Accord de pêche UE-Maroc: la Ceas-Sahara demande des mesures immédiates pour éviter toute activité qui porte atteinte aux intérêts du peuple sahraoui
Madrid,12
janv 2018 (SPS)
La Coordination espagnole de solidarité avec le Sahara occidental (Ceas-Sahara) a demandé à l’Union européenne et à l’Espagne d’activer immédiatement les mesures nécessaires afin d’éviter toute activité économique ou tout autre type d’activité qui porte atteinte aux intérêts du peuple sahraoui, et ce suite à la publication des conclusion de l’avocat général de la CJUE Melchior Wathelet qui a affirmé que l’accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc est "invalide".
Suite à la publication des conclusions de l’avocat général de la Cour de justice le l'UE (CJUE) qui signifient clairement que l’accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc est invalide en raison de son application au Sahara occidental et aux eaux y adjacentes, la CEAS-Sahara se réjouit, dans un communiqué, de cette reconnaissance "historique" et demande à l’Union européenne et en particulier à l’Etat espagnol de se conformer à l’arrêt de justice de la CJUE de décembre 2016 dans notamment son paragraphe 106 relatif au consentement du peuple sahraoui en ce qui concerne l’exploitation et l’utilisation de ses ressources naturelles".
Cette Coordination espagnole amie avec le peuple sahraoui dénonce par ailleurs tout acte contribuant au "pillage, à l’exploitation, à la destruction et ou à l’épuisement des richesses et des ressources naturelles du Sahara occidental, y compris ses terres et ses eaux ou mettant en péril leur survie".
Cette entité espagnole dénonce également toute tentative "de maintenir ou de conclure une affaire, un accord qui implique directement ou indirectement la reconnaissance ou l’interprétation de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara occidental".
La Ceas-sahara souligne qu’actuellement l'Union européenne et l'Espagne, en particulier en tant que membre du conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, ne peuvent pas continuer à regarder ailleurs en protégeant une occupation cruelle et illégale, et en permettant aux entreprises européennes d'opérer contrairement au droit inaliénable, permanent et inconditionnel du peuple Sahraoui à l'autodétermination et son droit à la souveraineté permanente sur ses richesses et ses ressources naturelles.
Lire la suite : https://www.spsrasd.info/news/fr/articles/2018/01/12/13082.html
La Coordination espagnole de solidarité avec le Sahara occidental (Ceas-Sahara) a demandé à l’Union européenne et à l’Espagne d’activer immédiatement les mesures nécessaires afin d’éviter toute activité économique ou tout autre type d’activité qui porte atteinte aux intérêts du peuple sahraoui, et ce suite à la publication des conclusion de l’avocat général de la CJUE Melchior Wathelet qui a affirmé que l’accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc est "invalide".
Suite à la publication des conclusions de l’avocat général de la Cour de justice le l'UE (CJUE) qui signifient clairement que l’accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc est invalide en raison de son application au Sahara occidental et aux eaux y adjacentes, la CEAS-Sahara se réjouit, dans un communiqué, de cette reconnaissance "historique" et demande à l’Union européenne et en particulier à l’Etat espagnol de se conformer à l’arrêt de justice de la CJUE de décembre 2016 dans notamment son paragraphe 106 relatif au consentement du peuple sahraoui en ce qui concerne l’exploitation et l’utilisation de ses ressources naturelles".
Cette Coordination espagnole amie avec le peuple sahraoui dénonce par ailleurs tout acte contribuant au "pillage, à l’exploitation, à la destruction et ou à l’épuisement des richesses et des ressources naturelles du Sahara occidental, y compris ses terres et ses eaux ou mettant en péril leur survie".
Cette entité espagnole dénonce également toute tentative "de maintenir ou de conclure une affaire, un accord qui implique directement ou indirectement la reconnaissance ou l’interprétation de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara occidental".
La Ceas-sahara souligne qu’actuellement l'Union européenne et l'Espagne, en particulier en tant que membre du conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, ne peuvent pas continuer à regarder ailleurs en protégeant une occupation cruelle et illégale, et en permettant aux entreprises européennes d'opérer contrairement au droit inaliénable, permanent et inconditionnel du peuple Sahraoui à l'autodétermination et son droit à la souveraineté permanente sur ses richesses et ses ressources naturelles.
Lire la suite : https://www.spsrasd.info/news/fr/articles/2018/01/12/13082.html
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