Alexandra Chaignon, L'Humanité, 7/9/2017
L’ouragan
Irma a frappé, hier, les îles Saint-Barthélemy et Saint-Martin,
occasionnant des « dégâts matériels importants ». Il pourrait atteindre
Haïti, où les habitants redoutent le pire.
Des
rafales à près de 360 km/h : annoncé comme l’ouragan le plus puissant
jamais enregistré dans les Caraïbes, Irma fonçait, hier, en fin
d’après-midi, vers Haïti, après s’être abattu sur les îles françaises de
Saint-Barthélemy et Saint-Martin « avec une intensité sans précédent »,
selon Météo France.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, cet ouragan de catégorie 5, le niveau maximum d’alerte, y avait causé des « dégâts matériels importants », d’après la ministre des Outre-mers, Annick Girardin. Les pertes pourraient s’avérer bien plus extrêmes en Haïti, où les habitants s’attendaient à une nouvelle catastrophe, tant les moyens de protection mis à leur disposition s’avéraient dérisoires. Hier matin, soit quelques heures avant le passage annoncé d’Irma au large de leur île, les Haïtiens des quartiers pauvres n’avaient pas été informés du danger encouru. « Je ne savais pas qu’un cyclone arrivait, parce qu’on ne reçoit pas l’électricité ici, donc on ne peut pas avoir d’information », explique, à l’AFP, Jacquie Pierre. Depuis le début de l’année, la jeune femme de 25 ans a déjà vu son habitation inondée à deux reprises. « Souvent, l’eau déborde et envahit toute la zone, mais ça n’a jamais été à cause d’un cyclone. Si vous dites qu’un gros cyclone va nous arriver ici, alors c’est la fin du monde pour nous », se désole un voisin. Ici, 90 % des bâtiments sont faits de toits en tôle, incapables de résister à des rafales de vents violents…
À l’heure où nous écrivons ces lignes, cet ouragan de catégorie 5, le niveau maximum d’alerte, y avait causé des « dégâts matériels importants », d’après la ministre des Outre-mers, Annick Girardin. Les pertes pourraient s’avérer bien plus extrêmes en Haïti, où les habitants s’attendaient à une nouvelle catastrophe, tant les moyens de protection mis à leur disposition s’avéraient dérisoires. Hier matin, soit quelques heures avant le passage annoncé d’Irma au large de leur île, les Haïtiens des quartiers pauvres n’avaient pas été informés du danger encouru. « Je ne savais pas qu’un cyclone arrivait, parce qu’on ne reçoit pas l’électricité ici, donc on ne peut pas avoir d’information », explique, à l’AFP, Jacquie Pierre. Depuis le début de l’année, la jeune femme de 25 ans a déjà vu son habitation inondée à deux reprises. « Souvent, l’eau déborde et envahit toute la zone, mais ça n’a jamais été à cause d’un cyclone. Si vous dites qu’un gros cyclone va nous arriver ici, alors c’est la fin du monde pour nous », se désole un voisin. Ici, 90 % des bâtiments sont faits de toits en tôle, incapables de résister à des rafales de vents violents…
En périphérie de la deuxième ville d’Haïti, au centre
d’opérations d’urgence, les campagnes de sensibilisation des habitants
n’avaient pas encore été lancées car les équipes de la protection civile
étaient encore occupées à recenser les équipements et personnels
disponibles.
lire la suite : https://www.humanite.fr/meteo-les-haitiens-seuls-face-au-pire-ou...
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