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Par José Antonio Gómez
traduit par Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي
traduit par Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي
La
majorité des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont
appuyé sans équivoque le droit inaliénable du Sahara occidental à
l'autodétermination.
Le
peuple sahraoui a remporté une nouvelle victoire à l'ONU en obtenant de
la grande majorité des membres du Conseil de sécurité la reconnaissance
sans équivoque du droit à l'autodétermination du Sahara occidental. Une
fois de plus, le Royaume du Maroc subit le contrecoup de la logique qui
le conduit à se retrouver seul face aux justes revendications d'un
peuple que l'Espagne a laissé en plan avec les Accords de Madrid, un
document signé par Juan Carlos de Borbón.
En
principe, l'Accord tripartite de Madrid avait transféré
l'administration du territoire du Sahara occidental au Maroc et à la
Mauritanie. Mais l'ONU n'a jamais validé juridiquement cet accord et il a
été sévèrement remis en question par le Secrétaire général des affaires
juridiques des Nations Unies dans un avis sévère de 2002, un document
élaboré sur la base de la signature d'accords pétroliers par le Maroc.
De plus, l'ONU n'a jamais reconnu l'administration du Sahara par la
Mauritanie et le Maroc et continue de considérer le territoire sahraoui
comme étant en attente d’être décolonisé par l'Espagne. La réalité est
donc que la souveraineté sur le Sahara reste espagnole.
Malgré
cela, les relations entre l'Espagne et le Maroc et, surtout, celles
entretenues par les familles qui occupent les sommets des États
respectifs, prennent toujours le pas sur les besoins et les justes
revendications du peuple sahraoui. Diario16 a publié les détails sur la
manière dont le Ministère des Affaires Étrangères a donné la priorité
aux relations avec le royaume alaouite lors de la rédaction d'un rapport
pour que le Bureau du Congrès refuse d'organiser une série d'événements
au Parlement espagnol qui traiteraient des questions liées aux
problèmes des citoyens du Sahara occidental.
Ce
qui s'est passé au Conseil de sécurité est très important pour l'avenir
du peuple sahraoui. Le représentant des USA a été très clair et a
envoyé un message direct au Maroc : « Premièrement, il ne peut plus y
avoir de statu quo au Sahara Occidental, et deuxièmement, nous devons
soutenir pleinement l'Envoyé personnel Köhler dans ses efforts pour
parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement
acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara
occidental ».
Par
ailleurs, le Maroc a été appelé par le Conseil de sécurité à reprendre
les négociations qui s'ouvriront début décembre sans aucune condition
préalable. La demande par le Conseil de sécurité et Washington d’une
relance du processus politique s'adresse expressément au Maroc, qui a
jusqu'ici sapé tous les efforts de reprise des négociations. Le Front
Polisario, pour sa part, a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de
participer au processus de liquidation sans conditions préalables. La
Russie, la Suède, le Royaume-Uni, l'Ethiopie, la Bolivie et de
nombreuses autres délégations ont réaffirmé leur soutien à une solution
qui donne au peuple sahraoui le droit de parler de l'avenir de son
territoire.
Et
face à ce tollé international, que font le ministère espagnol des
Affaires étrangères et l'Union européenne ? Ils continuent à maintenir
une neutralité afin de ne pas nuire aux relations avec le Maroc alors
que le peuple sahraoui continue à vivre dans des camps de réfugiés dans
le désert algérien parce qu'il ne peut retourner sur ses terres : il n’y
trouverait que la répression d'un régime dictatorial qui occupe et
pille illégalement les ressources d'un territoire qui, légalement, ne
lui appartient pas.
libellés : Victoire Sahraouis, large appui, Conseil Sécurité ONU
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