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mardi 23 janvier 2018

A propos «Le rejet, par Rabat, du référendum est une violation des droits des sahraouis » (ONG’s)







Des Ong épinglent le Maroc, sur sa politique coloniale au Sahara-occidental : «Le rejet, par Rabat, du référendum est une violation des droits des sahraouis »


Dans sa 28e édition annuelle de son Rapport mondial sur la situation des Droits de l’homme, l’ONG internationale, Human Rignts Watch, a souligné que «le processus politique d’autodétermination du peuple sahraoui est resté bloqué» bénéficiant, précise HRW, «de peu de médiation et d’attention internationale» lit-on.

La non application à ce jour, du droit international, au Sahara occidental, par la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui est le fruit du «rejet, par le Maroc, puissance occupante, du référendum sur l’indépendance de ce territoire, déclaré non autonome par les Nations Unies» ont souligné, les rédacteurs de HRW, dans son rapport, rendu public, jeudi dernier, à Paris, France.
Le rapport de l’ONG internationale, HRW, dans lequel, il est clairement souligné qu’il ne peut y avoir de respect ni de promotion des Droits de l’Homme, dans un système colonial, note que les autorités coloniales marocaines «rejette» toute perspective, de voir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, respecter et traduit, pour venir à bout, de la dernière question de décolonisation, en Afrique, inscrite aux Nations unies.
Le rapport qui n’a pas manqué de mettre en lumière le blocus politico-médiatique, qu’impose le Royaume chérifien, sur les territoires sahraouis, encore sous occupation marocaine, note que Rabat «continue d’imposer une interdiction de facto, depuis 2015, à l’égard, des missions d’Amnesty International et de Human Rights Watch» souligne le document en question. Peu avant la publication du Rapport de HRW, l’ONG américaine Freedom House (FH) promettant, mardi dernier, la publication de son rapport détaillé, les prochains jours, sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, territoire non-autonome, que FH a maintenu, dans le classement des territoires «non libre», comme c’est le cas, aussi de la position du Département d’État américain qui, depuis, fin 2016, maintient ce territoire dans la liste des territoires dont «la souveraineté reste à déterminer» est-il précisé.


Karima Bennour
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