Maroc : HRW dénonce les conditions inhumaines de détention d’un Belgo-marocain
Abdelqader Belliraj
18 janvier 2020 - 09h40 -
Société
Les « conditions inhumaines »
d’Abdelqader Belliraj, un belgo-marocain condamné à la perpétuité en
2009 et « apparemment détenu en régime d’ »isolement abusif« depuis plus
de trois ans » dans une prison du Maroc inquiète Human Rights Watch.
Selon l’épouse du détenu Rachida Hatti, le
sexagénaire est « enfermé dans sa cellule 23 heures sur 24 et privé de
tout contact avec ses codétenus » depuis mai 2016 à la prison Toulal 2
de Meknès (centre), indique un communiqué du directeur Moyen-Orient et
Afrique du Nord de HRW, Eric Goldstein.
Les tentatives de l’AFP et de HRW pour en savoir plus sur la situation de ce belgo-marocain ont été vaines. Selon le média français et l’organisation non-gouvernementale internationale, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) n’a pas donné suite à leurs différentes requêtes.
En 2009, Abdelqader Belliraj avait été condamné à perpétuité. Cette peine sera confirmée en appel l’année suivante. Le belgo-marocain est accusé d’avoir dirigé un réseau d’islamistes radicaux et commis six meurtres en Belgique entre la fin des années 80 et le début des années 90. Au tribunal, il a maintes fois plaidé non coupable. D’ailleurs, il est l’unique condamné à perpétuité d’un procès collectif avec 34 autres coaccusés condamnés à des peines allant jusqu’à 30 ans de prison ferme. Parmi eux, il y a des responsables politiques de partis notamment des islamistes.
L’arrestation d’Abdelqader Belliraj interviendra le 18 février 2008 au Maroc avec d’autres suspects en possession d’« un important arsenal d’armes à feu », selon l’accusation. Depuis sa détention en régime d’ « isolement abusif » depuis plus de trois ans, seule son épouse Rachida Hatti, résidant en Belgique, est autorisée à lui parler régulièrement au téléphone.
Les tentatives de l’AFP et de HRW pour en savoir plus sur la situation de ce belgo-marocain ont été vaines. Selon le média français et l’organisation non-gouvernementale internationale, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) n’a pas donné suite à leurs différentes requêtes.
En 2009, Abdelqader Belliraj avait été condamné à perpétuité. Cette peine sera confirmée en appel l’année suivante. Le belgo-marocain est accusé d’avoir dirigé un réseau d’islamistes radicaux et commis six meurtres en Belgique entre la fin des années 80 et le début des années 90. Au tribunal, il a maintes fois plaidé non coupable. D’ailleurs, il est l’unique condamné à perpétuité d’un procès collectif avec 34 autres coaccusés condamnés à des peines allant jusqu’à 30 ans de prison ferme. Parmi eux, il y a des responsables politiques de partis notamment des islamistes.
L’arrestation d’Abdelqader Belliraj interviendra le 18 février 2008 au Maroc avec d’autres suspects en possession d’« un important arsenal d’armes à feu », selon l’accusation. Depuis sa détention en régime d’ « isolement abusif » depuis plus de trois ans, seule son épouse Rachida Hatti, résidant en Belgique, est autorisée à lui parler régulièrement au téléphone.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire