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jeudi 14 septembre 2017

Sahara occidental: Eurodéputée préconise des sanctions contre le Maroc pour violation des droits de l'Homme


Sahara occidental: Eurodéputée préconise des sanctions contre le Maroc pour violation des droits de l'Homme
APS PHOTOS © 2017
BRUXELLES-13/9/2017 
 Les violations systématiques des droits de l'Homme par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental préoccupent la députée européenne Paloma Lopez qui a interpellé la Commission européenne sur les sanctions à imposer sur le Maroc eu égard à la persistance de ces violations.
"Compte tenu de la violation systématique des droits de la population sahraouie par les autorités occupantes, quelles sanctions seront imposées sur le Royaume du Maroc?", a-t-elle écrit dans une question adressée à la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.

L'eurodéputée Paloma Lopez a cité, à ce titre, le cas de l'activiste sahraoui Deida EL Yazid et de sa famille dont la maison a été incendiée le 30 juillet dernier./
Après cela, Deida El Yazid et sa famille ont installé une tente devant les restes de la maison incendiée, protestant pacifiquement contre cet acte de violence, "perpétré en collusion avec les autorités occupantes du Royaume du Maroc", a-t-elle souligné.
Citant des militants des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, Paloma Lopez a fait savoir que les autorités occupantes ont tenté d'expulser par la force l'activiste sahraoui et sa famille le 4 août dernier et ont, à maintes reprises, recouru au harcèlement et à la violence.
Dans la soirée du 9 août, a-t-elle poursuivi, deux unités de police de l'administration marocaine occupante ont attaqué la famille de l'activiste Deida El Yazid. "Une autre attaque a eu lieu le 28 août en toute impunité", a-t-elle encore ajouté.
La députée européenne a interrogé, à ce titre, la Commission européenne sur les mesures qu'elle compte prendre pour que les droits fondamentaux de cet activiste sahraoui et de sa famille soient respectés.


 De nombreuses organisations internationales des droits de l'Homme telles qu'Amnesty International, Human Rights Watch, l'Acat, ainsi que plusieurs organes des Nations unies et le Parlement européen continuent à dénoncer les violations des droits de l'Homme dont est victime la population sahraouie.
Selon ces organisations, les violations des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés se sont encore aggravées, malgré les engagements pris par le Maroc.
"Les manifestations, toujours pacifiques, de la population sahraouie pour le droit à l'autodétermination sont violemment réprimées", ont dénoncé, à plusieurs reprises ces organisations, affirmant que de nombreux militants sahraouis arrêtés sont condamnés au cours de procès inéquitables.
La pratique de la torture et des traitements inhumains perdure, selon plusieurs organes onusiens. Les libertés d'expression, d'association, d'information et de manifestation ne sont toujours pas respectées et des délégations d'observateurs étrangers et des journalistes sont régulièrement expulsés, a-t-on ajouté.
La Minurso, qui est sur place depuis 1991 pour organiser le référendum d'autodétermination et superviser le cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario, reste la seule mission des Nations unies en Afrique dépourvue d'un mandat de surveillance du respect des droits de l'Homme.

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