Nasser Zefzafi et six autres détenus ont été placés en détention préventive à la prison civile de Oukacha. / Ph. Mohamed Idrissi Kamili - JA |
Le juge d’instruction a ordonné la mise en détention préventive à la
prison locale de Casablanca de sept individus parmi les mis en cause
impliqués dans les faits objets du communiqué du Procureur général du
roi près la Cour d’appel d’Al Hoceima du 27 mai 2017, après leur
audition en première instance, annonce le Procureur général du roi près
la Cour d’appel de Casablanca.
Les enquêtes se poursuivent toujours sous la supervision du Parquet
de Casablanca avec les suspects, qui ont été présentés lundi par la
Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) devant le procureur
général du roi près la Cour d’appel de Casablanca, précise le procureur
dans un communiqué.
A la lumière des investigations menées, le Parquet a demandé
l’ouverture d’une enquête à l’encontre de ces personnes pour leur
présumée implication dans des crimes d’atteinte à la sécurité intérieure
de l’Etat, en menant une attaque ayant pour but la dévastation, le
massacre et le pillage dans plusieurs régions. Ces individus serait
aussi impliqués dans la préparation d’un complot visant à porter
atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, l’atteinte à la sécurité
intérieure de l’Etat à travers la perception de sommes d’argent, de dons
et d’autres avantages pour mener et financer une activité et une
propagande visant à porter atteinte à l’intégrité du Royaume et sa
souveraineté, et à ébranler la loyauté des citoyens envers l’Etat
marocain et les institutions du peuple marocain, souligne le communiqué.
Ces accusations concernent également la participation et la
contribution à l’organisation de manifestations non autorisées, la tenue
de réunions publiques sans autorisation, la participation à un
attroupement armé et à des actes de violence contre les agents de la
force publique, l’incitation publique et la contribution à l’incitation
contre l’intégrité territoriale du Royaume, l’entrave préméditée d’un
culte et d’autres crimes passibles de sanctions pénales, conclut le
communiqué.
A rappeler que Nasser Zefzafi et six autres détenus du mouvement
contestataire rifain avaient été entendus par le juge d’instruction à la
Cour d’appel de Casablanca lundi soir, rapportent nos confrère du Desk.
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