Publié Le 22/01/2020 à
18h18
L'Espagne a procédé ce mercredi à son troisième examen périodique universel (EPU) au Conseil des droits de l'homme à Genève. Une occasion en or pour les pays soutenant le Front Polisario. En effet, selon l’ONG pro-Polisario Western Sahara ressources Watch (WSRW), la Namibie et le Timor oriental ont «profité de l'occasion pour exprimer leurs préoccupations concernant la participation de l'Espagne au pillage des ressources naturelles du Sahara occidental».
Les deux Etats, qui reconnaissent la «RASD», ont ainsi «recommandé à l'Espagne de respecter le cadre international relatif aux entreprises et aux droits de l'Homme» des Sahraouis. «L'Espagne a le devoir de décoloniser le territoire du Sahara occidental et continue de porter des responsabilités à l'égard du peuple sahraoui indigène», se sont-ils justifiés.
Ils ont également appelé à «respecter le droit du peuple sahraoui à un consentement libre, préalable et éclairé en ce qui concerne l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental».
«Lors des deux précédents examens de l'EPU effectués par l'Espagne en 2010 et 2015, aucun État n'a abordé la responsabilité continue de l'Espagne vis-à-vis du Sahara occidental», rappelle l’ONG.
A rappeler que le Maroc ne figure pas sur le calendrier de cette 35e session de l’examen périodique universel, tenue jusqu’au 31 janvier.
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