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Télégrammes

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a reporté, ce mardi 7 janvier 2025, l’examen du dossier « Qatargate/Moroccogatre », relatif à des soupçons de corruption au sein du Parlement européen. La chambre a décidé de scinder certaines questions à évacuer dans ce dossier de l’examen de la légalité des méthodes particulières de recherche. Elle a fixé deux audiences, les 18 et 25 mars, pour déterminer quelles personnes physiques ou morales peuvent avoir un intérêt à agir dans ce dossier et se constituer partie civile (5 dissidents marocains ont demandé à être constitués partie civile), mais aussi pour déterminer qui est encore à ce stade inculpé. La chambre a estimé que tant que ces questions resteront en suspens, elle ne pourra pas examiner si les méthodes particulières de recherche qui ont été utilisées dans ce dossier étaient légales ou non. Elle a arrêté la date du 22 avril pour évoquer cet aspect « technique », date susceptible d’être modifiée. Depuis 2022, le parquet fédéral belge mène une vaste enquête sur des tentatives du Qatar et du Maroc d’influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen par l’intermédiaire de l’ancien député européen italien Pier Antonio Panzeri et de son organisation à but non lucratif Fight Impunity. Dans ce dossier ont également été mis en cause l’associé de Pier Antonio Panzeri, Francesco Giorgi, et sa compagne, Eva Kaili, qui fut l’une des 14 vices-président·es du Parlement européen, ainsi que le lobbyiste italo-bruxellois Nicolo Figa-Talamanca, l’eurodéputé belge Marc Tarabella et l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino. Pier Antonio Panzeri a bénéficié du statut de repenti, acceptant dès lors de collaborer activement à l’enquête.

dimanche 6 décembre 2020

La France soutient les violations marocaines des droits du peuple sahraoui

par Rachel Hamdi, Echourouk, 15 nov 2020
 

Saïd Ayachi Président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, a affirmé que le Maroc dicte la loi à La Mission des Nations Unies pour l´organisation d´un référendum au Sahara occidental (MINURSO) quant au règlement du conflit du Sahara Occidental.

Réagissant sur les ondes de la Radio Chaine 3, Mr Ayachi affirme que le Maroc n’aurait jamais commis autant de violations multiformes à l’encontre du peuple sahraoui s’il n’était pas soutenu par une puissance, en l’occurrence la France qui ne cesse de réitérer sa complicité flagrante avec l’occupant marocain, en violation du droit international, du droit international humanitaire et des décisions de la Cour de justice de l’Union européennes (CJUE).

«Les lois sont violées ,la dictature marquant l’élaboration de la politique sécuritaire mondiale, qui serve les intérêts des pays titulaires du droit de véto est flagrante. Il y a 5 ans la France a utilisé son droit au véto afin d’élargir la protection des Droits du peuple sahraoui »-t-il martelé.

L’intervenant a notamment dénoncé la complicité de la France avec le Maroc visant à entraver le processus d’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara Occidental occupé.

«La France soutient fermement le Maroc et ne veut pas que la Minurso agisse favorablement à l’égard du Sahara. 48heures avant la violation du Maroc de l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991, menant une agression militaire dans la région d’El Guerguerat, , où des Sahraouis civils manifestaient pacifiquement depuis le 21 octobre pour réclamer la fermeture définitive de la brèche illégale créée dans le mur de sable érigé par l’occupant marocaine le ministre français Jean Yves Le Drian était à Rabat ! »

Mr Ayachi, a notamment mis en exergue la politique marocaine visant à entrainer l’Algérie ainsi la Mauritanie dans un dossier qui ne les regarde pas: «l’Algérie et la Mauritanie sont des pays intéressés non concernés du dossier du Sahara Occidental».


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