale Solidaires. Sous la chaleur,
plusieurs centaines de personnes sont venues protester contre « le plan
de destruction sociale massif » que représente le quinquennat
d’Emmanuel Macron. Parmi eux, Loïc et Charlotte, étudiants, voient cette
mobilisation comme un « coup de semonce ». « C’est pour
leur montrer qu’on veille. Comme Macron n’est pas au pouvoir depuis
longtemps, on ne revendique pas grand-chose, mais on le prévient qu’on
est là », explique le jeune homme en secouant son tract pour brasser un peu d'air.
Comme les précédentes mobilisations,
des syndicats (de la CGT, de SUD…) et des associations (Droits devant,
Droit au logement…) prennent la parole. Romain Altmann, secrétaire
général de la CGT Info'com à l’initiative du mouvement, souhaite « un mouvement similaire à Nuit debout, doté d’une force organisatrice ».
Mais, cette fois, il y a une nouveauté : des nombreux rassemblements
ont lieu dans diverses grandes villes de France. À Nantes, on dénombre
200 personnes sur la place Bouffay et à Lyon, plus de 300 personnes sont
descendues dans les rues.
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