Après
chaque attentat, comme cette fois à Londres, une des questions posées
dans les médias des différents pays est : est-ce qu'il ya des Belges
parmi les victimes, est-ce qu'il y a des Français parmi les victimes... ?
Ce n'est pas seulement une question d'identification. C'est comme si une victime ne devient vraiment victime que si elle appartient à nous, à notre état, à notre société.. Et si les victimes étaient des sans-papiers, des réfugiés qui se promenaient sur le London Bridge, mais qui n'appartiennent à personne. Ou des Irakiens ou des Syriens ou des Pakistanais ? C'est cette différenciation entre victimes qui explique notre indifférence par rapport à toutes ces victimes innocentes tombées dans nos guerres interminables. Devenir un être humain du monde signifie dépasser ces distinctions.
Ce n'est pas seulement une question d'identification. C'est comme si une victime ne devient vraiment victime que si elle appartient à nous, à notre état, à notre société.. Et si les victimes étaient des sans-papiers, des réfugiés qui se promenaient sur le London Bridge, mais qui n'appartiennent à personne. Ou des Irakiens ou des Syriens ou des Pakistanais ? C'est cette différenciation entre victimes qui explique notre indifférence par rapport à toutes ces victimes innocentes tombées dans nos guerres interminables. Devenir un être humain du monde signifie dépasser ces distinctions.
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