Actualité marocaine
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Les migrants sont arrivés par bateau dans le port de Motril [commune
de la province de Grenade] et ont été relâchés dans l’attente de la
décision du gouvernement.
Environ 40 migrants marocains qui sont arrivés lundi dans le port de
Motril ont demandé l’asile en Espagne. Des sources de la police
nationale confirment qu’ils ont fondé leur demande sur le fait d’être
persécutée pour leurs activités dans les manifestations qui se déroulent
dans le du Rif. Là-bas, notamment dans la ville d’Al Hoceima, et depuis
octobre 2016, les Rifains protestent continuellement contre le
gouvernement marocain et demandent des améliorations sociales.
La conséquence immédiate de cette demande est que le retour presque
automatique des Marocains dans leur pays a été paralysé et leur a été
accordé jusqu’à un mois de séjour dans le pays jusqu’à ce qu’ils aient
achevé les procédures initiales de leur demande. José Carlos Cabrera, du
Comité espagnol d’aide aux réfugiés en Andalousie, confirme qu’ils
reçoivent des convocations pour interroger les demandeurs d’asile d’ici
le milieu de l’année prochaine.
De manière générale, les Marocains – et les Algériens – qui arrivent
illégalement en Espagne sont immédiatement renvoyés dans leurs pays, en
vertu des accords bilatéraux avec le Maroc et l’Algérie. Il n’en va pas
de même pour les migrants des pays d’Afrique subsaharienne, qui sont
traités selon un processus de retour difficile à respecter et qui
finissent par être libérés.
Avec la demande d’asile dans le port d’arrivée, le processus ne fait
que commencer. Maintenant, les 40 Marocains ont reçu un document
indiquant qu’ils sont des demandeurs d’asile et qu’ils ont un mois pour
poursuivre leur demande dans n’importe quel poste de police du pays.
Suite à cette procédure, les 40 Nord-Africains ont quitté Motril et sont
libres d’aller où ils veulent.
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