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dimanche 1 novembre 2020

Pour une solution pérenne d’accueil des exilés sur Gap. Contre l'expulsion de "Chez Roger" 116 personnes ont signé. Allons jusqu'à 100

Pour une solution pérenne d’accueil des exilés sur Gap.
Contre l'expulsion de "Chez Roger"

Pour une solution pérenne d’accueil des exilés sur Gap. Contre l'expulsion de "Chez Roger"

116 personnes ont signé. Allons jusqu'à 1000
  • Dominique W. a signé 47 secondes
  • Benaouda M. a signé 2 minutes
  • Marie G. a signé 2 minutes
  • Frédérique R. a signé 4 minutes
  • Émilien C. a signé 7 minutes
  • Alain M. a signé 16 minutes
  • edwige M. a signé 16 minutes
  • Alexandre F. a signé 24 minutes
  • Julia Q. a signé 28 minutes
  • Sabine M. a signé 29 minutes
  • Roland L. a signé 37 minutes
  • Lucille T. a signé 39 minutes
  • Florian L. a signé 39 minutes
  • Lucile B. a signé 44 minutes
  • Philippe G. a signé 46 minutes
  • Pierre L. a signé 46 minutes
  • Pierre R. a signé 47 minutes
  • fred L. a signé 48 minutes
  • Martine B. a signé 50 minutes
  • SYLVIE Z. a signé 52 minutes

La Batie-Neuve , 05230
France
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Cette pétition a été lancée par Collectif C.
Préfecture des Hautes-Alpes Roger Didier, Maire de Gap
Cela fait maintenant 4 ans que des hommes et des femmes arrivent sur Gap pour y chercher refuge et solidarité. Suite à un parcours du combattant, ils traversent les frontières, non sans souffrances et efforts. Ils-elles arrivent souvent de l’Italie en passant par Briançon. Généralement, ils-elles continuent leur route, mais certains-nes choisissent de faire leur demande d’Asile en France et notamment sur Gap la préfecture des Hautes-Alpes.
Selon la loi française, les institutions se doivent de proposer un hébergement aux demandeurs d’asile le temps de leur procédure. (Chaque demandeur d’asile a droit à des conditions matérielles d’accueil : décret n°2012-2018 du 30 Octobre 2012) 

A Gap, le constat est alarmant. 
La position de la mairie et notamment du maire Roger Didier va à l’encontre de toute solidarité (et de prise en compte de ce contexte territorial). Afin de pallier les carences de la ville, depuis octobre 2016 une poignée de solidaires et d’associations s’entraident pour subvenir aux besoins des exilé-e-s, en occupant des lieux vides et à l’abandon de la ville : la maison Cézanne, puis le Césaï et maintenant "Chez Roger" voient le jour.
Pour rappel, en 2017 Roger Didier refuse l’attribution d’une subvention à l’initiative du Conseil Départemental et de l’État pour l’ouverture d’un centre d’Hébergement. 

S'en suit une position irresponsable de Mr le maire, sans aucune tentative de dialogue ou de collaboration. Un combat entre l’utilité de ces lieux ouverts, protégeant jusqu’à une cinquantaine d’hommes de femmes et d’enfants et la négation constante de Mr le maire est né. Roger Didier a toujours soutenu les expulsions à la chaîne de ces lieux, en renvoyant la responsabilité à l’État, en niant la nécessité de ces hébergements d'urgence, et cela en évoquant des raisons absurdes de «sécurité ». C’est bien connu, nous sommes plus en sécurité à la rue que sous un toit.
Aujourd’hui encore, nombre de personnes se retrouvent sans logement, notamment des mineurs, souvent orientés par des associations ou des institutions de l’État (APASE, 115, CHRS La cordée…) vers ces lieux.
Le lieu « Chez Roger », accueille depuis le 28 Août 2020, suite a l’expulsion illégale du Césaï, une quarantaine d’hommes, de femmes, d’enfants et de mineurs. Il permet à tous et toutes d’avoir un toit et accès à des sanitaires, à des soins, à un accompagnement administratif, à du lien social, à une vie sociale. 

Roger Didier demande une expulsion immédiate.
  
A quelques jours du Procès, nous faisons appel à vous, pour soutenir l’existence de lieux d’accueil comme « Chez Roger » qui risque l'expulsion.
Il est nécessaire que des lieux d'accueil et d'hébergement permanent soient sérieusement envisagés sur Gap et le territoire haut-alpin afin d'accueillir et mettre en sécurité toutes les personnes vulnérables à la rue, avec ou sans papiers. 

Nous faisons donc appel à votre soutien !!
 
Nous demandons que le devoir moral et juridique d’assistance à personne en danger soit exercé par les collectivités territoriales ainsi que l’État…
Nous voulons que la situation d’accueil des exilé-es arrivé-es sur notre département et en l’occurrence sur la commune de Gap soit améliorée de manière pérenne…
Nous refusons la fermeture de tous les lieux d’accueil, conventionnés ou non, qui pallient les manquements des élus sur notre territoire Haut-Alpins et ailleurs.
A la politique d'exclusion des maires de Gap et Briançon, nous opposons la solidarité que nous exerçons depuis 4 ans et que nous revendiquons !


Publiée 1 novembre 2020

 

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