À Breil-sur-Roya, dans les Alpes-Maritimes, cette communauté
100% agricole et paysanne accueille des réfugiés, des demandeurs
d'asile, des personnes sans domicile fixe. La production est à la fois
vivrière et à destination commerciale.
Quelques cabanes en bois et des caravanes à flanc de colline, au milieu des oliviers : ils sont cinq à travailler actuellement au sein de cette communauté 100% agricole soutenue par Emmaüs,
et créée en juillet sur l'exploitation de l'agriculteur et militant
Cédric Herrou, à Breil-sur-Roya, dans les Alpes-Maritimes, tout près de
la frontière avec l'Italie. La vallée de la Roya a cristallisé les
passions autour de l'arrivée massive de migrants il y a deux ans.
Aujourd'hui, les forces de l'ordre ont assoupli les contrôles.
Si Cédric Herrou a décidé de fonder sur sa ferme une communauté Emmaüs, c'est parce que l'association, engagée auprès des plus précaires, est en adéquation avec ses valeurs, explique-t-il. "Ils ont un côté punk qui nous plait, et ont accepté notre proposition". Cette communauté agricole est donc la première de ce type, sur les 119 que compte Emmaüs.
Au milieu des plants de tomates, aubergines, piments, et courges, s'active Jeff, 37 ans. Il vient du Niger et a passé deux ans en Italie. En attendant des nouvelles de sa demande d'asile, il explique vouloir "apprendre l'agriculture, et aller de l'avant". Jason est sénégalais et Yohanès vient d'Erythrée. Fatigué, il a vécu des "moments difficiles".
Des épiceries bio et des AMAP de la vallée achètent leur production. Cédric Herrou effectue trois livraisons chaque semaine. Vivre du maraîchage, c'est le défi que s'est fixé la communauté. Elle aimerait pouvoir prochainement faire de la vente directe et de la transformation de produits.
Si Cédric Herrou a décidé de fonder sur sa ferme une communauté Emmaüs, c'est parce que l'association, engagée auprès des plus précaires, est en adéquation avec ses valeurs, explique-t-il. "Ils ont un côté punk qui nous plait, et ont accepté notre proposition". Cette communauté agricole est donc la première de ce type, sur les 119 que compte Emmaüs.
Au milieu des plants de tomates, aubergines, piments, et courges, s'active Jeff, 37 ans. Il vient du Niger et a passé deux ans en Italie. En attendant des nouvelles de sa demande d'asile, il explique vouloir "apprendre l'agriculture, et aller de l'avant". Jason est sénégalais et Yohanès vient d'Erythrée. Fatigué, il a vécu des "moments difficiles".
Des épiceries bio et des AMAP de la vallée achètent leur production. Cédric Herrou effectue trois livraisons chaque semaine. Vivre du maraîchage, c'est le défi que s'est fixé la communauté. Elle aimerait pouvoir prochainement faire de la vente directe et de la transformation de produits.
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