RÉPRESSION AU SAHARA OCCIDENTAL, ARRESTATIONS ARBITRAIRES, PROCÈS INIQUES...
Par Samedi 07 Juillet 2018
16
pays ont appelé le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à plus de
vigilance concernant la situation des droits de l'homme dans les
territoires occupés du Sahara occidental.
Le pouvoir marocain a
beau faire dans la diversion sans parvenir à escamoter son caractère
violent. Une réputation attestée qu'il a toujours traîné et qui lui est
lancée encore une fois à la face. Pas moins de 16 pays ont appelé, par
le biais de leurs ambassadeurs, le Conseil des droits de l'homme de
l'ONU à plus de vigilance concernant la situation des droits de l'homme
dans les territoires occupés du Sahara occidental.«Le rapport 2018 du SG de l'ONU a abordé les cas de torture et de répression dont sont victimes des civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, particulièrement les défenseurs des droits de l'homme», ont rappelé ces diplomates dans une intervention lue en leurs noms par l'ambassadrice d'Afrique du Sud auprès du Conseil, lors d'une séance plénière consacrée au débat autour du dixième point de l'ordre du jour du Conseil des droits de l'homme. Une situation qui est due à l'actuel statu quo dans lequel a été plongé le dossier sahraoui, par le Maroc, qui ne veut pas entendre parler d'un référendum qui puisse garantir au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination. Les 16 pays ont d'autre part, exhorté les bureaux du Commissariat à faciliter la mission du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, à travers l'envoi de délégations techniques au Sahara occidental conformément à la teneur du rapport soumis par le Haut Commissaire aux droits de l'homme lors des travaux de la 38e session ordinaire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, qui s'est tenue le mois de juin. Un nouveau développement dans le dossier du Sahara occidental après que l'Union africaine ait décidé de mettre en ouvre un mécanisme dont l'objectif est de trouver une solution à ce conflit lors de son dernier sommet qui s'est tenu à Nouakchott. Une initiative contre laquelle le Maroc a fait contre mauvaise fortune bon cœur. Elle résonne comme une énième défaite de sa diplomatie qui a tenté une «porte de sortie» en s'attaquant à l'Algérie. Et c'est à nouveau la récurrente question du respect des droits de l'homme qui le rattrape et met le souverain marocain sur la sellette. La répression, les arrestations arbitraires, les procès iniques...rythment la vie du royaume. L'affaire des détenus de Gdeim Izik fait toujours l'actualité. Certains d'entre eux, dont l'état de santé s'est détérioré, ont dû être transférés vers des centres hospitaliers qui ont refusé de les soigner. Les médecins ont refusé leur auscultation, après avoir constaté des traces de coups et de torture sur différentes parties de leurs corps. Le pouvoir marocain a fait de la torture le fer de lance de sa politique d'annexion, de mise au pas des militants sahraouis qui revendiquent la liberté de leur peuple. C'est de notoriété publique.
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