Le Maroc ne semble pas faire cas de la légalité internationale. En délimitant ses frontières maritimes, le Maroc a rajouté celles du Sahara Occidentale.
Les députés européens ont condamnent la décision illégale du royaume du
Maroc d’inclure dans ses eaux territoriales celles du Sahara
occidentale comme ils ont dénoncé les pressions marocaines exercées sur
Bruxelles. Un énième impaire est commis contre la légalité
internationale par le royaume qui vient de signer une autre violation de
l’espace sahraoui, décrié par les députés européens qui y voient une
violation de l’arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE).
Dans un projet de résolution présenté au Parlement européen, les
députées européennes Lidia Senra Rodriguez et Paloma Lopez condamnent
cette décision illégale du Royaume du Maroc d’inclure les eaux au large
des côtes du Sahara occidental dans ses eaux territoriales suite à
l’adoption d’un décret délimitant ses frontières maritimes avec les îles
Canaries. Ils « demandent instamment à la Commission européenne de se
conformer à l’arrêt de la CJUE en excluant le Sahara occidental du champ
d'application de ses accords avec le Maroc ». Rappelant que la Cour
européenne de justice a conclu que les accords d’association et de
libéralisation entre l’UE et le Maroc ne sont pas applicables au Sahara
occidental. La CJUE souligne nettement dans son arrêt qu' »il ne peut y
avoir aucune exploitation économique au Sahara occidental sans le
consentement du peuple sahraoui ».
Le gouvernement sahraoui qui a dénoncé cette décision constituant « une
violation flagrante du droit international », note le « mépris
manifeste de l'arrêt de la Cour internationale de Justice de 1975 et de
la décision de la Cour européenne de Justice de 2016 qui réaffirment que
le Sahara occidental et le Maroc sont des territoires différents et
séparés ».
Le Maroc fait pression sur l’Europe
Les eurodéputés ont aussi exprimé leurs « vives préoccupations » quant
à l’attitude du Maroc à l’égard de l’Europe qui, refuse d’accréditer
concernant l’accréditation de l'ambassadeur de l'UE et dont ils voient
« mauvais signe » surtout que cela, est perçu comme « une carte pour
exercer une pression supplémentaire sur l’UE dans le contexte de
négociations entre les deux parties sur l'adaptation de l'accord
d'association UE-Maroc aux dispositions prévues dans l’arrêt de la cour
de justice de l’Union européenne (CJUE) du 21 décembre 2016. Abondant
dans le même sens, l’eurodéputé Klaus Buchner a rappelé la nécessité
d’appliquer l’arrêt de la CJUE, conformément aux principes qui régissent
l’UE, et a dénoncé par la même occasion les violations des droits de
l’Homme et les "actions marocaines extrêmement brutales" contre les
sahraouis dans les territoires occupés, exhortant l’UE à « ne pas
adopter la politique de l'autruche ». Un autre député a mis en garde
l'UE contre le fait d’être purement dans la « contemplation et de se
pencher sur des réformes cosmétiques ».
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