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mardi 7 janvier 2020

Maroc : 431.876 élèves ont abandonné l’école en 2018



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1er janvier 2020 - 06h40 - Maroc
La déperdition scolaire est devenue criarde au Maroc, avec plus de 431.876 élèves qui ont abandonné les cycles de l’enseignement scolaire public en 2018 sans avoir de certification. Devant les conséquences néfastes de cette situation, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), vient de publier le premier Atlas territorial de l’abandon scolaire, afin de mieux cerner le problème.
Cet Atlas utilise une nouvelle approche qui permet de calculer les taux d’abandon à des niveaux très fins. C’est un outil pertinent et qui est nécessaire pour cibler les zones déficitaires. L’analyse de l’abandon par cycle d’enseignement montre que la majorité de ces abandons survient au cycle fondamental avec 78,3% du total des abandons, soit environ 338.000 abandons dans les deux cycles du primaire et du secondaire collégial, même si le nombre d’abandons au primaire a diminué depuis 2015 pour se stabiliser en 2017 et 2018 autour de 126.000.
Au niveau régional, l’analyse du taux d’abandon dans l’enseignement public en 2018, tous cycles confondus, place les régions du Sud, la région de Draâ-Tafilalet et celle du Souss-Massa en bas du classement, avec les taux d’abandon les plus faibles (de 5,09% à 6,39%). Par contre les régions de Marrakech-Safi, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Béni Mellal-Khénifra, Rabat-Salé-Kénitra et l’Oriental sont les plus touchées par l’abandon dans les trois cycles avec un taux qui varie de 7,42 à 7,86%. Casablanca-Settat et Fès-Meknès se positionnent au milieu avec 6,87 et 7,2% respectivement, rapporte aujourd’hui.ma.
L’analyse a aussi révélé que contrairement à ce qui se passe dans certains pays africains, les filles marocaines s’en sortent mieux que les garçons dans le cycle secondaire (collégial et qualifiant). Par contre, les filles sont plus exposées à l’abandon au primaire avec 3,9% contre 3,4% pour les garçons. Dans les fins de cycles collégial et qualifiant, ce sont plutôt les garçons qui enregistrent les taux d’abandon les plus élevés, précise la même source.

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