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Télégrammes

Dans une décision rendue ce mercredi 22 janvier, le tribunal de première instance de Rabat a estimé qu’il n’était pas compétent pour statuer dans le procès intenté par l’avocat Faiçal Oumerzoug, demandant la dissolution de l’AMDH. La plainte déposée par Me Faiçal Oumerzoug membre du barreau de Rabat, visant à obtenir la dissolution de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) en raison des déclarations de son président, Aziz Ghali, concernant le Sahara marocain tombe à l’eau.

mercredi 3 juillet 2019

La capitaine du navire humanitaire « Sea-Watch 3 » déclarée libre par la justice italienne


Un tribunal d’Agrigente a levé l’assignation à résidence de Carola Rackete, la capitaine allemande arrêtée ce week-end à Lampedusa après avoir accosté de force avec 41 migrants.

Carola Rackete, la capitaine du « Sea-Watch 3 », à Porto Empedocle (Italie), le 1er juillet 2019.
Carola Rackete, la capitaine du « Sea-Watch 3 », à Porto Empedocle (Italie), le 1er juillet 2019. Guglielmo Mangiapane / REUTERS
Une juge italienne s’est prononcée, mardi 2 juillet, en faveur de la libération de Carola Rackete, la capitaine allemande du navire humanitaire Sea-Watch 3 arrêtée samedi pour avoir accosté de force dans la petite île de Lampedusa avec quarante et un migrants à bord. La juge chargée de l’enquête préliminaire a en effet indiqué aux médias italiens qu’un décret italien sur la sécurité n’était « pas applicable aux actions de sauvetage ».
Le ministre italien de l’intérieur, Matteo Salvini, qui a vivement déploré la décision de la magistrature italienne, a précisé que la capitaine allemande allait faire l’objet d’une mesure d’expulsion vers l’Allemagne, car elle est « dangereuse pour la sécurité nationale ». La mesure d’éloignement du territoire italien, avec accompagnement à la frontière, doit encore être confirmée par les autorités judiciaires, a-t-il précisé.
« Elle retournera dans son Allemagne, où ils ne seraient pas aussi tolérants avec une Italienne si elle devait attenter à la vie de policiers allemands », a commenté celui qui est aussi vice-premier ministre et patron de la Ligue (extrême droite). « L’Italie a relevé la tête : nous sommes fiers de défendre notre pays et d’être différents des autres petits leadeurs européens qui pensent pouvoir encore nous traiter comme leur colonie », a-t-il ajouté.

Défense des droits de l’homme

L’ONG Sea-Watch a, pour sa part, exprimé son soulagement dans un tweet : « Nous sommes soulagés que notre capitaine soit libre ! Il n’y avait aucune raison de l’arrêter, car elle était engagée dans la défense des droits de l’homme en Méditerranée et prenait ses responsabilités là où aucun gouvernement européen ne le faisait. »
L’Allemande de 31 ans avait été arrêtée dans la nuit de vendredi à samedi, placée samedi matin aux arrêts domiciliaires à Lampedusa, puis transférée lundi matin à Agrigente, la ville de Sicile dont dépend la petite île italienne. Lundi, elle avait été entendue pendant trois heures par la juge chargée de vérifier la validité de son arrestation.
 

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