Camp des migrants à Ouled Ziane: Enfin, les autorités pointent le nez
Ce qui s'est passé ce soir était prévisible. Et ce pour plusieurs raisons:
- La situation déplorable de ces migrants sur ce site et dans la ville
- Les rixes régulières avec la population locale qui a déposé de nombreuses plaintes depuis des mois.
- L'absence totale des autorités pour améliorer les conditions de vie de la population locale comme migrante dans cette zone de transit (gare routière) et de forte précarité sociale
- L'absence d'ONG pour jouer le rôle de médiateurs sociaux et interculturels, cependant certaines ONG interviennent dans l'assistance humanitaire.
Dans un pays où l'approche sécuritaire est prédominante, il a fallu ce simple fait divers pour que l'armada de l'Etat fasse sa démonstration de force ce soir. Gouverneur, patrons de la police, agent de l'autorité ont passé de longues heures à observer la situation.
Il était regrettable de voir les arrestations et l'interdiction de circulation pour toutes les personnes noires autour de la gare, même s'ils n'étaient pas "résidents" dans le camp. Sous prétexte de protection de risques d'agression, les voitures de police n'ont pas cessé de "cueillir" les personnes noires passant près de la gare.
Regrettable aussi l'absence d'ONG locale ou nationale ainsi que le CRDH, pour assister, être médiateur. Peut-être qu'ils étaient là, mais je ne les ai pas croisés...
Bref, une soirée à oublier pour les migrants et leurs défenseurs.
Un fait divers qui montre aussi l'ampleur du creuset entre la SNIA et la population locale et le degré de ressentiment des Marocains vis à vis de cette politique migratoire, pensée entre les murs des cabinets d'études et les bureaux rbatis.SL
- La situation déplorable de ces migrants sur ce site et dans la ville
- Les rixes régulières avec la population locale qui a déposé de nombreuses plaintes depuis des mois.
- L'absence totale des autorités pour améliorer les conditions de vie de la population locale comme migrante dans cette zone de transit (gare routière) et de forte précarité sociale
- L'absence d'ONG pour jouer le rôle de médiateurs sociaux et interculturels, cependant certaines ONG interviennent dans l'assistance humanitaire.
Dans un pays où l'approche sécuritaire est prédominante, il a fallu ce simple fait divers pour que l'armada de l'Etat fasse sa démonstration de force ce soir. Gouverneur, patrons de la police, agent de l'autorité ont passé de longues heures à observer la situation.
Il était regrettable de voir les arrestations et l'interdiction de circulation pour toutes les personnes noires autour de la gare, même s'ils n'étaient pas "résidents" dans le camp. Sous prétexte de protection de risques d'agression, les voitures de police n'ont pas cessé de "cueillir" les personnes noires passant près de la gare.
Regrettable aussi l'absence d'ONG locale ou nationale ainsi que le CRDH, pour assister, être médiateur. Peut-être qu'ils étaient là, mais je ne les ai pas croisés...
Bref, une soirée à oublier pour les migrants et leurs défenseurs.
Un fait divers qui montre aussi l'ampleur du creuset entre la SNIA et la population locale et le degré de ressentiment des Marocains vis à vis de cette politique migratoire, pensée entre les murs des cabinets d'études et les bureaux rbatis.SL
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