Depuis
le début de la répression dans le RIF, plusieurs députés néerlandais
se mobilisent pour les détenus politiques du MPPR/Hirak, contre les
abus commis par les autorités marocaines dans le Rif.
Ci-dessous le
communiqué de Kati Piri ( 39ans) une femme politique néerlandaise, d'origine hongroise Parlementaire européenne du parti travailliste
(PvdA) d'orientation sociale-démocrate.
L'Europe ne peut plus ignorer les abus commis dans le Rif.
Un hôpital qui dispense des soins de base ; des écoles
et une perspective d’un emploi dans les villages, les revendications du mouvement de
protestation dans le Rif se limitent aux principes de base d'une
existence décente.
Aux manifestations, souvent de nature
pacifique, les autorités marocaines réagissent avec violence. Depuis mai
2017, des centaines de personnes - y compris des enfants - sont
bloquées sans perspective de procès, ont témoigné avoir été maltraitées.
En outre, de plus en plus de Rifains prennent le chemin de
l’exil par bateaux de fortune à destination de l’Espagne, le pays
européen le plus proche.
L'UE n'a pas encore parlé des
manifestations et des abus commis dans la région, ce qui est
incompréhensible. L'Europe en tant que «bon voisin» a une obligation que
nous ne respectons pas actuellement. Il y a un an et demi, nous dans
le Parti travailliste avons demandé plus d'attention à la situation et appelé à l'action, mais cela ne semble pas suffisant. Pour cette
raison, nous avons envoyé aujourd'hui une lettre au chef des affaires
étrangères de l'UE, Federica Mogherini, pour insister sur un dialogue
avec les autorités marocaines.
Les personnes qui manifestent pacifiquement ne méritent pas la prison et les enfants doivent retourner à l'école.
Parmi les Néerlando-marocains qui ont des attaches familiales dans
dans le Rif, la situation est un sujet de préoccupation croissante
teintée de colère.
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