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samedi 9 février 2019

Janvier sahraoui : trahisons socialistes espagnoles


Alfonso Lafarga
Traduction : Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي


Le PSOE ne se souvient plus du document de défense du peuple sahraoui qu'il a signé avec le Polisario.
Il avait assuré que la responsabilité de l'Espagne resterait engagée tant que le peuple sahraoui n'obtiendrait pas la libération totale de son territoire.
Pedro Sánchez suit la voie de González et Zapatero
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La longue liste des trahisons par le Parti socialiste ouvrier espagnol de ses engagements vis-à-vis du peuple sahraoui, pris en leur temps et abandonnés une fois au pouvoir, s'est allongée en janvier dernier avec deux faits qui montrent l'alignement de Pedro Sánchez sur le Maroc : le soutien aux accords commerciaux de l'Union européenne avec le Maroc et la déportation du leader étudiant sahraoui qui avait fui la répression du Maroc.
Dans leur soutien aux accords de l'UE avec le Maroc, qui contredisent les arrêts de la Cour de justice européenne elle-même qui établissent que le Maroc et le Sahara occidental sont des territoires différents, les députés socialistes, menés dans cette ligne pro-marocaine par Elena Valenciano, convergent avec ceux du Parti populaire, position à laquelle Ciudadanos s’est joint.
Quand il s'agit de miser sur le Maroc contre les intérêts sahraouis, il y a une conjonction entre le PSOE et le PP, qui ne se produit pas sur d'autres questions, aussi importantes soient-elles. C'est ce qui s'est passé en novembre de l'année dernière : les socialistes et les « populaires » ont empêché par leurs votes la célébration d'un événement pour le Sahara au Congrès des députés, une décision du Bureau du Congrès contre laquelle Unidos Podemos a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle.

Lire sur Tlaxcala : Url: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=25290

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