Au Conseil de
Sécurité, il semble que la France a levé son veto sur la question des
droits de l’homme. Du moins, partiellement!. Les Nations Unies semblent
avoir confié la mission de la surveillance de la situation des droits de
l’homme au Sahara Occidental au Haut Commiassariat des Nations Unies
aux Droits de l’homme (CHDH). Dans son dernier rapport sur l’ancienne
colonie espagnole, le SG de l’ONU a inclu une nouvelle rubrique appelée
“Droits Humains” dans laquelle il fait part de la surveillance des
droits de l’homme dans ce territoire.
Rappelant que le Conseil de
sécurité a encouragé vivement le renforcement de la « coopération avec
le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), y
compris en facilitant des visites dans la région », Guterres indique que
“la surveillance des droits humains au Sahara occidental demeure
fortement entravée par le manque d’accès du HCDH à ce territoire ».
« Les défenseurs et défenseuses des droits humains, les chercheurs et
chercheuses, les avocats et avocates et les représentantes et
représentants d’organisations non gouvernementales internationales
continuent également de rencontrer des contraintes similaires », a-t-il
ajouté.
A cet égard, Guterres indique que durant la période considérée, le HCDH « a reçu des signalements de harcèlement, d’arrestations arbitraires et de condamnations de journalistes, d’avocates ou avocats et de défenseurs ou défenseuses des droits humains ». « Il a également reçu plusieurs signalements de faits de torture, de mauvais traitements et de négligence médicale dans les prisons marocaines, tandis que des organisations de la société civile et des avocats demandaient la remise en liberté, pendant la pandémie de COVID-19, de prisonniers sahraouis, tels que le groupe Gdeim Izik et un groupe d’étudiants », ajoute-t-il.
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