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mardi 6 novembre 2018

Des responsables marocains agacés par une exposition pro-sahraouie à Paris

Des irresponsables du Makhzen semblent émus par l'exposition des photos retrouvées dans les portefeuilles de soldats marocains victimes de l'aventure d'Hassan II dans sa guerre contre le Polisario !
Alors que ces pauvres soldats faits prisonniers de guerre, ont été oubliés par le régime alaouite plus de 30 ans dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf et une fois libérés pour des raisons humanitaires, ils n'ont fait, jusqu'à ce jour, l'objet d'aucune reconnaissance officielle en tant que vétérans de guerre en signe de gratitude pour leur sacrifice ! Ils continent à toucher jusqu'à aujourd’hui une pension de misère et à chaque fois qu'ils manifestent pour attirer l'attention sur leur misérable situation, le régime alaouite leur envoie ses hordes pour les matraquer !
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Des responsables marocains agacés par une exposition pro-sahraouie à Paris
Publié Le : Dimanche, 04 Novembre 2018
Paris – La galerie dédiée à l’art du Sahara occidental qu’abrite le centre Pompidou à Paris a suscité une animosité chez le président de la Fondation marocaine des musées, Mehdi Qotbi, qui s’en est plaint auprès du Président de l'Établissement français.
Citant une dépêche de l'agence Algérie Presse Service, le responsable marocain a accusé le Centre national français d'art et de culture Georges-Pompidou de « participer à la propagande » du Front Polisario. Le Président de la Fondation marocaine des musées a été visiblement agacé par les preuves tangibles apportées par les pièces de cette exposition d'art sur l'identité particulière du peuple sahraoui.
Figurant parmi les collections permanentes du centre poly-culturel français, la galerie intitulée Necessità dei volti (La nécessité des visages) témoigne du mouvement de résistance armée qu'a mené le front Polisario face à l'entreprise d'annexion marocaine du territoire sahraoui. Parmi les documents exposés, une collection de photographies issues des archives du Musée national de la résistance, qui se trouve dans le camp des réfugiés sahraouis de Tindouf, dont un collectif d'artistes pro-sahraouis a pu scanner un total de 483. Le résultat, un livre de fabrication manuelle qui atteste de la réalité militaire de la lutte sahraouie pour l'autodétermination pendant les années 70.
Artiste sculpteur, journaliste et écrivain, Jean Lamore qui supervise cette galerie est l'auteur et le réalisateur du film-documentaire Building Oblivion (La construction de l'oubli), sélectionné en 2010 au 3e Festival international des films sur les droits de l'homme à Naples. Le militant humaniste et, accessoirement, co-fondateur de Mamba, revue culturelle à la croisée des chemins de l'art, des sciences et de la politique, avait tenu à préserver de l'oubli le "véritable crime contre l'Humanité" que représente le mur édifié dans les années 80 par le Maroc pour diviser le territoire du Sahara occidental.
Building Oblivion (Excerpt 2) from jean lamore on Vimeo.
Parmi les auteurs de l'oeuvre, figurent aux côtés du Franco-Américain Lamore, l'Italien Patrizio Esposito, co-auteur de Una storia Sahrawi (Une histoire sahraouie), et la photographe palestinienne Yasmine Eid-Sabbagh, membre de la Fondation arabe pour l’image. D'autres pièces constituent l'exposition, où le roman Polisario, un'astronave dimenticata nel deserto (Polisario, un vaisseau spatial oublié dans le désert) côtoie la collection photo Vedere l'occupazione (Voir l'occupation). Une expression artistique polyphonique dont tout épris de culture ne saurait tolérer la censure.
http://www.aps.dz/…/80183-des-responsables-marocains-agaces…
Building Oblivion (Excerpt 2) from jean lamore on Vimeo.
https://vimeo.com/27146134
http://qvbotdu.x.incapdns.net/…/e31d5105fa759cf9aa94da244b1…


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