Ces derniers mois, plusieurs militants du soulèvement du Rif passaient en justice, alors que dans cette zone en effervescence du nord du Maroc un retour au calme semble s'être imposé.
À
la cour d'appel de Casablanca... ce n'était pas que le procès d'une
vingtaine de militants du mouvement de contestation du nord du Maroc...
Il y avait spécifiquement une audience consacrée à Hamid el Mahdaoui...
le directeur du site d'information badil.info, soupçonné dans cette
affaire de collusion avec l'étranger.
Une aberration selon Mohammed Ziane, son avocat qui ironise sur le parvis du tribunal :"Hamid El Mahdaoui aurait reçu un appel téléphonique de l'étranger dans lequel on lui disait que quelqu'un allait faire rentrer à Nador des chars russes, dans le but d'instaurer la république du Rif... Il faut être fou pour croire cela..."
Un procès déjà renvoyé au 17 octobre 2017... La défense doit se préparer... mais ce n'est sans doute pas la seule raison...
Rosa Moussaoui, la journaliste de "l'Humanité" estime qu'"il y a une forme d'hésitation du pouvoir dans la stratégie à adopter. Après avoir mis en prison plus de 400 militants de ce mouvement, sans parvenir à le décapiter, le pouvoir ne sait plus sur quel pied danser, face à ce mouvement du Rif"
Concernant l'aspect social... l'une des revendications premières des mécontents ... les projets de développement d'Al-Hoceïma... sont encore au point mort... ou en retard... Le roi Mohammed VI a demandé à la Cour des comptes de mener une enquête...
La corruption est l'un des éléments d'explications... avec... aussi, sans doute... une marginalisation politique de la zone du Rif qui dure depuis des décennies...
Une aberration selon Mohammed Ziane, son avocat qui ironise sur le parvis du tribunal :"Hamid El Mahdaoui aurait reçu un appel téléphonique de l'étranger dans lequel on lui disait que quelqu'un allait faire rentrer à Nador des chars russes, dans le but d'instaurer la république du Rif... Il faut être fou pour croire cela..."
Un procès déjà renvoyé au 17 octobre 2017... La défense doit se préparer... mais ce n'est sans doute pas la seule raison...
Rosa Moussaoui, la journaliste de "l'Humanité" estime qu'"il y a une forme d'hésitation du pouvoir dans la stratégie à adopter. Après avoir mis en prison plus de 400 militants de ce mouvement, sans parvenir à le décapiter, le pouvoir ne sait plus sur quel pied danser, face à ce mouvement du Rif"
Concernant l'aspect social... l'une des revendications premières des mécontents ... les projets de développement d'Al-Hoceïma... sont encore au point mort... ou en retard... Le roi Mohammed VI a demandé à la Cour des comptes de mener une enquête...
La corruption est l'un des éléments d'explications... avec... aussi, sans doute... une marginalisation politique de la zone du Rif qui dure depuis des décennies...
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