L'Afrique préoccupée par le Sahara occidental
Par Mercredi 05 Juillet 2017
Les
dirigeants africains ont adopté à cet effet, hier à Addis-Abeba, une
résolution demandant la revitalisation du Comité ad hoc des chefs d'Etat
et de gouvernement de l'UA.
L'Afrique doit donner un grand coup
de pied dans la fourmilière si elle ne veut être suspectée de cultiver
le paradoxe. Comment peut-elle soutenir le droit des peuples à disposer
d'eux-mêmes faire la promotion des droits de l'homme lorsqu'elle abrite
en son sein un de ses membres qui aspire à faire sien le «dernier
bastion d'Afrique», qui pratique la torture pour réprimer les
manifestations pacifiques (à Al Hoceïma ou dans les territoires
sahraouis occupés) et qui détient le triste record de premier producteur
de cannabis dans le monde?
C'est l'éloquent palmarès détenu par le Maroc qui, toute honte bue pour soigner son image a rué dans les brancards de la Commission africaine des droits de l'homme qui stipulait dans son rapport l'envoi d'une mission d'évaluation des droits de l'homme dans «le territoire occupé de la Rasd» à l'occasion de la tenue du 29ème Sommet de l'UA. Le lifting opéré a calmé ses ardeurs. Sans que son image ne soit soignée.
Le Sahara occidental demeure toujours annexé. L'UA vient de le lui rappeler avec une terminologie plus «soft» qui calmera les coups de sang des responsables marocains, mais qui n'adoucira en rien les souffrances du peuple sahraoui. Une concession qui ne fera cependant pas bouger l'Afrique de sa position de principe: le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
C'est l'éloquent palmarès détenu par le Maroc qui, toute honte bue pour soigner son image a rué dans les brancards de la Commission africaine des droits de l'homme qui stipulait dans son rapport l'envoi d'une mission d'évaluation des droits de l'homme dans «le territoire occupé de la Rasd» à l'occasion de la tenue du 29ème Sommet de l'UA. Le lifting opéré a calmé ses ardeurs. Sans que son image ne soit soignée.
Le Sahara occidental demeure toujours annexé. L'UA vient de le lui rappeler avec une terminologie plus «soft» qui calmera les coups de sang des responsables marocains, mais qui n'adoucira en rien les souffrances du peuple sahraoui. Une concession qui ne fera cependant pas bouger l'Afrique de sa position de principe: le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
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