Bruxelles, 20 nov 2017 (SPS)
La France reste le "plus grand obstacle" à
l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental,
a affirmé à Bruxelles, Bassiri Moulay Hassen, membre de la
représentation du Front Polisario en Belgique.
L'opposition de la France, membre permanent au Conseil de sécurité de
l'ONU, à la tenue de ce référendum est dictée par le souci de
"préserver ses intérêts économiques" dans la région, a-t-il expliqué
dimanche lors du débat qui a suivi la projection du film "la vie attend:
référendum et résistance au Sahara occidental" de Lara Lee.
Bassiri Moulay Hassen a dénoncé également la position de la France
sur la question de l'élargissement du mandat de la Minurso à la
surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental, soulignant que
ce pays use, depuis plusieurs années, du pouvoir de dissuasion que lui
confère son droit de veto pour tenir les Nations unies à l'écart des
questions touchant au respect des droits de l'homme dans les territoires
occupés.
"Faute d'un mandat approprié, la mission des Nations unies pour le
référendum au Sahara occidental (Minurso) ne peut pas documenter le
Conseil de sécurité sur les "violations quotidiennes" des droits de
l'homme dans les territoires occupés", a-t-il regretté.
"Les membres de la Minurso sont témoins de ces violations, mais ne
peuvent pas les rapporter", a-t-il ajouté, faisant remarquer que toutes
les missions de maintien de la paix de l'ONU établies depuis 1991
disposent de ces mécanismes, qui reposent sur le respect des droits de
l'homme.
Selon ce membre de la représentation du Front Polisario en Belgique,
le conflit au Sahara occidental "n'est pas compliqué", expliquant sa non
résolution par le "manque de volonté de la part de la communauté
internationale".
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