En octobre 2014, un mystérieux pirate informatique a fait irruption sur la toile avec dans son bagage des milliers de documents de la diplomatie marocaine et des services secrets. Ses premières publications ont visé la complaisance de la grande majorité des journalistes français avec le pouvoir qui détient les rennes au Maroc.
Quatre journalistes en particulier ont fait les frais de ces publications : Mireille Duteil, du Point, Dominique Lagarde de l’Express, José Garçon de Libération et Vincent Hervouet, de LCI.
Selon leurs correspondances par mail, ils étaient manipulés directement par Ahmed Charaï, directeur du média L’Observateur du Maroc et d’Afrique et haut responsable au sein des services de contrespionnage, la DGED.
Le hacker Chris Coleman a fait une deuxiéme réapparition en 2017 pour ensuite disparaître à jamais en laissant une grande partie de ses documents extirpés aux autorités marocaines sur le site Calameo.
Cependant, son esprit est toujours présent du fait que la complaisance de la presse française avec le Makhzen est toujours de mise. Pour preuve, le dernier torchon publié par Le Point sous le grossier titre de « Maroc : la nouvelle puissance ».
Malgré le départ de Mireille Duteil, ce média est resté fidèle à ses relations avec le palais royal de Rabat, ce qui dévoile une ligne politique assumée dont la profondeur reste à découvrir.
Selon un commentateur marocain, « même la « presse » de propagande du régime marocain n’ose être hardcore à ce degré de canular. Mais Le Point a osé ». Mais il a omis de rappeler que le Maroc est un Etat qui n’hésite pas à utiliser la carte terroriste pour réaliser ses desseins en Europe. Non sans raison, la grande majorité des terroristes qui ont sévi dans les dernières années sont originaires du Maroc, le plus grand fournisseur de terroristes, de drogues et prostituées dans le monde.



La nouvelle puissance dont parle Le Point serait probablement ses records en matière d’analphabétisme, pauvreté, tourisme sexuel, pédophilie et violations quotidiennes des droits de l’homme. Tout cela sous la protection de l’Élysée, ce qui pourrait expliquer partiellement la complaisance dont on parle.
Grâce au hacker Chris Coleman, nous savons que ces journalistes sont gâtés par le Makhzen pour qu’ils édulcorent la monarchie marocaine. Des vacances aux frais de la DGED, des cadeaux en espèces… Des pratiques connues dans la prétendue « patrie des droits de l’homme » où tous les excès sont permis en vue de préserver les intérêts géopolitiques, même au détriment de l’éthique et la morale.
Coleman a été boudé par les Marocains à cause de sa solidarité avec les Sahraouis, mais son fantôme les guette partout. Ils pourront l’apercevoir dans les lignes de cet article du Point.