MADRID, le 3 mai (EUROPA PRESS) –
Différentes personnalités de la politique et du cinéma se sont réunies pour exiger la libération des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines face à l’avancée de la pandémie de coronavirus.
Des députés, des responsables municipaux, des représentants de groupes politiques et du monde du spectacle se sont filmés pour montrer leur solidarité avec les prisonniers. Ainsi, ils ont appelé à leur libération « immédiate » en assurant que ce sont des personnes emprisonnées pour « leurs convictions politiques » et qui courent un risque élevé d’être infectées, rapporte le portail d’information sahraoui Equipe Media dans un communiqué.
« Les prisonniers sahraouis, qui souffrent de séquelles en raison des tortures qu’ils ont subies et souffrent de maladies dont ils sont à peine soignés, sont détenus dans des espaces confinés et sans les conditions sanitaires minimales, ce qui en fait des personnes à haut risque pour le coronavirus », rapportent le portail.
De cette façon, il a soutenu que cette situation est aggravée par les communications téléphoniques « rares ou inexistantes » des détenus avec leurs proches. À ce stade, ils ont souligné depuis la plate-forme qu’ils étaient des « prisonniers d’opinion », accusés dans des procès où aucune preuve n’a été fournie et avec des aveux « sous la torture ».
« Le Maroc, qui a reçu 450 millions d’euros d’aide de l’Union européenne pour lutter contre le coronavirus, a libéré 5.654 prisonniers face à la pandémie de coronavirus, mais aucun aucun Sahraoui parmi eux », a dénoncé Equipe Media.
Pour cette raison, ils ont fait allusion aux paroles de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, qui a exhorté les gouvernements du monde entier à prendre des mesures pour empêcher la Covid-19 de se répandre massivement dans les prisons.
Bachelet a proposé la libération, en particulier des personnes vulnérables et de ceux qui accumulent des délits mineurs, soulignant que « maintenant plus que jamais, les gouvernements devraient libérer toutes les personnes détenues sans fondement juridique suffisant, y compris les prisonniers politiques et autres détenus simplement pour avoir exprimé des idées critiques ou dissidentes ».
Europa Press, 3 mai 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire