Alors que les leaders du Hirak du Rif étaient condamnés le 26
juin dernier à de lourdes peines, la contestation pour plus de justice
sociale prend de nouvelles formes au Maroc. Depuis quelques mois, les
citoyens marocains boycottent certaines marques pour protester contre
les collusions entre des grandes entreprises et le pouvoir. A ce jour
néanmoins, la réponse principale du gouvernement marocain a été la
répression, et celle de l’Union européenne, le silence.
Le 28 octobre 2016 à Al Hoceima, la mort de Mohcine Fikri,
marchand de poisson de 31 ans, broyé dans une benne à ordure, enclenche
un large mouvement de contestation. Baptisé « Hirak » (« mouvement »)
du Rif, celui-ci porte des revendications sociales assez basiques parmi
lesquelles la lutte contre la corruption, la construction d’un centre
oncologique, d’hôpitaux et d’universités, ainsi que la démilitarisation
de la région.
Le Rif est une région du nord-est du Maroc, marquée depuis des décennies par une histoire de contestation contre le pouvoir central marocain. Des soulèvements ont déjà eu lieu dans le Rif, en 1959 et en 1984, qui ont été durement réprimé par Hassan II, conduisant beaucoup de Rifains à émigrer vers l’Europe, que ce soit vers la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne ou les Pays-Bas. Cette histoire, ainsi que son éloignement des grandes villes où se concentre l’activité économique du Maroc, en fait une région laissée pour compte. Une des activités agricoles principales, la culture du cannabis, illégale, entraine régulièrement des frictions entre l’Etat central et les agriculteurs rifains.
Lire l'article : https://www.cncd.be/maroc-mobilisations-croissantes-justice-sociale
e.
Le Rif est une région du nord-est du Maroc, marquée depuis des décennies par une histoire de contestation contre le pouvoir central marocain. Des soulèvements ont déjà eu lieu dans le Rif, en 1959 et en 1984, qui ont été durement réprimé par Hassan II, conduisant beaucoup de Rifains à émigrer vers l’Europe, que ce soit vers la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne ou les Pays-Bas. Cette histoire, ainsi que son éloignement des grandes villes où se concentre l’activité économique du Maroc, en fait une région laissée pour compte. Une des activités agricoles principales, la culture du cannabis, illégale, entraine régulièrement des frictions entre l’Etat central et les agriculteurs rifains.
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