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CPI
Al-Quds occupée
(Jérusalem) – CPI, 8/1/23018
Le droit
international considère l’arrestation
des mineurs comme un crime. L’entité
sioniste fait cependant fi de toutes les
lois, toutes les conventions, toutes les
traditions. Elle renferme plus de trois
cents mineurs palestiniens dans ses
prisons.
Cette information
est confirmée par le journal hébreu
Haaretz. Dans un article, la journaliste Amira Has remarque qu’environ 64% des
mineurs palestiniens interpellés ont été
plus ou moins agressés, frappés.
L’auteur de
l’article dit que deux tiers de ces
soixante-dix mineurs palestiniens
interpellés en 2017 ont été frappés,
confirment les rapports du bureau du
contrôle des tribunaux militaires. Ce
n’est qu’un échantillon.
Violence corporelle
Le rapport évalue
la moyenne des mineurs violentés en 2013
à 64%.
Le rapport donne
d’autres détails. 51% des mineurs (de 12
à 17 ans) disent qu’ils ont reçu des
gifles, 19% des coups de pied, 9% qu’ils
ont été frappés par des outils, 1%
qu’ils ont été obligés de s’assoir dans
des positions difficiles et
douloureuses, sans parler des violences
verbales, des menaces de toutes sortes,
des violences illégales aux yeux des
organisations des droits de l’homme.
L’UNICEF a aussi
publié un rapport quant à l’arrestation
des enfants palestiniens. Le rapport
confirme que le mauvais traitement des
enfants interpellés est devenu monnaie
courante, des actes systématiques,
depuis l’arrestation jusqu’à la
prononciation du jugement.
Arrestations nocturnes
Souvent, les forces
de l’occupation sioniste arrêtent les
mineurs durant la nuit, les yeux bandés,
interdits de rencontrer leur famille et
leurs avocats, avant et pendant les
interrogations.
Après la
publication de ce rapport, les
représentants sionistes ont promis
d’améliorer la situation. Le procureur
général militaire a fait une publication
ordonnant au commandant de la force
d’arrestation de s’assurer que la
personne arrêtée ait de l’eau, de la
nourriture, la possibilité de faire ses
besoins et qu’elle ne soit pas le sujet
d’une violence corporelle ou verbale.
Après le rapport de
l’UNICEF, on remarque une petite
amélioration dans certains domaines,
mais pas partout. A titre d’exemple, 21%
des mineurs ont pu discuter avec des
avocats en 2017, contre 0% en 2013.
L’auteur de
l’article résume enfin que ces cinq
dernières années, 540 mineurs, 14% des
mineurs palestiniens arrêtés durant
cette période, ont été questionnés. Et
d’après les données du service israélien
des prisons, 318 mineurs se trouvaient
encore dans les prisons israéliennes en
juin 2017.
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Source :
Centre Palestinien d'Information https://french.palinfo.com/... |
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