Riccardo Noury , Porte-Parole D'Amnesty International Italie, 4/12/2017
Six mois après la naissance du mouvement de protestation "Hirak" contre l'exclusion de la région du Rif et la mauvaise qualité des services, et à plus d'un an après la mort tragique du colporteur Mouhcine Fikri, le gouvernement marocain continue à utiliser le poing de fer. Sur les 400 personnes qui ont été emprisonnés depuis le début du mois de juin, nombreuses ont été condamnées - même à 20 ans de prison - pour divers actes de violence.
La plupart des détenus ont signalé qu'ils avaient été torturés lors d'interrogatoires. En juillet, le ministre de la justice a annoncé des enquêtes sur 66 cas, mais les conclusions ne sont pas connues.
A Casablanca est en cours un procès contre 54 accusés qui doivent répondre d'" incitation contre l'unité territoriale du royaume ", " menace à la sécurité intérieure de l'état ", " tentative de nuire à la loyauté des citoyens vis-à-vis de l'état et de ses institutions ", " offense aux fonctionnaires officiels et représentants des institutions " et " organisation d'une manifestation non autorisée ". Les enquêtes n'ont révélé aucune preuve de leur implication dans des actes de violence.
Parmi ceux-ci, Nasser Zefzafi, considéré comme le leader de "Hirak". a passé près de 180 jours en isolement 22 heures sur 24 dans la prison de sbaa. Il y a aussi l'accusation d'incitation à attaquer les forces de sécurité pour avoir pointé le doigt sur les agents qui allaient l'arrêter et crier "État oppresseur".
Le journaliste Hamid El Mahdaoui, déjà arrêté par le passé, est également accusé de ne pas avoir averti les autorités lorsqu'il a reçu l'appel d'un étranger qui lui annonçait qu'il avait acheté des armes pour "déclencher la guerre" dans le Rif.
El Mahdaoui a répliqué qu'il ne l'avait pas prise au sérieux, considérant l'action d'un mythomane. D'autres activistes et blogueurs sont en procès uniquement pour avoir fait le direct des manifestations via Facebook live ou avoir posté des informations sur les médias sociaux.
https://www.ilfattoquotidiano.it/2017/12/04/marocco-in-54-a-processo-per-le-proteste-nel-rif/4015131/
Six mois après la naissance du mouvement de protestation "Hirak" contre l'exclusion de la région du Rif et la mauvaise qualité des services, et à plus d'un an après la mort tragique du colporteur Mouhcine Fikri, le gouvernement marocain continue à utiliser le poing de fer. Sur les 400 personnes qui ont été emprisonnés depuis le début du mois de juin, nombreuses ont été condamnées - même à 20 ans de prison - pour divers actes de violence.
La plupart des détenus ont signalé qu'ils avaient été torturés lors d'interrogatoires. En juillet, le ministre de la justice a annoncé des enquêtes sur 66 cas, mais les conclusions ne sont pas connues.
A Casablanca est en cours un procès contre 54 accusés qui doivent répondre d'" incitation contre l'unité territoriale du royaume ", " menace à la sécurité intérieure de l'état ", " tentative de nuire à la loyauté des citoyens vis-à-vis de l'état et de ses institutions ", " offense aux fonctionnaires officiels et représentants des institutions " et " organisation d'une manifestation non autorisée ". Les enquêtes n'ont révélé aucune preuve de leur implication dans des actes de violence.
Parmi ceux-ci, Nasser Zefzafi, considéré comme le leader de "Hirak". a passé près de 180 jours en isolement 22 heures sur 24 dans la prison de sbaa. Il y a aussi l'accusation d'incitation à attaquer les forces de sécurité pour avoir pointé le doigt sur les agents qui allaient l'arrêter et crier "État oppresseur".
Le journaliste Hamid El Mahdaoui, déjà arrêté par le passé, est également accusé de ne pas avoir averti les autorités lorsqu'il a reçu l'appel d'un étranger qui lui annonçait qu'il avait acheté des armes pour "déclencher la guerre" dans le Rif.
El Mahdaoui a répliqué qu'il ne l'avait pas prise au sérieux, considérant l'action d'un mythomane. D'autres activistes et blogueurs sont en procès uniquement pour avoir fait le direct des manifestations via Facebook live ou avoir posté des informations sur les médias sociaux.
https://www.ilfattoquotidiano.it/2017/12/04/marocco-in-54-a-processo-per-le-proteste-nel-rif/4015131/
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