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lundi 21 septembre 2020

L’UE va « abolir le règlement de Dublin » concernant le pays d’entrée des migrants

 L’UE va « abolir le règlement de Dublin » concernant le pays d’entrée des migrants La cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen veut « un nouveau mécanisme fort de solidarité » pour remplacer le règlement de Dublin qui confie le traitement des demandes d’asile au premier pays d’entrée dans l’UE. 
 Par L'Obs avec AFP Publié le 16 septembre 2020
  La Commission européenne veut « abolir » le règlement dit de « Dublin » confiant la responsabilité d’une demande d’asile au pays de première entrée des migrants dans l’UE, a déclaré mercredi la cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen devant le Parlement européen. 
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  Il y aura un nouveau mécanisme fort de solidarité », a-t-elle dit, une semaine avant la présentation par la Commission d’une réforme très attendue de la politique migratoire dans l’UE. « Je préfère mourir en mer plutôt qu’ici » : les naufragés de la Manche Le règlement de Dublin confie le traitement des demandes d’asile au premier pays d’entrée dans l’UE. Lors de la crise migratoire de 2015, l’Europe prise de court a accueilli plus d’un million de personnes fuyant la guerre et la pauvreté. Cinq ans après cet afflux record de réfugiés, l’UE a renforcé le contrôle de ses frontières mais cherche encore une politique d’asile efficace. Sous la pression, le système d’asile européen a explosé après avoir pesé notamment sur la Grèce ou l’Italie. La crise migratoire « n’avait rien d’ingérable » mais elle « a mis à nu les défauts structurels de l’Europe et ses divisions politiques », résumait en août à l’AFP Marie De Somer, experte au European Policy Centre. Cinq ans après, la question d’une véritable solidarité européenne reste centrale. Plusieurs fois repoussé, un plan doit être dévoilé par la Commission et pourrait notamment prévoir davantage de sélection des demandeurs d’asile aux frontières extérieures et un retour des déboutés dans leur pays assuré par Frontex. Egalement à l’étude pour les Etats volontaires, un mécanisme de relocalisation des migrants sauvés en Méditerranée, parfois contraints d’errer en mer pendant des semaines en attente d’un pays d’accueil.
 L'Obs avec AFP

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