Face
à l’élan régional et international de soutien aux prisonniers
politiques sahraouis, du groupe Gdeim Izik, les autorités coloniales
marocaines pensent avoir trouvé l’échappatoire pour sauver le procès
qu’elles ont intenté contre ces détenus sahraouis. Voyant que des Ongs
internationales, des juristes, des avocats, des professionnels des
médias n’ont cessé de révéler, au grand jour, un procès irrégulier,
violation des conventions de Genève et d’Istanbul, Rabat n’a pas trouvé
mieux que d’alourdir, à travers les plaidoiries de ses commis, les
charges «de terrorisme domestique».
L’Association des amis de la République
arabe sahraouie démocratique (AARASD), de soutien au droit du peuple
sahraoui à l’autodétermination, a exprimé, ses inquiétudes de voir les
plaidoiries des avocats des parties civiles marocaines prendre une
nouvelle tournure dans le procès des détenus sahraouis du groupe de
Gdeim Iziek. Pour L’AARASD les autorités coloniales marocaines dans leur
propagande mensongère, à travers les plaidoiries de ses avocats visent à
inscrire de « nouvelles charges, celles de -terrorisme domestique -»
contre les prisonniers sahraouis de Gdeim Izi. Devant l’impossibilité de
la justice du Palais Royal «d’apporter les preuves de la culpabilité»
de ces détenus politiques sahraouis, emprisonnés depuis plus de six ans,
pour avoir usé leurs gorges pour crier à l’application du droit
international au Sahara occidental, le Makhzen cherche à aveugler, ses
opinions locale, régionale et internationale en brandissant la carte «de
terrorisme domestique ». Ceci pour cacher l’incapacité fondamentale de
sa justice à tenir un procès régulier, du fait que celle-ci est un des
instruments de la politique coloniale marocaine au Sahara occidental.
La responsable de l’association Sogaps Sahara, Maité Isla, a, dans une déclaration collective publiée sur le site de son association, « dénoncé les irrégularités dans les règles de procédures appliquées» lors de ce procès qui, selon la même source « se déroule à Rabat alors que l’incident a eu lieu à El Ayoun,(ville des territoires sahraouis occupés :ndlr) » ce qui pose, affirme-t-on « la question de la compétence territoriale du tribunal» lit-on. Pour cette association, l’AARASD et des militants en charge des questions des Droits de l’Homme, « modifier ainsi les charges en cours de procès est un procédé illégal» affirment-elles, exprimant leurs craintes quant aux objectifs escomptés, par cette manœuvre de Rabat, dont notamment «de voir les juges marocains, avec ces nouvelles charges, prononcer la condamnation à mort» à l’encontre des militants sahraouis pacifiques.
Alors que tout a été fait depuis, plus de six mois, par Rabat pour inscrire son procès sur le registre «de procès criminel classique » estime l’AARASD, alors qu’il s’agit bel et bien d’un procès politique, de 24 militants sahraouis pacifiques militant pacifiquement pour le droit à l’autodétermination de leur peuple et l’indépendance de leur patrie , le Sahara occidental, ce qui est pour le Maroc un «crime» reproduisant ainsi la politique des ex-puissances coloniales, en Afrique et ailleurs. Face à ce risque de dérapage, que l’association qualifie de « terrible » et «très dangereux» , l’AARASD s’étonne du silence qu’observe la mission des Nations unies pour un référendum au Sahara Occidental, (Minurso) et alerte sur les conséquences de l’interdiction aux ONG; telles Amnesty International, Human Rights Watch et d’autres d’assister au procès des détenus politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik. Les 24 militants sahraouis ont été, pour rappel, arrêtés, torturés et condamnés, par les autorités coloniales marocaines, à de lourdes peines sur la base d’aveux signés sous la torture en raison de leur participation, en 2010, au camp de toile de protestation pacifique des sahraouis, à Gdeim Izik, dans les territoires occupés du Sahara occidental. Karima Bennour
La responsable de l’association Sogaps Sahara, Maité Isla, a, dans une déclaration collective publiée sur le site de son association, « dénoncé les irrégularités dans les règles de procédures appliquées» lors de ce procès qui, selon la même source « se déroule à Rabat alors que l’incident a eu lieu à El Ayoun,(ville des territoires sahraouis occupés :ndlr) » ce qui pose, affirme-t-on « la question de la compétence territoriale du tribunal» lit-on. Pour cette association, l’AARASD et des militants en charge des questions des Droits de l’Homme, « modifier ainsi les charges en cours de procès est un procédé illégal» affirment-elles, exprimant leurs craintes quant aux objectifs escomptés, par cette manœuvre de Rabat, dont notamment «de voir les juges marocains, avec ces nouvelles charges, prononcer la condamnation à mort» à l’encontre des militants sahraouis pacifiques.
Alors que tout a été fait depuis, plus de six mois, par Rabat pour inscrire son procès sur le registre «de procès criminel classique » estime l’AARASD, alors qu’il s’agit bel et bien d’un procès politique, de 24 militants sahraouis pacifiques militant pacifiquement pour le droit à l’autodétermination de leur peuple et l’indépendance de leur patrie , le Sahara occidental, ce qui est pour le Maroc un «crime» reproduisant ainsi la politique des ex-puissances coloniales, en Afrique et ailleurs. Face à ce risque de dérapage, que l’association qualifie de « terrible » et «très dangereux» , l’AARASD s’étonne du silence qu’observe la mission des Nations unies pour un référendum au Sahara Occidental, (Minurso) et alerte sur les conséquences de l’interdiction aux ONG; telles Amnesty International, Human Rights Watch et d’autres d’assister au procès des détenus politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik. Les 24 militants sahraouis ont été, pour rappel, arrêtés, torturés et condamnés, par les autorités coloniales marocaines, à de lourdes peines sur la base d’aveux signés sous la torture en raison de leur participation, en 2010, au camp de toile de protestation pacifique des sahraouis, à Gdeim Izik, dans les territoires occupés du Sahara occidental. Karima Bennour
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