L’association SOS Méditerranée a annoncé vendredi
l’obtention par l’Aquarius d’une «immatriculation provisoire» du
Liberia, qui ne permet cependant pas à ce navire utilisé pour sauver des
migrants, bloqué à Marseille depuis le retrait de son pavillon par le
Panama, de reprendre la mer.
L’Aquarius est amarré à Marseille depuis un mois, après s’être vu retirer son pavillon successivement par Gibraltar et le Panama. La mesure a pris effet fin octobre pour ce dernier pays. SOS Méditerranée est «toujours à la recherche d’une solution pérenne qui permettrait à l’Aquarius de reprendre sa mission vitale en Méditerranée», c’est à dire un nouveau pavillon, a poursuivi l’ONG.
En attendant, l’Aquarius, qui a sauvé 29.500 migrants dans un peu plus de 200 opérations de sauvetage depuis février 2016 selon l’association, reste à Marseille : l’immatriculation provisoire accordée par le Liberia est «purement administrative» et permet notamment de régler des «questions d’assurance», a précisé à l’AFP une porte-parole de l’association.
L’association, dont le navire a été au centre de plusieurs bras de fer avec des États européens ces derniers mois après avoir secouru des migrants en mer, estime que les retraits de pavillon ont un motif politique, «inédites dans l’histoire maritime», a-t-elle ajouté.
Le Panama a affirmé en octobre avoir pris sa décision «conformément à (son) droit maritime» sans «rien à voir» avec le dossier des migrants.
Aquarius, immatriculation provisoire, sauvetage de migrantsL’Aquarius est amarré à Marseille depuis un mois, après s’être vu retirer son pavillon successivement par Gibraltar et le Panama. La mesure a pris effet fin octobre pour ce dernier pays. SOS Méditerranée est «toujours à la recherche d’une solution pérenne qui permettrait à l’Aquarius de reprendre sa mission vitale en Méditerranée», c’est à dire un nouveau pavillon, a poursuivi l’ONG.
En attendant, l’Aquarius, qui a sauvé 29.500 migrants dans un peu plus de 200 opérations de sauvetage depuis février 2016 selon l’association, reste à Marseille : l’immatriculation provisoire accordée par le Liberia est «purement administrative» et permet notamment de régler des «questions d’assurance», a précisé à l’AFP une porte-parole de l’association.
L’association, dont le navire a été au centre de plusieurs bras de fer avec des États européens ces derniers mois après avoir secouru des migrants en mer, estime que les retraits de pavillon ont un motif politique, «inédites dans l’histoire maritime», a-t-elle ajouté.
Le Panama a affirmé en octobre avoir pris sa décision «conformément à (son) droit maritime» sans «rien à voir» avec le dossier des migrants.
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