Cupidité du capital évolue vers une catastrophe
environnementale
Paysans de Siroua soulevez-vous contre la capital
Les
paysans pauvres, bergers de l’Anti-Atlas, à 60 kilomètres de Taliouine, à l'est
de Taroudant, parlent de la mort de leurs troupeaux dès leur remontée de la
vallée. Les déchets de la mine d’argent Zgounder avaient pollué les eaux.
Dans
les zones du bassin de Siroua, l’environnement : les paysans, l’eau, les
forêts, et tout être vivant, sont menacés
suite aux dégâts des toxines provenant de l’usine d’argent de la mine Zgounder.
Chaque
jour, 300 tonnes de matériaux contenant un faible pourcentage d’argent sont
extraites, solubles dans le soufre, les nitrates et les plumes. Pour extraire
environ 6 kg d’argent pur, environ 20 tonnes d’argent par an, à l’horizon du
dessèchement du plafond, 30 tonnes par an, selon le rapport de la société
canadienne Maya Gold, en 2012. Le dessalement de ces substances peut atteint la
nappe phréatique d’eau du Siroua. Les effets des fours de l’usine, d’une
température de 400°C, provoquent l'élévation de la température de la région connue pour le
froid. Ce qui va entraîner des déséquilibres dans le climat et l'environnement
naturel formés il y a des millions d'années.
Voir
le liens :
L'extraction
de 20 tonnes d'argent par an donne environ 10 600 tonnes de matériaux et de
poussières extraites des mines. Les milliers de tonnes de substances acides
toxiques et des millions de tonnes d'eau utilisés peuvent déséquilibrer
l’environnement du Siroua.
Depuis
l’exploitation de la mine en Août 2014, environ 50 000 tonnes de substances
toxiques et de poussières sont déversées à la surface du bassin du Siroua. Une
grande quantité a été déplacée par les pluies vers le barrage Aoulouz. Les
inondations de novembre 2014 avaient même ravagé les réservoirs de produits
chimiques utilisés pour l’extraction et transporté ses produits toxiques dans le barrage
d'Aoulouz. Les autorités de Taroudant étaient obligées d’ouvrir toutes les issues
du barrage, ce qui avait provoqué des inondations le long de la rivière Souss, avaient ravagé les terres et les Saguias (canaux) des paysans
pauvres et visité les marchés de la ville d’Inzgan avant de verser ses toxiques
dans l’océan Atlantique, plus de 300 millions de mètres cubes d’eau suivant les
rapports officiels.
Pendant
dix ans, suivant le contrat d’exploitation, la société a estimée gagner 110
millions de dollars, qui vont préfigurer un désastre environnemental
menaçant la vie humaine pendant de courtes périodes.
Une
catastrophe environnementale évolue dans le bassin du Siroua vers la plaine du
Souss à travers les eaux de la vallée du Souss à cause de la cupidité du capital
qui détruit la nature et l'Homme.
Le
syndicat paysan (SP) avait déposé une plainte auprès des autorités de Taroudant
concernant ce danger qui menace la vie des paysans pauvres et leurs cultures.
Les inondations provoquées par Le barrage en 2014 avaient ravagé leurs terres,
et aucune intervention de compensation n'a été signalée, malgré les promesses
du gouverneur de Taroudant lors d'une réunion avec notre syndicat au sujet de
ce grave désastre environnemental.
Une
déclaration du SP à ce sujet a été publiée à plusieurs reprises, dont la plus
importante est à l’occasion du prétendu festival international du safran de
Taliouine. Un groupe d'associations qu’on
avait contactées avait montré leur volonté de lutter. Les paysans ont bien
compris que le Safran est vraiment menacé par les effets de cette usine. À
plusieurs reprises, des manifestations de protestation ont été organisées par
des jeunes de la région.
Dans
les mêmes conditions, les paysans pauvres d’Imider, une région de Tinghir, sont
privés de droit à l'eau. C’est une preuve de plus qui explique les résultats de
la politique économique de classe du régime marocaine, depuis l’exploitation de
leurs eaux par la mine d'argent depuis 1967. La pollution, sur terre, dans l’eau et
dans l’air provoque des problèmes sanitaires parmi la population de la région, des
cas de morts sans causes ont été signalés.
Une
visite a été organisée par la SP en mars 2016 au Djebel Alban, lieu du sit-in permanent
du « Mouvement sur la voie 96 », un mouvement paysan qui lutte pour
les droits économiques et sociaux des paysans pauvres d’Imider. Leurs
manifestations ont été réprimées et leurs leaders sont détenus et condamnés au cours de lourds procès.
Les
paysans pauvres de la banlieue de la mine d’or d'Afla Igher, à environ 60 km de
Tafraout, au sud du Maroc, notamment dans le cercle d'Inloi, vivent dans des
conditions dangereuses à cause de l'empoisonnement des mines, hommes, femmes et
enfants. La montagne d'or et la mort planant dans la région, les capitalistes
récoltent l’or, mais les yeux des paysans pauvres reflètent sa couleur orange,
maladie des hépatites qui tuent hommes, femmes et enfants. Voir les liens:
Les
oiseaux migrateurs sont également victimes de ces toxines.
Le
SP lance une Alerte urgente prévenant qu'une catastrophe environnementale se
produira dans le Siroua, dans l'Anti-Atlas au Maroc, englobant la vallée du Souss,
à toutes les organisations nationales et internationales de défense des droits
de l'homme et du développement. Pour une alliance des organisations
militantes répondant à cet appel en organisant des voyages
scientifiques et culturels au Siroua, pour objectif l'arrêt de la cupidité
du capital impérialiste dans cette région saine.
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