lundi 20 novembre 2017

COLERE !

Coyote
19-11-2017
Le drame, c'est de voir l'Etat de moquer de ses pauvres, les laissant aux mains de généreux donateurs. Et quand ces bienfaiteurs ont du mal à s'organiser, voilà que le gouvernement promet d'enterrer les gens à ses frais. Il faut les faire VIVRE à ses frais, pas l'inverse! Mon pauvre Maroc...
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Tragédie de Boulaalam, 15 morts , 40 blessés dont 5 dans un état grave.
Réactions systématiques des autorités marocaines :
1 - Mohammed VI a donné ses instructions aux autorités compétentes pour prendre toutes les mesures qui s'imposent au profit des blessés et des familles. Le Roi prendra en charge la totalité des frais d'hospitalisation, de traitement et d'obsèques.
2 - Le parquet et le ministère de l'Intérieur ont chacun ouvert une enquête pour «déterminer les circonstances de l’incident et établir les responsabilités .»
3- Sur instructions de M VI, une délégation officielle conduite par le wali de la région de Marrakech-Safi, Abdelfettah Lebjioui, a été dépêchée dimanche à l’hôpital provincial Sidi Mohammed Ben Abdellah, pour s’enquérir de l’état de santé des blessés de la bousculade
4- Les autorités compétentes sont intervenues en mobilisant les ambulances nécessaires pour transférer les blessés vers l’hôpital provincial d’Essaouira pour recevoir les soins nécessaires.
5- arrestation du bienfaiteur Abdelkarim Hadidi,
Quid de l’enquête sur l’origine de la misère et de l'appauvrissement ?
La réponse est qu'il y en aura pas !

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Un pays où les misérables se bousculent à mort pour grappiller quelques onces de nourriture, distribués avec condescendance par quelque notable dont on peut légitimement s’interroger comment il s’est enrichi, ne mérite pas son nom !
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Sylviane Gutierrez 
Ce qui est inadmissible, c'est que l'association donatrice ( locale de surcroît) n'ait pas anticipé ce qui allait se passer ! C'était prévisible, JAMAIS il ne faut distribuer ainsi, ni les fournitures scolaires, ni l'alimentation, ni quoi que ce soit . Toutes les assos sérieuses savent cela, d'abord parce que ce n'est pas digne pour les gens, ensuite parce que c'est toujours le cohue. Les familles pauvres sont connues des associations locales- nombreuses dans cette région, par les instituteurs, et mêmes les médecins, les centres de santé : il suffit d'aller discrètement les voir et leur porter chez eux ce que l'on donne, certes cela prend du temps, mais au moins on rencontre les personnes! Ces actions - comme certaines distributions de soupe et de paquets pendant le Ramadan ne visent qu'à faire mousser les assos qui agissent au vu et au su de la population, à grands renforts de publicité: c'est du grand n'importe quoi, cela me fait vomir. NON la solidarité ne ressemble pas à ça !

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