Le juge de l’Audience nationale, plus haute juridiction en Espagne, Santiago Pedraz, a de nouveau classé la plainte pour génocide déposée contre le chef du Polisario Brahim Ghali.
Le non-lieu a été prononcé ce lundi 4 octobre par le juge espagnol étant donné que les faits seraient prescrits, rapporte le quotidien La Vanguardia, notant que ça sera désormais à la Chambre criminelle de l’Audience nationale de prendre le relai.
La plainte pour génocide a été déposée par l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (ASADEDH) contre le leader du Front Polisario Brahim Ghali pour des délits de génocide en relation avec des faits présumés commis contre des citoyens marocains entre 1975 et 1990.
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Le 29 juillet dernier le juge de l’Audience nationale avait pris une décision similaire, soulignant que « les faits sont prescrits, la commission du délit de génocide n’est pas établie, et les témoignages des témoins contredisent les affirmations contenues dans la plainte ».
Pour rappel, le chef séparatiste a comparu le 1er juin par visioconférence devant le juge l’Audience nationale. Le jour même Brahim Ghali avait quitté l’Espagne, où il a été accueilli en catimini et sous une fausse identité pour y être soigné du Covid.
Une enquête a été ouverte sur son entrée illégale en Espagne. L’ex-ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, sera d’ailleurs entendue dans le cadre de cette enquête, ce lundi 4 octobre.
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