Des sources proches du dossier
des activistes du Rif, détenus à Oukacha, indiquent que des pressions
énormes avaient été exercées sur Nasser Zefzafi pour transformer les
manifestations de protestation en mouvement indépendantiste. Aussi, des
milieux basés à l’étranger lui auraient proposé des sommes importantes
afin d’abandonner les revendications sociales et brandir des slogans
purement séparatistes.
Les mêmes sources indiquent que le téléphone de Zefzafi a
été mis sous écoute sur ordre du premier président de la Cour d’appel
d’Al Hoceima. Les services de sécurité ont systématiquement analysé ses
entretiens téléphoniques avec des individus résidant dans des pays
étrangers. Il en est ressorti que Zefzafi a toujours refusé de renier
son attachement au Maroc, affirme hespress.com de sources bien informées.
D’ailleurs, précise l’avocat Saïd Benhamani, tous les autres
détenus ont réaffirmé leur attachement à leur marocanité que ce soit
devant le procureur ou devant le juge d’instruction.
En revanche, tous ou presque se sont plaints de pratiques
dégradantes pour la personne humaine commises par les éléments de la
police d’Al Hoceima avant leur transfert au siège de la BNPJ à
Casablanca.
A rappeler que des proches de Zefzafi avaient indiqué qu’il
était en désaccord profond avec les initiateurs de la conférence de
Madrid organisée le les 20 et 21 mai dernier et dont l’ordre du jour
comprenait un point concernant l’indépendance du Rif.
T.J.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire