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dimanche 10 février 2019

Maroc : Alerte ! La cupidité du capital évolue vers une catastrophe environnementale


Paysans Pauvres-Maroc, 



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Paysans Pauvres-Maroc

6 févr. 2019 22:02 (Il y a 5 jours)


À Solidarité
Cupidité du capital évolue vers une catastrophe environnementale
Paysans de Siroua soulevez-vous contre la capital

Les paysans pauvres, bergers de l’Anti-Atlas, à 60 kilomètres de Taliouine, à l'est de Taroudant, parlent de la mort de leurs troupeaux dès leur remontée de la vallée. Les déchets de la mine d’argent Zgounder avaient pollué les eaux.

Dans les zones du bassin de Siroua, l’environnement : les paysans, l’eau, les forêts, et tout être vivant, sont menacés suite aux dégâts des toxines provenant de l’usine d’argent de la mine Zgounder.

Chaque jour, 300 tonnes de matériaux contenant un faible pourcentage d’argent sont extraites, solubles dans le soufre, les nitrates et les plumes. Pour extraire environ 6 kg d’argent pur, environ 20 tonnes d’argent par an, à l’horizon du dessèchement du plafond, 30 tonnes par an, selon le rapport de la société canadienne Maya Gold, en 2012. Le dessalement de ces substances peut atteint la nappe phréatique d’eau du Siroua. Les effets des fours de l’usine, d’une température de 400°C, provoquent l'élévation de la température de la région connue pour le froid. Ce qui va entraîner des déséquilibres dans le climat et l'environnement naturel formés il y a des millions d'années.

Voir le liens :

-          http://energiemines.ma/?p=1058 .


L'extraction de 20 tonnes d'argent par an donne environ 10 600 tonnes de matériaux et de poussières extraites des mines. Les milliers de tonnes de substances acides toxiques et des millions de tonnes d'eau utilisés peuvent déséquilibrer l’environnement du Siroua.


Depuis l’exploitation de la mine en Août 2014, environ 50 000 tonnes de substances toxiques et de poussières sont déversées à la surface du bassin du Siroua. Une grande quantité a été déplacée par les pluies vers le barrage Aoulouz. Les inondations de novembre 2014 avaient même ravagé les réservoirs de produits chimiques utilisés pour l’extraction et transporté ses produits toxiques dans le barrage d'Aoulouz. Les autorités de Taroudant étaient obligées d’ouvrir toutes les issues du barrage, ce qui avait provoqué des inondations le long de la rivière Souss,  avaient ravagé les terres et les Saguias (canaux) des paysans pauvres et visité les marchés de la ville d’Inzgan avant de verser ses toxiques dans l’océan Atlantique, plus de 300 millions de mètres cubes d’eau suivant les rapports officiels.

Pendant dix ans, suivant le contrat d’exploitation, la société a estimée gagner 110 millions de dollars, qui vont préfigurer un désastre environnemental menaçant la vie humaine pendant de courtes périodes. 
Une catastrophe environnementale évolue dans le bassin du Siroua vers la plaine du Souss à travers les eaux de la vallée du Souss à cause de la cupidité du capital qui détruit la nature et l'Homme.
Le syndicat paysan (SP) avait déposé une plainte auprès des autorités de Taroudant concernant ce danger qui menace la vie des paysans pauvres et leurs cultures. Les inondations provoquées par Le barrage en 2014 avaient ravagé leurs terres, et aucune intervention de compensation n'a été signalée, malgré les promesses du gouverneur de Taroudant lors d'une réunion avec notre syndicat au sujet de ce grave désastre environnemental.

Une déclaration du SP à ce sujet a été publiée à plusieurs reprises, dont la plus importante est à l’occasion du prétendu festival international du safran de Taliouine.  Un groupe d'associations qu’on avait contactées avait montré leur volonté de lutter. Les paysans ont bien compris que le Safran est vraiment menacé par les effets de cette usine. À plusieurs reprises, des manifestations de protestation ont été organisées par des jeunes de la région.

Dans les mêmes conditions, les paysans pauvres d’Imider, une région de Tinghir, sont privés de droit à l'eau. C’est une preuve de plus qui explique les résultats de la politique économique de classe du régime marocaine, depuis l’exploitation de leurs eaux par la mine d'argent depuis 1967. La pollution, sur terre, dans l’eau et dans l’air provoque des problèmes sanitaires parmi la population de la région, des cas de morts sans causes ont été signalés.

Une visite a été organisée par la SP en mars 2016 au Djebel Alban, lieu du sit-in permanent du « Mouvement sur la voie 96 », un mouvement paysan qui lutte pour les droits économiques et sociaux des paysans pauvres d’Imider. Leurs manifestations ont été réprimées et leurs leaders sont détenus et condamnés au cours de lourds procès.

Les paysans pauvres de la banlieue de la mine d’or d'Afla Igher, à environ 60 km de Tafraout, au sud du Maroc, notamment dans le cercle d'Inloi, vivent dans des conditions dangereuses à cause de l'empoisonnement des mines, hommes, femmes et enfants. La montagne d'or et la mort planant dans la région, les capitalistes récoltent l’or, mais les yeux des paysans pauvres reflètent sa couleur orange, maladie des hépatites qui tuent hommes, femmes et enfants.  Voir les liens:


 

Les oiseaux migrateurs sont également victimes de ces toxines.

Le SP lance une Alerte urgente prévenant qu'une catastrophe environnementale se produira dans le Siroua, dans l'Anti-Atlas au Maroc, englobant la vallée du Souss, à toutes les organisations nationales et internationales de défense des droits de l'homme et du développement. Pour une alliance des organisations militantes répondant à cet appel en organisant des voyages scientifiques et culturels au Siroua, pour objectif l'arrêt de la cupidité du capital impérialiste dans cette région saine.



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