5 juin 2017 - 10h30 -
Société
Depuis l’arrestation du leader du
Hirak Nasser Zefzafi, une nouvelle voix se fait entendre dans les
rassemblements nocturnes à Al-Hoceima.
C’est à Sidi Abed, à Al Hoceima, que des milliers de
personnes se sont rassemblées pour le cinquième soir consécutif autour
d’une nouvelle voix montante de la contestation du Rif : Nawal Ben Aissa.
Quelques jours après l’arrestation du leader du Hirak Nasser Zafzafi, le mouvement social qui secoue le Rif depuis sept mois, cette jeune mère de quatre enfants tient désormais le rôle de porte-voix durant les manifestations qui se tiennent chaque soir après la rupture du jeûne du ramadan et semble s’imposer comme la figure montante de la contestation.
Le mercredi 31 mai, la militante reçoit la presse dans un café à Al-Hoceima en se prêtant volontiers aux questions des journalistes « Je n’appartiens à aucun parti, aucune association ni syndicat », prévient celle qui a été toujours été bénévole auprès de femmes malades du cancer, face à l’absence de structure hospitalière traitant cette pathologie.
C’est à l’aide de petites vidéos publiées sur Facebook que Nawal ben Aissa s’efforce de mobiliser, d’aider à porter la voix des femmes, en essayant d’obtenir de l’aide de notamment ses concitoyens rifains résidant à l’extérieur du Maroc. C’est donc naturellement que celle-ci a rejoint le "Hirak."
Mais cette notoriété grandissante inquiète les autorités. Jeudi dernier, la jeune femme a été convoquée au poste de police pour y être interrogée. Nawal Ben Aissa serait-elle devenue la nouvelle Zefzafi ?
le Rif saigne ! L’Etat nous opprimeCette militante de 36 ans lance sous les applaudissements de la foule « Je m’adresse à tous les Marocains : le Rif saigne ! L’Etat nous opprime. Tous les droits des Rifains sont bafoués. Mais nous allons continuer à lutter contre cette injustice. Ils peuvent arrêter autant de militants, de jeunes et de femmes qu’ils veulent, nous n’allons pas baisser les bras », rapporte le journal Le Monde.
Quelques jours après l’arrestation du leader du Hirak Nasser Zafzafi, le mouvement social qui secoue le Rif depuis sept mois, cette jeune mère de quatre enfants tient désormais le rôle de porte-voix durant les manifestations qui se tiennent chaque soir après la rupture du jeûne du ramadan et semble s’imposer comme la figure montante de la contestation.
Le mercredi 31 mai, la militante reçoit la presse dans un café à Al-Hoceima en se prêtant volontiers aux questions des journalistes « Je n’appartiens à aucun parti, aucune association ni syndicat », prévient celle qui a été toujours été bénévole auprès de femmes malades du cancer, face à l’absence de structure hospitalière traitant cette pathologie.
C’est à l’aide de petites vidéos publiées sur Facebook que Nawal ben Aissa s’efforce de mobiliser, d’aider à porter la voix des femmes, en essayant d’obtenir de l’aide de notamment ses concitoyens rifains résidant à l’extérieur du Maroc. C’est donc naturellement que celle-ci a rejoint le "Hirak."
Mais cette notoriété grandissante inquiète les autorités. Jeudi dernier, la jeune femme a été convoquée au poste de police pour y être interrogée. Nawal Ben Aissa serait-elle devenue la nouvelle Zefzafi ?
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