APS
Plus de 200 ONG internationales de promotion et de défense des droits
humains ont exprimé leur «profonde préoccupation» de voir les Nations
unies confier la tâche de cofacilitateur dans le processus de réforme du
système des traités relatifs aux droits de l’homme, à un diplomate
marocain dont le pays a été combien de fois épinglé pour ses violations
systématiques des droits de l’homme au Sahara occidental, rapportent des
médias.
Dans
une lettre ouverte au président de l’Assemblée générale, Tijjani
Muhammad-Bande, 210 ONG – Groupe d’appui à Genève pour la protection et
la promotion des droits de l’Homme au Sahara occidental, ont exprimé
leur rejet et leur «profonde préoccupation» de la nomination du
diplomate marocain, «Omar Hilale», comme l’un des deux cofacilitateurs
du processus de «Renforcement et amélioration du fonctionnement efficace
du système d’organes créé en en vertu des traités relatifs aux droits
de l’Homme».
Rappelant que le diplomate en question «a été personnellement accusé
de corruption et d’espionnage contre le personnel des Nations unies à
Genève», les ONG signataires soulignent également que le «Royaume du
Maroc reste un lieu où les libertés et libertés fondamentales sont
constamment bafouées, y compris la liberté d’expression et la liberté de
réunion pacifique et, par conséquent, il fait partie des pays ayant le
pire bilan en matière de droits de l’homme au monde».
En outre, le Royaume du Maroc «occupe illégalement et militairement
le territoire non autonome du Sahara occidental depuis 1975 et viole
systématiquement le droit international humanitaire, ainsi que tous les
droits fondamentaux du peuple sahraoui , y compris sa souveraineté sur
les ressources naturelles et son droit inaliénable à l’autodétermination
et à l’indépendance, consacrées dans la résolution 1514 (XV) de
l’Assemblée générale des Nations unies», ajoute la lettre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire