Madame Hind El Achabi, femme d’affaires marocaine, a été condamnée à deux ans de prison, sur plainte de son ex-époux,
l’actuel ambassadeur du Koweït en Autriche, Monsieur Sadiq Marafi. Elle
purge actuellement et depuis 16 mois cette peine au sein de la prison
Al-Arjat de Salé, au Maroc.
Après avoir divorcé de son ex époux, elle avait refait sa vie et fondé un foyer, se remariant avec un homme d’affaires marocain, avec lequel elle avait eu deux enfants.
Dix jours après avoir donné naissance à sa dernière fille, Hind El Achabi était interpellée au Maroc, jugée et condamnée sur plainte de son ex mari qui contestait – 19 mois après – la réalité du divorce et considérait le remariage comme « adultérin ».
Alors que le délit d’adultère a été abrogé dans la grande majorité des États de droit, au nom de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la protection de la vie privée et de l’intérêt des enfants, le code pénal marocain autorise le « conjoint offensé », en général le mari, à déposer plainte contre son épouse.
La Fondation des Femmes exprime sa plus vive préoccupation quant aux circonstances qui ont pu conduire à l’arrestation et l’emprisonnement d’une femme, jeune mère de surcroît, pour un tel motif.
La Fondation des Femmes exprime son entier soutien à Hind El Achabi et réclame aux autorités marocaines sa libération immédiate.
Après avoir divorcé de son ex époux, elle avait refait sa vie et fondé un foyer, se remariant avec un homme d’affaires marocain, avec lequel elle avait eu deux enfants.
Dix jours après avoir donné naissance à sa dernière fille, Hind El Achabi était interpellée au Maroc, jugée et condamnée sur plainte de son ex mari qui contestait – 19 mois après – la réalité du divorce et considérait le remariage comme « adultérin ».
Alors que le délit d’adultère a été abrogé dans la grande majorité des États de droit, au nom de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la protection de la vie privée et de l’intérêt des enfants, le code pénal marocain autorise le « conjoint offensé », en général le mari, à déposer plainte contre son épouse.
La Fondation des Femmes exprime sa plus vive préoccupation quant aux circonstances qui ont pu conduire à l’arrestation et l’emprisonnement d’une femme, jeune mère de surcroît, pour un tel motif.
La Fondation des Femmes exprime son entier soutien à Hind El Achabi et réclame aux autorités marocaines sa libération immédiate.
Cette pétition sera remise à:
- le roi du Maroc, Mohammed VI
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