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mardi 9 janvier 2018

L’enfance palestinienne dans le collimateur de l’occupant : violence corporelle et humiliation morale !



Photo : CPI

Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI, 8/1/23018
 
Le droit international considère l’arrestation des mineurs comme un crime. L’entité sioniste fait cependant fi de toutes les lois, toutes les conventions, toutes les traditions. Elle renferme plus de trois cents mineurs palestiniens dans ses prisons.
Cette information est confirmée par le journal hébreu Haaretz. Dans un article, la journaliste Amira Has remarque qu’environ 64% des mineurs palestiniens interpellés ont été plus ou moins agressés, frappés. 
L’auteur de l’article dit que deux tiers de ces soixante-dix mineurs palestiniens interpellés en 2017 ont été frappés, confirment les rapports du bureau du contrôle des tribunaux militaires. Ce n’est qu’un échantillon.

Violence corporelle

Le rapport évalue la moyenne des mineurs violentés en 2013 à 64%.
Le rapport donne d’autres détails. 51% des mineurs (de 12 à 17 ans) disent qu’ils ont reçu des gifles, 19% des coups de pied, 9% qu’ils ont été frappés par des outils, 1% qu’ils ont été obligés de s’assoir dans des positions difficiles et douloureuses, sans parler des violences verbales, des menaces de toutes sortes, des violences illégales aux yeux des organisations des droits de l’homme.
L’UNICEF a aussi publié un rapport quant à l’arrestation des enfants palestiniens. Le rapport confirme que le mauvais traitement des enfants interpellés est devenu monnaie courante, des actes systématiques, depuis l’arrestation jusqu’à la prononciation du jugement.

Arrestations nocturnes

Souvent, les forces de l’occupation sioniste arrêtent les mineurs durant la nuit, les yeux bandés, interdits de rencontrer leur famille et leurs avocats, avant et pendant les interrogations.
Après la publication de ce rapport, les représentants sionistes ont promis d’améliorer la situation. Le procureur général militaire a fait une publication ordonnant au commandant de la force d’arrestation de s’assurer que la personne arrêtée ait de l’eau, de la nourriture, la possibilité de faire ses besoins et qu’elle ne soit pas le sujet d’une violence corporelle ou verbale.
Après le rapport de l’UNICEF, on remarque une petite amélioration dans certains domaines, mais pas partout. A titre d’exemple, 21% des mineurs ont pu discuter avec des avocats en 2017, contre 0% en 2013. 
L’auteur de l’article résume enfin que ces cinq dernières années, 540 mineurs, 14% des mineurs palestiniens arrêtés durant cette période, ont été questionnés. Et d’après les données du service israélien des prisons, 318 mineurs se trouvaient encore dans les prisons israéliennes en juin 2017.


Source : Centre Palestinien d'Information
https://french.palinfo.com/...

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